Alexandra Oeser | Chercheuse

État, normes et conflits politiques
Centre Marc Bloch, Friedrichstraße 191, D-10117 Berlin
Email: alexandra.oeser  ( at )  cmb.hu-berlin.de Tél: +49(0) 30 / 20 93 70700

Institution principale : Université Paris Nanterre | Position : Professeure des Universités en sociologie | Discipline : Histoire , Sociologie , Science Politique , Etudes germaniques |

Biographie

Alexandra Oeser a fait ses études de bachelor en Angleterre (European Studies, BA) à la London School of Economics and Political Science (LSE) et au King's College (2001), avant de passer le diplôme de Institut d'Etudes Politiques de Paris (IEP, 2002) et un DEA en Sciences Sociales à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS) und der Ecole Normale Supérieure (ENS) à Paris (2002). Elle a ensuite fait une thèse en co-tutelle franco-allemande à l'EHESS et à l'Universität Erfurt en Sciences sociales (Histoire et Sociologie, 2007). Son travail portait sur une analyse comparative de la transmisison du passé nazi dans quatre écoles à Hambourg et Leipzig et a été publié en français sous le titre Enseigner Hitler. Les adolescents face au passé nazi en Allemagne, 2010 aux Editions de la MSH et en anglais sous le titre When will we talk about Hitler. German students and the Nazi Past 2019 chez Berghahn. Après un postdoctorat (2008) à l'Universität Erfurt (financé par la MSH et la Thyssen Stiftung) sur des mémoires familiales, qui a été publié en français en 2015 dans un ouvrage collectif sous le titre Histoires de Familles. Les récits du passé dans la parenté contemporaine aux Editions de la rue d'Ulm qu'elle a coordonné, elle a occupé un poste d'Attaché temporaire d'enseignement et de Recherche (ATER) à IEP de Toulouse (2005-2010) avant d'être recrutée en 2010 en tant que maitresse de conférence (MCF) en sociologie à l'Université Paris Nanterre, et passer professeure des universités (PU) en 2021. Elle y a notamment coordonné de 2011-2014 un groupe de recherche financé par l'ANR avec un projet sur l'engagement politique des travailleurs et travailleuses lors de la fermeture de leur usine dans le sud de la France (MONDEX). Ce travail a donné lieu, entre autre, à une monographie écrite à 9 sous sa coordination, paru en 2017 sous le titre Quand ils ont fermé l'usine. Lutter contre la délocalisation dans une économie globalisée chez Agone. De 2014-2019 elle était membre de l'Institut Universitaire de France (IUF). 2019 elle a terminée son habilitation à diriger les recherches (HdR) à l'Université Paris 1 Panthéon Sorbonne qui est paru en 2022 sous le titre Comment le genre construit la classe. Masculinités et féminités à l'ère de la globalisation aux Editions du CNRS. Elle travaille actuellement sur un projet sur les plaisanteries sous le nazisme.

Alexandra Oeser a deux fils rouge qui traversent l'ensemble de ces travaux. Les appropriations ordinaires du politiques et l'imbrication des structures de pouvoir, notamment la classe et le genre (cf. entre autres, Work3: Travail domestique, travail politique, travaill professionnel, Presses Universitaires de Nanterre). Son parcours anglo-franco-allemand l'a également amenée à pratiquer l'importation et l'exportations de théories: Ainsi elle a traduit en 2017 le texte "Herrschaft als Soziale Praxis" de l'historien allemand Alf Lüdtke en français (sous le titre la domination comme pratique sociale) et a coordonné un numéro d'une revue sociologique, dans laquelle des sociologues et historien-ne-s français-es travaillent empiriquement avec le concept d'Eigensinn, forgé par l'historien allemand (n°99-100, Sociétés Contemporaines). Ce travail, ainsi que celui dans le groupe DFG autour de l'Alltagsgeschichte global, qui a donné lieu à un ouvrage collectif sous le titre Montagen zur Herrschaftspraxis in der klassischen Moderne. Alltagshistorische Perspektiven und Reflexionen, paru en 2013 au Klartext Verlag, contribue ainsi au dialogue franco-allemand entre sociologues et historien-nes du quotidien.

