Julien Ségol | Chercheur Fellow

Ancien Membre
Dynamiques et expériences de la globalisation
Centre Marc Bloch, Friedrichstraße 191, D-10117 Berlin
Email: julien.segol  ( at )  gmail.com Tél: +49(0) 30 / 20 93 70700

Institution principale : Université Paris VII-Paris Diderot et Universität Leipzig | Discipline : Musicologie |

Biographie
Ancien élève de Sciences-Po Paris et licencié en Philosophie, Julien Ségol poursuit sa formation à l’EHESS (Master Musique) et au Conservatoire National de Musique et de Danse de Paris où il obtient un premier Prix en esthétique musicale. Allocataire du Centre Marc Bloch, il prépare actuellement une thèse sur « les techniques et représentations du corps sur la scène musicale en France et en Allemagne (1900-1930) », sous la direction de Martin Kaltenecker (Paris VII) et de Inge Baxmann (Universität Leipzig). Il est co-fondateur et membre du comité éditorial de la revue en ligne 'Transposition.Musique et sciences sociale'.
(cotutelle)
Titre de la thèse
Techniques et représentations du corps sur la scène musicale en France et en Allemagne (1900-1930)
Résumé de la thèse
Cette étude se propose d’interroger les mutations de la façon dont la société vit, perçoit et pense le corps pour la confronter aux réformes scéniques survenues dans la même période, et plus particulièrement à la façon dont on représente le corps sur scène. Il s’agit autrement dit de ressaisir les mécanismes de « la fabrique sociale du corps » : de l’apparition de nouvelles technologies à l’émergence de sciences attentives au phénomène corporel (phénoménologie, psychanalyse, anthropologie), l’entrée dans la modernité passe par une réévaluation du rapport au corps et de sa place dans les rituels sociaux comme au sein de la sphère privée. La notion de scène musicale est loin d’être un concept unifié : sujette à d’importantes redéfinitions depuis les travaux d’Adolphe Appia, contestée en tant qu’espace clos par les danseurs modernes (Isadora Duncan, Mary Wigman, Rudolf Laban) et marquée par l’irruption de collaborations expérimentales inédites (des peintres associés aux Ballets Russes, tels Picasso ou Léger, aux architectes du Bauhaus comme Schlemmer ou Moholy-Nagy), la scène musicale connaît une ouverture et un décloisonnement qui appellent la redéfinition du rapport du corps à l’espace ainsi que de la grammaire du geste.
Directeur de thèse
Martin Kaltenecker