Alexis Cukier | Scholarship holder

Former Member
Centre Marc Bloch, Friedrichstraße 191, D-10117 Berlin
Email: alexis.cukier  ( at )  gmail.com Tel: +49(0) 30 / 20 93 70700

Home Institution : Laboratoire Sophiapol (Université Paris Ouest Nanterre) | Position : Post-doctorant |

Biography

2014-2015 :  ATER en philosophie, à temps plein, à l’université de Poitiers

• Février 2015 : qualification en section 17 (Philosophie) n° 15217238037

• 5 décembre 2014 : Soutenance de thèse intitulée « Pouvoir et empathie. Philosophie sociale, psychologie et théorie politique »,  à l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense sous la direction de Stéphane Haber. Mention très honorable avec les félicitations du jury à l’unanimité.

2013-2014 : ATER en philosophie, à temps plein, à l’université de Poitiers

2012-2013 : Vacataire en philosophie à l’université Paris Ouest Nanterre La Défense : « Les théories contemporaines de l’empathie : neurosciences, psychanalyse et sciences sociales » (M1), « Foucault : analyse du pouvoir et critique du marxisme » (L3); cours de philosophie et culture générale dans la prépa Sciences Po « Lak-Mehl » (Lycée de la légion d'honneur, St Denis)

2009-2012: Doctorant contractuel au département de philosophie de l'université Paris Ouest Nanterre La Défense.

Septembre 2009 : inscription en thèse à l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense.

Juin 2009 : Master 2 de philosophie, Université Paris Ouest Nanterre La Défense: « Le problème herméneutique de l'empathie : philosophie, psychanalyse, neurosciences », sous la direction de Catherine Malabou (soutenance Catherine Malabou et Jean-Michel Salanskis). Mention Très Bien.

Juin 2006 : Master 1 de philosophie, université Paris Ouest Nanterre La Défense. Mémoire sous la direction de Catherine Malabou : « La lecture de soi : expérience herméneutique et conscience de soi dans la Phénoménologie de l'esprit de Hegel ». Mention Très Bien.

2003-2005: Licence de Philosophie, Université Paris-Sorbonne (Paris IV). Mention Bien.

2002-2003 : Hypokhâgne classique A/L, Lycée Louis-le-Grand.

Juin 2002 : Baccalauréat L, Lycée Louis-le-Grand. Mention Bien. 

CV File
Researchtopic

Philosophie sociale, pratique et politique contemporaine, théorie sociale critique

• Théories de l’aliénation et de l’émancipation, théories du pouvoir et de la subjectivation  

• Théories critiques et économie politique : Marx, École de Francfort, Foucault

• Théories du travail, de l’État et de la démocratie

• Théories contemporaines du corps, des affects et de la subjectivité

• Théorie sociale critique : marxismes, pragmatismes, psychologie sociale, sociologie critique

• Epistémologie des sciences sociales : anthropologie, psychologie, sociologie

Title of thesis
Thèse de doctorat en philosophie soutenue le 5 décembre 2014 sous le titre « Pouvoir et empathie. Philosophie sociale, psychologie et théorie politique », à l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense, sous la direction de Stéphane Haber
Supervisor
Stéphane Haber
Publications

• Vincent Chanson, Alexis Cukier, Frédéric Monferrand (sous la direction de), La réification. Histoire et actualité d'un concept critique, Paris, La Dispute, 2014. Voir en ligne

 Le capitalisme est une totalité qui produit des effets dans toutes les sphères de la vie. Le concept de réification, élaboré par Georg Lukács pour désigner « le fait qu’un rapport, une relation entre personnes, prend le caractère d’une chose », permet d’en rendre compte et de critiquer la réduction des individus à de simples fonctions de la reproduction sociale, ainsi que la domination qu’y exercent la marchandise, la division du travail, l’État, le droit formel et la bureaucratie, sur les pratiques et les formes de vie. La Réification réunit les contributions de philosophes qui interrogent l’histoire et l’actualité de ce concept dans la perspective d’une critique du capitalisme contemporain. Y sont expliquées, discutées et réactualisées les théories de la réification à l’œuvre dans les marxismes et les théories sociales critiques, depuis Marx, Weber et Lukács jusqu’à Adorno, Lefebvre, Sartre, Honneth, Žižek et les théories queer et féministes. Cet ouvrage collectif, en montrant au-delà des théories philosophiques et sociologiques habituelles que le capitalisme est une forme sociale totale, porte un éclairage original dans les débats contemporains sur le capitalisme et son dépassement.

Avec les contributions de : Marco Angella, Bruce Bégout, Aurélien Berlan, Félix Boggio Éwanjée-Épée, Vincent Chanson, Vincent Charbonnier, Alexis Cukier, Franck Fischbach, Anselm Jappe, Christian Lazzeri, Frédéric Monferrand, André Tosel.