Fichier avec CV

Plaisanter sur le nazisme. Appropriations ordinaires du politque et de l'Etat

Comment le genre construit la classe. Masculanités et féminités à l’ère de la globalisation

12 mai 2022

Alexandra Oeser

Monographie

Edition: CNRS Edition
ISBN: 978-2-271-13963-4

Le 28 octobre 2008, la multinationale Molex Inc. annonce l’arrêt prochain de la production de connectique sur le site Villemur-sur-Tarn (acheté quatre ans plus tôt) et la délocalisation de l’activité en Asie du Sud-Est. En cette année marquée par la crise financière, 2 000 usines ferment leurs portes en France. Aussitôt, les salarié·es se mettent en grève, entamant un long conflit social, poursuivi ensuite sur le terrain judiciaire, qui parvient à capter l’attention des médias et des politiques.
Cette enquête au long cours menée auprès des ouvriers et ouvrières, techniciens et administratives, contremaîtres et cadres de management français ou anglo-saxons aborde de front une question souvent laissée de côté : en quoi une telle mobilisation révèle, met en jeu et par certains aspects bouscule les masculinités et les féminités des actrices et des acteurs, ainsi que les relations nouées entre eux ? L’imbrication du genre et des classes sociales est ainsi mise en lumière, entre normes partagées, modèles convergents ou opposés, affirmation et transformations des rapports de pouvoir.
À rebours des lectures qui voient dans l’attention aux rapports de genre une prise de distance avec les analyses en termes de classes, ce livre démontre combien elle peut au contraire enrichir l’explication sociologique – tant le genre construit la classe, et vice-versa.

https://www.cnrseditions.fr/catalogue/sciences-politiques-et-sociologie/comment-le-genre-construit-la-classe/


Publications

ACL : Articles dans des revues internationales ou nationales avec comité de lecture répertoriées par l’AERES ou dans les bases de données internationales (14)

« Fermeture de l'usine Molex : masculinités en lutte » 20&21. Revue d’histoire, 2020, p. 125-140.

 « Délocalisations industrielles au XXIe siècle et masculinités entre valorisation de la force physique et sa maîtrise », Cahiers du genre,  n°67, 2019.

 « Sexualités à l’épreuve du genre et des hiérarchies usinières », n° spécial « Genre et Classes populaires au travail. Quelle relation entre les sexes dans le salariat subalterne ? », Sociologie du travail, vol. 61, n°3, 2019.

« Le droit du licenciement à l'épreuve de l'expérience du licenciement », Droit social, mars 2018, p. 250-253.

« (Trans)-Nationale Repräsentationen der Arbeit. Der Kampf um Arbeit und Macht als Transformation von Männlichkeiten in Nordamerika und Südfrankreich im 21. Jahrhundert », Werkstattgeschichte, n°70, 2016, p. 59-74.

« Rire du passé nazi en Allemagne, EigenSinn des adolescents face à l’histoire scolaire du nazisme », Sociétés contemporaines, n°99-100, 3-4, 2015, p. 105-126.

« Introduction : Penser les rapports de domination avec Alf Lüdtke », Sociétés contemporaines n°99-100, 3-4, 2015, p. 5-16.

« Histoire comme science sociale. Entretien avec Alf Lüdtke par Alexandra Oeser », Sociétés contemporaines, n°99-100, déc. 2015, p. 169-191. (avec Alf Lüdtke).

« S’approprier la Shoah par la fiction : Pratiques de lecture à l’école chez les adolescent-e-s allemand-e-s », Revue d’histoire de la Shoah, 2014, p. 363-386.

« Le genre de l’histoire familiale. Fabrication de l’histoire en famille », Le cartable de Clio, revue suisse sur les didactiques de l’histoire, 2013, p. 45-54.

« Politics, Work and the Family, Gendered Forms of Mobilisation of Working Class Women in Southern France », Modern and Contemporary France, n°22, 2012, p. 203-219 (avec Fanny Tourraille).

« Comparing Family Memories in France and Germany : The Production of History(ies) Within and Through Kin Relations », Journal of Comparative Family Studies, 3, 2011, p. 385-398 (avec Sibylle Gollac).

