Biografie

Bernardo Bianchi ist Gastprofessor an der Universidade de São Paulo, Brasilien (Abteilung für Philosophie – FFLCH). Zuvor war er Fellow der Alexander von Humboldt Stiftung (AvH) und Fellow der Koordinierungsstelle für die Fortbildung des Personals des Hochschulwesens der brasilianischen Regierung (CAPES) am Institut für Philosophie der Goethe-Universität Frankfurt am Main als auch am Institut für Philosophie der Freien Universität Berlin (FU-Berlin), wo er zugleich als Gastdozent gelhert hat. Der ihm im Jahre 2015 zuerkannte Doktortitel gilt zugleich in Philosophie (Universität Paris 1, Panthéon-Sorbonne) und in Politikwissenschaft (Landesuniversität Rio de Janeiro, IESP-UERJ).;

Bernardo Bianchi est visiting professor à l’Universidade de São Paulo (Departement de Philosophie-FFLCH). Il était avant chercheur postdoctoral de la Fondation Alexander von Humboldt (AvH) et de la Coordination pour le Perfectionnement du Personnel de l’Enseignement Supérieur du gouvernement brésilien (CAPES) à la Goethe-Universität Frankfurt am Main aussi bien que à la Freie Universität Berlin (FU-Berlin), où il a enseigné au Département de Philosophie en tant que chercheur invité. Il est titulaire d’un doctorat (cotutelle) en Sciences Politiques (Université de l’État de Rio de Janeiro, IESP-UERJ) et Philosophie (Université Paris 1, Panthéon-Sorbonne) obtenu en 2015.  ;

Bernardo Bianchi is Visiting Professor at the Universidade de São Paulo, Brazil (Philosophy Department-FFLCH). Previously, he was a postdoctoral fellow of the Alexander von Humboldt Foundation (AvH) and of the Coordination for the Improvement of Higher Education Personnel of the Brazilian Government (CAPES) at the Goethe-Universität Frankfurt am Main as well as at the Freie Universität Berlin (FU-Berlin) where he also lectured in the Philosophy department as visiting scholar. He holds a joint PhD in political science (Universidade do Estado do Rio de Janeiro, IESP-UERJ) and philosophy (Paris 1, Panthéon-Sorbonne) which he obtained in 2015.

Zusammenfassung

Ces dernières décennies, la relation entre Spinoza et Marx a été abordée par des auteurs comme Louis Althusser, Antonio Negri et Maximilien Rubel. Néanmoins, bien que l’on puisse établir un lien entre les deux au niveau des affinités théoriques, il manque une analyse du rapport entre ces affinités et les références effectives que Marx fait à Spinoza. Nous ne savons pas davantage, jusqu’à maintenant, comment ces références s’articulent avec les objectifs du militantisme philosophique et politique que Marx s’est fixé tout au long de sa vie. La présente étude cherche donc à parcourir les premières oeuvres de Marx de manière à y étudier la présence de Spinoza, et à démontrer simultanément à quels buts cette présence était subordonnée. Parallèlement, et de façon tout aussi importante, il s’agit de montrer que, bien que ces usages font apparaître la façon dont Marx s’est éloigné de Spinoza, ils n’en révèlent pas moins que, dans cet éloignement, Marx finit par retrouver, non pas tant Spinoza, mais le spinozisme;

Ces dernières décennies, la relation entre Spinoza et Marx a été abordée par des auteurs comme Louis Althusser, Antonio Negri et Maximilien Rubel. Néanmoins, bien que l’on puisse établir un lien entre les deux au niveau des affinités théoriques, il manque une analyse du rapport entre ces affinités et les références effectives que Marx fait à Spinoza. Nous ne savons pas davantage, jusqu’à maintenant, comment ces références s’articulent avec les objectifs du militantisme philosophique et politique que Marx s’est fixé tout au long de sa vie. La présente étude cherche donc à parcourir les premières oeuvres de Marx de manière à y étudier la présence de Spinoza, et à démontrer simultanément à quels buts cette présence était subordonnée. Parallèlement, et de façon tout aussi importante, il s’agit de montrer que, bien que ces usages font apparaître la façon dont Marx s’est éloigné de Spinoza, ils n’en révèlent pas moins que, dans cet éloignement, Marx finit par retrouver, non pas tant Spinoza, mais le spinozisme