(CIERA-PFR) La 'révolte de la nature' : Penser la nature avec la Théorie critique

Pensées critiques au pluriel. Approches conceptuelles de la recherche en sciences sociales

Responsable scientifique : Léa Barbisan (CMB/Sorbonne)

Organisme de financement : CIERA
Partenaires : Sorbonne Université, Université de Nantes, Centre Marc Bloch, Maison des Sciences de l’Homme, Center for Humanities and Social Change

Durée : 2022–2023

Ce programme de recherche entend mettre en lumière et évaluer les contributions des penseurs de la Théorie critique à l’étude du rapport entre nature et société, rapport aujourd’hui traversé par des crises de plus en plus en manifestes et à l’origine de débats théoriques importants dans les sciences sociales. Alors que la Théorie critique suscite un fort regain d’intérêt, ce projet a pour objectif de constituer un réseau franco-allemand de jeunes chercheurs et chercheuses (doctorant.e.s, post-doctorant.e.s, enseignant.e.s-chercheur.e.s) qui font de la Théorie critique leur objet d’étude ou qui mobilisent et discutent, dans le cadre d’études empiriques, les concepts et les thèses que ces penseurs ont formulés.

Le programme formation-recherche "La révolte de la nature : penser la nature avec la Théorie critique" (CIERA, Sorbonne Université, Nantes Université, Center for Social Critique, Centre Marc Bloc, Fondation de la Maison des sciences de l'homme) entend mettre en lumière et évaluer les contributions des penseurs de la Théorie critique à l’étude du rapport entre nature et société, rapport aujourd’hui traversé par des crises de plus en plus en manifestes et à l’origine de débats théoriques importants dans les sciences sociales. Alors que les « héritiers » contemporains de l’École de Francfort ne se confrontent plus directement à cette question, les contributions des « premiers » penseurs de la Théorie critique problématisent l’exploitation économique de la nature que le progrès scientifique a rendue possible. Ce projet a pour objectif d’évaluer leurs propositions à l’aune des crises économiques, sociales et écologiques actuelles : au-delà de sa portée critique, cette approche est-elle parvenue à proposer un concept de nature cohérent et susceptible d’initier un rapport entre nature et société qui ne soit pas un rapport de force ?

 

Direction:
Léa Barbisan