« Genre et enseignement de l'histoire. Etude de cas d'un Gymasium de la ville de Hambourg » Sociétés et Représentations, n° 24, nov. 2007, p. 111-128.

« Appropriations empiriques du genre», Introduction au numéro spécial intitulé « (En)quêtes de genre » de la revue Sociétés et Représentations, n° 24, nov. 2007, p. 5-13. (avec Lucie Bargel, Céline Bessière, Magali Della-Sudda, Sibylle Gollac, Stéphanie Guyon et Sévérine Sofio).

 OS : Ouvrages Scientifiques (3 + 1 traduction)

Comment le genre construit la classe. Masculinités et féminités à l’ère de la globalisation. Editions du CNRS, à paraître 2022.

Collectif du 9 août, Quand ils ont fermé l’usine. Lutter contre la délocalisation dans une économie globalisée, Marseille, Agone, 2017 (Avec : A. Bory, O. Baisnée, B. Crunel, E. Darras, C. Frau, J. Nollet, R. Rouger, Y Selponi).

Enseigner Hitler. Les adolescents face au passé nazi en Allemagne. Interprétations, appropriations et usages de l’histoire, éditions de la MSH, 2010.

Traduction anglaise When will we talk about Hitler ? German students and the nazi past. Berghahn, août 2019.

DO : Direction d’ouvrages ou de revues scientifiques (2)

Penser les rapports de domination avec Alf Lüdtke, double n° spécial de revue, Sociétés contemporaines, n°99-100, 3-4, déc. 2015.

Histoires de famille. Les récits du passé dans la parenté contemporaine, Editions de la rue d’Ulm, 2015 (avec Solène Billaud, Sibylle Gollac, Julie Pagis).

CO : Chapitres dans des ouvrages scientifiques (15)

« Familie », in Berek, Mathias, Kristina Chmelar, Oliver Dimbath, Hanna Haag, Michael Heinlein, Nina Leonhard, Valentin Rauer und Gerd Sebald (Hg.), Handbuch sozialwissenschaftliche Gedächtnisforschung (Manuel de recherches en Sciences Sociales sur la mémoire), Hamburg : Springer Verlag (2020).

« History », in Macgilchrist, Felicitas, and Rosalie Metro, Beyond Memory, Punctum books, 2020.

« Preface to the English translation », in When will we talk about Hitler, Berghahn, 2019.

« Introduction », in Bergerson, Andrew S. et Schmieding, Leonard (dir.), Ruptures in the Everyday. Views of modern Germany from the Ground, Berghahn, 2017, p. 10-49, (avec A. Bergerson, M. Blum, T. Gurr, S. Ostovich, L. Schmieding, S. Sewell).

« Conclusion », in Bergerson, Andrew S. et Schmieding, Leonard (dir.), Ruptures in the Everyday. Views of modern Germany from the Ground, Berghahn, 2017, p. 178-213 (avec A. Bergerson, M. Blum, T. Gurr, S. Ostovich, L. Schmieding, S. Sewell).

« Institutions » in: Bergerson, Andrew S. et al. (dir.), Ruptures in the Everyday. Views of modern Germany from the Ground, Berghahn, 2017, p. 178-213. (avec Elissa Mailänder, Will Rall, Julia Timpe)

« Le passé nazi en Allemagne. Controverses autour de la production d’histoire », in Sabine Rozier, Sophie Richardot, Controverses en sciences humaines et sociales, Paris, Editions du Septentrion, 2017, p. 55-72.

« Ce que restituer veut dire. Engagement et distanciations en immersion collective », in Pierre Leroux et Erik Neveu, « En immersion ». Approches ethnographies en journalisme, littérature et sciences sociales, Rennes, PUR, 2017 (avec Olivier Baisnée, Eric Darras, Audrey Rouger).

«  Le mur dans la famille. Emotions et appropriations historiques dans la fratrie entre RDA et RFA », in S. Billaud et al. Histoires de famille. Les récits du passé dans la parenté contemporaine, Editions de la rue d’Ulm, 2015, p. 97-114.

« Produire l’histoire en famille. Introduction », in S. Billaud et al. Histoires de familles. Récits du passé dans la parenté contemporaine, Editions de la rue d’Ulm, 2015, p. 6-24, (avec Sibylle Gollac).