• Alexis Cukier et Eva Debray (sous la direction de), La théorie sociale de G.H. Mead. Etudes critiques et traductions inédites,  Paris, Le Bord de l’eau, « Bibliothèque du MAUSS », 2014. Voir en ligne

 De la psychologie sociale aux Théories critiques de J. Habermas et A. Honneth, en passant par l’interactionnisme symbolique ou la sociologie pragmatiste héritière de l’école de Chicago, l’œuvre de G. H. Mead (1863-1931) constitue une source majeure de la théorie sociale. Cet ouvrage invite à la (re)découvrir. Tout en examinant les sources de la pensée de Mead et en discutant ses concepts fondamentaux, il propose de mettre en lumière le potentiel critique et créateur des perspectives qu’elle ouvre pour la théorie sociale. Il montre comment ses développements consacrés au self, à l’Autrui généralisé, à l’interaction, au contrôle social, etc., ainsi que son traitement des problèmes liés, notamment, à la conscience de soi, à la communication, à la reconnaissance ou aux institutions peuvent être mis en dialogue et en confrontation avec les analyses de A. Smith, G. W. F. Hegel, W. James, G. Simmel, J. Dewey, R. E. Park, E. Goffman, H. Blumer, A. Schütz, H. Garfinkel, J. Habermas, A. Honneth, R. Collins. Il propose des traductions inédites de textes de G. H. Mead qui permettent de saisir le processus d’élaboration et la richesse de sa psychologie sociale. A la fois, introduction, examen critique et mise en perspective de la pensée de Mead, ce livre s’adresse aux philosophes, sociologues et psychologues, étudiants ou chercheurs, intéressés par l’auteur et, plus généralement, par la théorie sociale d’hier et d’aujourd’hui.

Avec les contributions de : Herbert Blumer, Céline Bonicco-Donato, Daniel Cefaï, Jean-François Côté, Alexis Cukier, Eva Debray, Estelle Ferrarese, Olivier Gaudin, Daniel Huebner, Hans Joas, Cécile Lavergne, Antoine Müller, Laurent Perreau, Louis Quéré, Emmanuel Renault.

Alexis Cukier, Fabien Delmotte, Cécile Lavergne (sous la direction de), Emancipation, les métamorphoses de la critique sociale, Paris, Le Croquant, 2013. Voir en ligne

 Pour penser et agir dans la société contemporaine, en vue de l’émancipation de toutes et tous, il faut comprendre les processus de domination, mais aussi connaître les nouvelles stratégies, les références et les cultures de la critique sociale. Quelles formes d’émancipation les théories critiques, féministes, marxistes, anarchistes, du post-colonialisme et de la démocratie radicale, défendent-elles ? Quels rapports entretiennent-elles avec les discours militants et politiques ? Quels sont les sujets, les méthodes, les problèmes et les objectifs de la critique sociale aujourd’hui ? Cet ouvrage collectif répond à ces questions, à travers analyses et prises de position de chercheur-e-s de courants théoriques et politiques différents. Ils abordent certains des domaines majeurs où les pratiques d’émancipation se réinventent : le travail, les identités, les cultures, le corps, l’engagement dans le rapport à la violence… les transformations récentes du capitalisme et de la question sociale, les nouvelles formes de mobilisation collective. Par leur dialogue et leur confrontation, ces contributions proposent une cartographie des métamorphoses en cours de la critique sociale, des outils théoriques d’analyse des sociétés contemporaines et des pistes vers de nouvelles luttes politiques pour l’émancipation sociale.

Avec les contributions de : Hourya Bentouhami, Luc Boltanski, Alexis Cukier, Fabien Delmotte, Elsa Dorlin, Stéphane Haber, Razmig Keucheyan, Christian Laval, Irène Pereira, Jacques Rancière, Olivier Voiro

• Patricia Attigui et Alexis Cukier (sous la direction de), Les paradoxes de l’empathie. Philosophie, psychanalyse et sciences sociales, CNRS, Paris, 2011. Voir en ligne

Pourquoi, après des décennies de critique, de discrédit, voire d’ignorance, l’empathie connaît-elle aujourd’hui un regain d’intérêt théorique en philosophie, en psychanalyse et en sciences sociales ? C’est à cette question que cet ouvrage collectif souhaite répondre en interrogeant les recherches contemporaines sur l’empathie à partir de ses paradoxes théoriques, cliniques et moraux : une compréhension d’autrui à la fois affective et cognitive, identificatoire et sélective, automatique et inégalement distribuée. En examinant les perspectives récemment ouvertes qui montrent l’empathie sous un jour nouveau, en prenant en compte la complexité de son histoire et de ses modèles, la diversité de ses pratiques et de ses usages, les auteurs proposent des analyses originales qui la remettent au cœur d’une dialectique de l’affectivité et de la représentation, de l’intersubjectivité et des rapports sociaux, de l’expérience individuelle et de l’expérience sociale. Cet ouvrage s’appuie sur des rencontres et des programmes de recherche pluridisciplinaires qui renouvellent l’approche de l’empathie, en examinent les mécanismes, les usages et la portée dans les sciences sociales, la philosophie morale et sociale, et la psychanalyse. Il constituera un instrument irremplaçable de découverte, d’approfondissement et de critique d’une notion qui a enfin trouvé toute sa place dans la pensée contemporaine.

Avec des contributions de : Patricia Attigui, Florence Beynier, Solange Chavel, Laurence Croix, Alexis Cukier, Nathalie de Timmerman, Estelle Ferrarese, Vittorio Gallese, Emmanuelle Glon, Robert Gordon, Lucien Hounkpatin, Sandra Laugier, Christian Lazzeri, Sylvain Missonnier, Pascale Molinier, Dario Paez, Claire Pagès, Laurent Perreau, Avner Perez, Bernard Rimé, Michael Slote, Karsten Stueber, Bérangère Thirioux, Henny Wexler-Czitrom, Daniel Widlöcher.