Irina Mützelburg - Bildung geflüchteter ukrainischer Schüler*innen in Deutschland / Dorian Maillard: Construction de la trajectoire de recherche d’un spatial turner du politique
13 décembre | 13h00
Mobilität, Migration und räumliche Neuordnung
Bildung geflüchteter ukrainischer Schüler*innen in Deutschland / The Education Situation of Displaced Ukrainian Pupils in Germany
Irina Mützelberg (CMB / ZOiS)
Seit Beginn der russischen Invasion in der Ukraine wurden in Deutschland ca. 200.000 geflüchtete ukrainische Kinder und Jugendliche an deutschen Schulen aufgenommen. Dieser Vortrag beleuchtet Dynamiken von Inklusion und Exklusion sowie Forderungen nach Gleichbehandlung und Differenzierung durch das Bildungssystem.
Construction de la trajectoire de recherche d’un spatial turner du politique. Le défi heuristique du « territoire en déclin » du Bassin minier : de la nécessité d’assumer des positions théorique, méthodologique et opérationnelle innovantes pour sortir d’une sempiternelle logique de « reconversion/transition/renouveau territorial ».
Dorian Maillard (ENS Lyon/CMB)
Alors même que nos sociétés contemporaines s’avèrent bouleversées par des processus structurés par de puissants enjeux spatiaux, le politique brille, tant qu’à lui, par la marginalisation de la dimension spatiale comme vecteur et levier de renouveau heuristique et opérationnel. Le Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais constitue, en ce sens, un parfait exemple de ce constat puisqu’une forme non-problématisée de primauté non-problématisée reste donnée, par les acteurs académiques et institutionnels, aux facteurs socio-économiques au cours de l’explicitation des phénomènes de ce « territoire en déclin ».
C’est en vue du dépassement de cette aporie théorique que j’ai adopté, dans le cadre mon travail de mémoire, une approche dimensionnelle assumée des difficultés rencontrées par les classes populaires d’une cité et commune minières exemplaires des logiques de recomposition à l’œuvre au sein du Bassin minier : l’Ancien Monde à Bruay-la-Buissière. Je me suis appuyé, à cette fin, sur la formalisation d’un outillage heuristique caractérisé par une révolution épistémologique triaxiale, dont la mise à l’épreuve me permit de repositionner la dimension socio-économique au sein du processus, plus global, prégnant et transversal, de recomposition de l’(in-)habitabilité de leur espace de vie. Mon projet de thèse vise, à présent, à capitaliser les fruits de cette logique de dépassement : d’une part, au travers de l’extension de l’échelle de vérification de la pertinence heuristique de ce « tournant spatial » analytique et, d’autre part, via l’engagement d’un double travail d’adaptation des outillages opérationnels au traitement de ces enjeux nouvellement éclairés.
L’hypothèse-pivot, ici formulée, se fonde donc sur la nécessité de réduire l’écart qui éloigne nos outillages indurés de l’évolution contemporaine de nos sociétés, toujours plus sensiblement spatiale, afin d’armer le politique de nouveaux leviers d’action en phase avec les mutations du social. Cette trajectoire de recherche s’inscrit, ainsi, résolument dans la mobilisation programmatique de la notion de tournant spatial en vue de sa mise à l’épreuve dans le cadre du contexte, a priori analytiquement et opérationnellement réfractaire, d’un « territoire en déclin » apparemment condamné à une sempiternelle « reconversion/transition/renouveau » post-minière : le Bassin minier des Hauts-de-France.