« Alltagsgeschichte und Soziologie: ein Pas de deux oder Tanz ins neue Jahrtausend? Oder: wie französische Soziologen Alf Lüdtke lesen (und umgekehrt) » (Alltagsgeschichte et Sociologie : un Pas de deux ou danser dans le nouvel millénaire ? Ou Comment les sociologues français lisent Alf Lüdtke et vice-versa), in Maren Büttner, Christine Hartig, Tilmann Siebeneichner (Hg.), Montagen zu Herrschaftspraxis in der Klassischen Moderne. Alltagshistorische Perspektiven und Reflexionen, Klartext Verlag, 2013, p. 169-186.

« 1968 als Filter der NS Vergangenheit. Hamburger Geschichts-Lehrer und die Erziehung „mündiger Bürger“ durch den Geschichtsunterricht » (1968 comme filtre du passé nazi. L’enseignement de l’histoire comme outil de l’éducation civique), in Klaus Bachmann, Falk Bretschneider, Hanco Jürgens, Jacco Pekelder, Die 68er-Bewegung und ihre Folgen in Ost- und Westeuropa. Neue Perspektiven auf eine transnationale Kulturrevolution, Universitätsverlag Leipzig, 2008, p.135-164.

 « Marji et le passé nazi. Trajectoire migrante et relation ambiguë à l’Allemagne d’une jeune irannienne en ascension sociale » in Fijalkow, Jacques, Comment transmettre la Shoah? Editions de Paris, 2009, p 68-90.

 « Histoire et sociologie, complémentaires ou incompatible ? Quelques interrogations sur les jeux d’échelles à partir de quatre terrains allemands », in Revel (Jacques) et Znepolski, (Ivaylo), Micro-histoire, Marco-histoire: controverses et complémentarité, Sofia, 2010, p. 251-290 (en bulgare).

 « Des souvenirs à géométrie variable. Mémoires constituées de « 1968 » et mise en discours du soi de M. Schulze, professeur de Lycée à Hambourg » in Meulemans, David (sous la dir.), La mémoire, outil et objet de connaissance, Aux forges de Vulcain, juillet 2008, p. 193-212.

INV : Conférences invites (23)

« Laughing about Nazism, Jealousy and Love. Emotions in court cases in Nazi Germany, 1936-1944», Center for History of Emotions, Max Planck Institut for Human development, Berlin, 25 Janvier 2022.

« Masculinités en confrontation: entre normes de non-violence et usages de la force physique », Centre Marc Bloch de Berlin, 22 avril 2021.

« When will we talk about Hitler? », Department of history, Sogang University, Seoul, Corée du Sud, 16 Avril 2020.

« Sexuelle Gewalt am Arbeitsplatz: Feministische Perspektiven auf Alf Lüdtke’s Konzept des Eigensinns » (Violences Sexuelles sur le lieu de travail: des perspectives feminists sur le concept d’Eigensinn d’Alf Lüdtke), Universität Erfurt, Workshop Historisches Seminar, « Eigensinn Reloaded », 30. Janvier 2020.

« Meanderings of Alltagsgeschichte and feminism : which encounters ? » Keynote speech pour une conference internationale intitulée « Alltagsgeschichte in koreen studies », University of Tübingen, Allemagne, 19-21 juillet 2019.

« Fabrikschließung, Arbeitskampf und Geschlechechterverhältnisse in Frankreich des 21sten Jahrhunderts: Der Fall Molex » (Fermetures d’usine, mobilisations pour la sauvegarde de l’emploi et relations genrées en France au 21e siècle. Le cas Molex), séminaire de recherche de Philipp Müller, Universität Bochum, Allemagne, 30. mai 2019.

« Dynamiken einer Standortschließung zwischen Frankreich  und Amerika: industrielle Delokalisierung, Finanzialisierung und Widerstand ». (Dynamiques d’une fermeture d’usine entre la France et les Etats Unis. Délocalisations industrielles, Financiarisation et formes de resistance), Keynote speech, Section de sociologie de l’industrie du congrès des sociologues allemands, Göttingen, 4-5 avril 2019.

