Biografie

Je suis juriste, issue d’un double cursus de droit et langues (Droit-LEA) à l’Université de Nantes. Pendant mes études, j’ai assuré des vacations en tant que professeur d’allemand au lycée. J’ai bénéficié de 2 bourses Erasmus, qui m’ont permise de faire un Semestre d’études à l’Université de Düsseldorf, et un stage dans un cabinet d’avocats franco-allemand à Cologne.

J’ai ensuite travaillé en tant que Juriste d’entreprise pour une entreprise française dans le cadre d’un Volontariat international en entreprise (V.I.E) à Frankfort sur le Main.

Après cette expérience j’ai travaillé pour une entreprise allemande dans le domaine de l’immigration (dans un cadre professionnel). Il s’agissait ici de gérer les questions de mobilité internationale.

Zusammenfassung

Ma thèse porte sur la régulation de l’intelligence artificielle (l’IA) en entreprise par le dialogue social. Elle se fait sous la codirection des professeurs Nicolas MOIZARD (Université de Strasbourg) et Achim SEIFERT (Université de la Sarre).

L’IA est de plus en plus présente dans notre société et elle transforme profondément cette dernière. Elle représente certes des avantages, mais aussi des inconvénients. Ceci justifie l’adoption de nouvelles règles juridiques, afin de faire face aux nouveaux défis qui se posent.

Mon projet s’inscrit au cœur des enjeux contemporains liés à la transformation du travail et à la gouvernance des technologies émergentes. Il vise à analyser les effets de l’introduction de l’IA dans le monde de l’emploi ainsi que les enjeux de régulation du droit du travail. Ce dernier semble de plus en plus confronté à un dilemme : s’adapter à un environnement économique globalisé et technologiquement avancé, et garantir la protection des salariés et un travail décent.

Outre les normes juridiques déjà existantes dans le droit positif, d’autres normes se développent, tel que le dernier règlement sur l’IA adopté au niveau européen. Mais la question de l’encadrement de l’IA dans le monde de l’emploi reste encore lacunaire et mérite d’être traitée sérieusement. Cela passe notamment par le dialogue social, qui est un mécanisme essentiel permettant d’identifier les intérêts communs et de concilier les intérêts divergents. C’est sur ce dialogue social autour de l’IA que va se focaliser ma thèse.

En mobilisant une approche de droit comparé franco-allemand, ma réflexion porte également sur les rapports de pouvoirs induits par les nouvelles technologies dans les entreprises. La loi ne doit pas briser l’innovation, mais cette dernière ne saurait s’imposer au détriment des droits fondamentaux. Il est donc question de trouver le juste équilibre entre innovation, régulation et protection des salariés.