Podiumsdiskussion

Migrationswissen im Spannungsfeld von öffentlicher Debatte und nationalen Wissenschaftskulturen

25. November | 17:00

Mobilität, Migration und räumliche Neuordnung

Podiumsdiskussion mit:

Anna Amelina (BTU Cottbus-Senftenberg), Franck Düvell (Dezim Institut), Thomas Lacroix (CNRS - Maison Française d’Oxford), Isabella Löhr (Universität Osnabrück)und Sarah Mekdjian (Université Grenobles Alpes). Moderation: Christine Barwick(CMB) und Johara Berriane (CMB)

Mit Simultanübersetzung auf Deutsch und Französisch.

Spätesten seit 2015 und der stark zugenommenen Einwanderung von Geflüchteten nach Europa ist das Thema Migration ein Forschungsbereich, dem hohe Aufmerksamkeit zukommt. Mit besonderem Nachdruck stellt sich aufgrund der politischen und medialen Brisanz des Themas die Frage nach dem gesellschaftspolitischen Status des wissenschaftlich produzierten Wissens.

Mit der Podiumsdiskussion wollen wir die Wissensproduktion über Migration auf zwei Ebenen in den Blick nehmen. Erstens geht es um die Frage der Finanzierung und damit einhergehend der Unabhängigkeit von Migrationsforschung. Aufgrund der finanziellen Zwänge universitärer Forschung werden viele Studien durch Drittmittel oder als Auftragsforschung finanziert. So können die Einsichten, die WissenschaftlerInnen über Migrationsprozesse gewinnen, vom Auftraggeber wie z. B. staatlichen Institutionen oder politischen Stiftungen, instrumentalisiert werden. (Wie) können ForscherInnen die Kontrolle über ihre Ergebnisse und deren Transfer in die Öffentlichkeit behalten?

Zweitens wird die Podiumsdiskussion methodischen Fragen der Migrationsforschung nachgehen. Im Vordergrund steht hierbei die Beobachtung, dass unterschiedliche nationale Wissenschaftskulturen jeweils andere Fragestellungen, Theorien und Methoden präferieren. Auch das Verhältnis zwischen Wissenschaft und Politik gestaltet sich je nach historischem Kontext verschieden. Wie kann also über Wissenschaftskulturen hinweg ein Austausch in der Wissensproduktion über Migration entstehen? Wie haben neu entwickelte Ansätze,  wie zum Beispiel die Transnationalismus- und Genderforschung oder auch Theorien aus dem globalen Süden die Migrationsforschung verändert?


Le savoir sur les migrations au cœur des tensions entre débat public et cultures scientifiques nationales

Une table-ronde avec Anna Amelina (BTU Cottbus-Senftenberg), Franck Düvell (Dezim-Institut), Thomas Lacroix (CNRS-Maison Française d’Oxford), Isabelle Löhr (Universität Osnabrück) et Sarah Mekdjian (Université Grenobles Alpes).

Modération: Christine Barwick (CMB) und Johara Berriane (CMB)

Traduction simultanée en allemand et français

Au plus tard, depuis 2015, avec la forte augmentation des flux de réfugiés vers l’Europe, le thème des migrations est devenu un domaine de recherche qui reçoit une forte attention. La portée politique et médiatique de la question migratoire nous pousse à nous interroger sur le statut social et politique du savoir scientifique produit.

Avec cette table-ronde, nous souhaitons débattre de la production du savoir sur la migration à deux niveaux. Dans un premier temps, on s’interrogera sur la question des financements et leurs effets sur l’indépendance de la recherche sur les migrations. Vu les contraintes financières de la recherche universitaire, beaucoup de recherches sont financées par des fonds externes ou dans le cadre d’études commandées. Dans un contexte où la question migratoire devient un enjeu sociopolitique, cette dépendance peut avoir un effet considérable sur les choix des sujets de recherche et mener à une instrumentalisation des résultats des recherches (ex. contrôle et surveillance) par les Etats ou les ONG. Dans quelles mesures et comment les chercheu.r.es peuvent-ils/elles garder le contrôle sur leurs résultats et leur communication dans l’espace public ?

Dans un deuxième temps, on s’arrêtera sur des questions méthodologiques. Selon les cultures scientifiques nationales, on peut observer des choix de problématiques, théories et méthodes très variés. Le rapport entre la recherche et les politiques est aussi conçu différemment selon les contextes historiques. Comment peut-on alors créer un échange sur les recherches sur les migrations au-delà des cultures scientifiques respectives ? Comment de nouvelles approches telles que les études transnationales et de genre ou encore les théories des Suds ont transformé les études sur les migrations ?

Ort

Germaine-Tillion-Saal
Centre Marc Bloch
Friedrichstrasse 191
10117 Berlin