« From global to local: wiping out the employer? » Westminster Business School, Central London BUIRA Seminar, 26. Janv. 2018

«  La disparition de l’employeur. Quelles consequences pour la lutte contre le licenciement? » Institut Européen du Salariat, Université de Nanterre, 27 mars 2017.

«  Witze im und über den NS. Eine Soziologin im (Bundes) Archiv ». (Des plaisanteries sur et pendant le national-socialisme. Une sociologue à l’archive). Intervention dans le séminaire de recherche du national socialisme de Michael Wildt, Humboldt Universität, Berlin, 7. Juillet 2016.

« Travailler sur les archives judiciaires: Comment décentrer un regard quali et par quelles approches quanti? » Séminaire de recherche quali-quanti, Centre Marc Bloch, Berlin 26 octobre 2015.

« Zwischen Arbeitslosigkeit und Arbeitskampf: Die Molex-Arbeiter nach der Schließung ihrer Fabrik. Ein kollektives Forschungsprojekt » (entre chômage et lutte pour l’emploi : les salariés de Molex après la fermeture de leur usine, un projet de recherche collectif), Centre Marc Bloch, Berlin, 9. Janvier 2014.

« Laughter, death and the state ». Conference donnée à l’invitation du Transnational Europe Workshop, University of Chicago, Nov. 2013.

« Wann kriegen wir endlich Hitler. Aneignungen von Geschichte bei Jugendlichen in vier Hamburger und Leipziger Schulen », Invitation du Georg Eckert Institut, Braunschweig, Juin 2013.

« Rapports genrés à l’histoire en milieu scolaire. Appropriations différenciés », Invitation de l’Université de Genève, colloque sur le genre en histoire, mai 2013.

« Enseigner Hitler de l’Allemagne à la France. Réflexions pédagogiques ». Conférence donnée à l’invitation du Mémorial de la Shoah, Sept. 2012.

« Histoire du nazisme à l’école : Quelles méthodes ? » Conférence donnée à l’invitation du centre d’histoire et de pédagogie, Université de Genève, Mars 2012.

« Des politiques de mémoire aux appropriations : penser une sociologie de la mémoire par le bas », Conférence donnée sur invitation de l’IEP de Strasbourg, Octobre 2011.

« Des politiques de mémoire aux formes de réappropriation », invitation de l’EHESS, février 2010.

« Towards a sociology of memory? Discussion of the keynote speaker Astrid Erll », Invitation par le Committee on family research, European Association of Sociology (EAS), Oslo, juin 2009.

« Teaching the nazi past in East- and Westgermany, a comparative approach », invitation of the DAAD, Cumberland Lodge, UK, Décembre 2009.

«  „1968“er Lehrer: gibt es sie? Wer sind sie? Was wollen sie? „1968“ als kollektiver Referenzrahmen für die Vermittlung des Nationalsozialismus im Unterricht. Eine Hamburger Fallstudie.  » (Des « profs 68ard » : existent-ils vraiment? Qui sont-ils ? Que font-ils ? « 1968 » en tant que cadre de référence collectif pour transmettre la mémoire du nazisme à l’école.), Zentrum für Zeithistorische Forschung, Potsdam, Allemagne, mai 2006.

« Erinnerung an die Nazi-Vergangenheit als Demokratieerziehung. Welche Resultate innerhalb und ausserhalb des Unterrichts? » (La mémoire du passé nazi comme éducation démocratique. Quels résultats en cours et ailleurs?), KWI, Essen, Allemagne, octobre 2005.

« ‚Warum belauschen Sie uns?’ Ein Tabouthema als Interviewtopic: Wie kommt man an das, was das Schweigen verbirgt? » (« ‘Pourquoi vous nous espionnez?’. Travailler en entretien sur des thèmes tabous : Comment analyser le silence? »), Centre Marc Bloch de Berlin, Allemagne, décembre 2003.

ACTI : Communications avec actes dans un congrès international (19)

« Ordinary appropriations of politics through jokes. Germany 1938-1945 », ESA (European Sociological Association), RN 11, Manchester, août 2019.

« Methodological implications of the analysis of family as a house on theories of transmission », Memory Studies Association, Madrid, Juin 2019.

« Lachen über Hitler, ein transnationales Phänomen » (Rire d’Hitler, un phénomène transnational », Deutscher Soziologenkongress (Congrès des sociologues allemands), Göttingen, Juin 2018.

« Entre blagues, vannes, conflits et actions disciplinaires : Maintenir le cap du cours par tous les moyens nécessaires », AFS, RT4, Amiens, Juillet 2017 (avec Maxime Jouvenceau).

« Jokes about nazism 1936-1945 : when private humor becomes a state Affair », ESA (European Sociological Association), RN 11, Athènes, Septembre 2017.

« Varier les lieux et modes d’observation. Quelles conséquences sur les classes sociales ? » AFS, RT5, Juin 2015 (avec Guillaume Lejeune).

« Représentations et pratiques sexuelles genres dans une mobilisation ouvrière dans l’industrie automobile », AFSP, Paris, Juillet 2013.

« Gendered solidarity and gendered divisions in workers mobilization », LAWCHA, NY, Juin 2013.

« Joking about the genocide. Practices of remembering, forgetting or something else? » International conference, Alltagsgeschichte Transnational, Research Institute of Comparative History and Culture, Hanyang University, Seoul, April 2013.

« German schools and appropriation of nazi history », German Studies Association (GSA), Louisville, USA, oct. 2011.

« Grèves pour l’emploi : usages d’un imaginaire national et masculin dans le champ politico-médiatique français », 11e congrès de l’Association française de Science Politique (AFSP), Strasbourg, sept. 2011 (avec Fanny Touraille).

« De la RDA à l’Allemagne réunifiée : entre ruptures et continuités, temporalités plurielles et domination », 10e congrès de l’Association française de Science Politique (AFSP), Grenoble, sept. 2009.

« Families, memories, family memories : a sociological approach », Committee on family research, European Sociological Association (ESA), Oslo, 15-17 juin 2009 (avec Sibylle Gollac).

« Enquêter sur le savoir dans des écoles de banlieues et chez les « cancres » de la classe : attentes professorales, impasses et perspectives », Colloque international intitulé « Apprentissage et sens commun, concurrence des savoirs en contexte éducatif », Université de Picardie, Amiens, 15-17 octobre 2008.

« Micro-histoire et sociologie », MSH Sofia et EHESS Paris, Sofia, 29-30 novembre 2008.

« Constructions scolaires de la « foi démocratique » : Le passé nazi entre universalisation et diversité », atelier « mémoires, espace politique et intersubjectivité », Congrès de l’Association française de Sociologie des religions (AFSR), Paris, 4-5 février 2008.

« Cohorts, biographic life-stories, historical time and research dispositions : How does time influence research results ? » 1ère Table ronde internationale, sous la direction de Nonna Mayer et Andrew Appleton, AFSP, Toulouse 5 – 7 Sept. 2007, consultable en ligne : www.afsp.fr

« Se constituer, transmettre et recevoir une mémoire familiale », AFSP, Lyon, 14-16 septembre 2005 (avec Sibylle Gollac).

« Transmitting the memory of collective guilt and personal innocence: contradictory pictures of the Holocaust and the second world war in German post-war teaching », European Association of Social Anthropology (EASA), Vienne, 8-12 septembre 2004.

« Inter- and Intragenerational Memory Wars : German Reconstructions of National-Socialism and the Genocide », American Anthropology Association (AAA) à Chicago, Etats-Unis, 19-23 novembre 2003.

COM : Communications orales sans actes dans un congrès international ou national (32-sélection)

« Violences sexuelles dans la voile comme support et frein à une socialisation féministe », Journée d’étude « Socialisations sexuelles » des RT 28 et 50 de l’AFS, Ined, Campus Condorcet, 1e et 2 avril 2021.

« Alltagsgeschichte and feminism », Journée d’étude internationale Histoire du quotidien, Alltagsgeschichte, History of the everyday. Journée d’étude en mémoire à Alf Lüdtke, Université de Nanterre, juin 2019.

« Beyond memory. How to analyse memory practices in schools – or how to get rid of « memory » as a concept ». Colloque international du Georg Eckart Institut, Braunschweig, Février 2016.

« From Saint Jean de la Rivière to Chicago: Images of Work and Masculinities in a Global Fight for Work », Colloque « everyday stories. Thinking Alltagsgeschichte from a transnational perspective », Université de Tübingen, Juin 2015.

«  Loosing work in a male dominated industry: female experiences of redundancy and subsequent job search in southern France », conférence internationale, The value of women’s work: between the subjective and the economic, Florence, congrès international du Women, work and value network, octobre 2014.

 « Entre engagement politique et engagement familial. Genre et résistance à la crise chez les salarié-e-s licencié-e-s à Molex », congrès international de l’ASMCF, « la France et la crise », Nottingham, Grande Bretagne, 9-11 sept. 2010.

« Mémoire et concurrence dans la fratrie », Journée d’étude de l’ENS intitulé « se souvenir ensemble : les enjeux socio-politiques de la mémoire familiale », Paris, ENS, 19 octobre 2009.

« Mémoires du nazisme et langage », Colloque international du CEVIPOF intitulé « Politiques de mémoire en Allemagne », 10 avril 2009.

« Politiques de la mémoire du nazisme après la réunification allemande », Colloque international du AUF/Centre d’Etudes Européennes de SciencesPo/CEVIPOF/CRC Histoire comparée de la mémoire Université Laval, Quebec, EHESS, intitulée « Étatisation et politiques de la mémoire à l'est et au centre de l'Europe », Paris, 25 janvier 2008.

« Geschichten in und von Familien zu Beginn des 21. Jh.: ein Leipziger Beispiel zwischen Mikrogeschichte und Soziologie » (Familles et Histoires familiales au début du Xxe siècle: un exemple à Leipzig entre Micro-histoire et sociologie), Universität Erfurt, 11. novembre 2008.

 « Classes populaires et tactiques mémorielles dans des groupes d’adolescents », Centre d’histoire anthropologique de l’Université de Erfurt, Allemagne, 19 juin 2006.

 « Mémoire et famille comme concepts anthropologiques et sociologiques : Quelle utilité pour étudier la mémoire familiale ? », ENS/EHESS, Paris, 13 janvier 2005.

« Die Herstellung der Biographie im Gespräch. Zwischen Frankreich und Marokko, Künstlertum und Ausländerdasein. Auf der Gemeinsamen Suche nach Kohärenz im Lebenslauf. » (La construction biographique dans l’entretien. Entre la France et le Maroc, la vie artistique et celle d’étranger. A la recherche commune d’une cohérence biographique), MPI Göttingen, Allemagne, 30 juin 2005.

« ‘Les filles ne savent pas faire de l’histoire.’ Représentations sexuées dans l’enseignement de l’histoire en Allemagne. ENS, Paris, 03 juin 2004.

« Schulpolitik versus Klassenraumrealität: Zum Umgang mit der nationalsozialistischen Diktatur in zwei Ost- und zwei Westdeutschen Schulen im Vergleich.  » (politiques scolaires versus réalité des salles de cours : Du traitement du National-socialisme dans quatre écoles allemandes. Une comparaison Est-Ouest).Zentrum für Zeithistorische Forschung, Potsdam, Allemagne,13-14 octobre 2004.

« Ehescheidung und ambivalente Selbstwahrnehmung. Maghrebinische Frauen in Auxerre in den 1990ger Jahren. » (Divorce et perceptions du soi amibivalentes. Des femmes maghrébines à Auxerre dans les années 1990.), Université d’Erfurt, Allemagne, 23 octobre 2004.

« German post cold war memory battles : Resurgence or oblivion of the nazi past ? » Anthropology of Europe workshop, University of Chicago, Etats-Unis, 16 mai 2003.

Traductions de l’allemand en français (2) :

Alf Lüdtke, « La domination comme pratique sociale », Sociétés Contemporaines, n°99-100, 2015, p. 17-65. Original : Alf Lüdtke, « Herrschaft als soziale Praxis, Einleitung », in Lüdtke, Alf (Hg.), Herrschaft als soziale Praxis, Göttingen, Vandenhoek & Ruprecht, p. 9-63.

« Histoire comme science sociale, Entretien avec Alf Lüdtke par Alexandra Oeser », Sociétés contemporaines, n°99-100, déc. 2015, p. 169-191