Anthony Pregnolato | Doctorant

Ancien Membre
Centre Marc Bloch, Friedrichstraße 191, D-10117 Berlin
Email: pregnolato  ( at )  cmb.hu-berlin.de Tél: +49(0) 30 / 20 93 70700

Institution principale : Institut des Sciences sociales du Politique, Université Paris-Ouest Nanterre, E.D.D.S.P |

Biographie

Depuis 2013: Membre de l'axe "Violences urbaines" du réseau franco-allemand "Saisir l'Europe"

2012-2013 : Master 2 de Science Politique, spécialité Recherche, mention « Sociologie politique comparative », Université de Paris-Ouest Nanterre. Mention Bien. (Mémoire : Mention Très Bien)
Sujet de Mémoire : Les rébellions dans les cités. Les mobilisations contre les déviances policières violentes à Clichy-sous-Bois (2005-2012) ; sous la direction d'Abdellali Hajjat.

2011-2012 : Master 1 de Science Politique, spécialité Recherche, mention « Sociologie politique comparative », Université de Paris-Ouest Nanterre. Mention Bien
Sujet de Mémoire : Étude de la controverse autour de la candidature d’Ilham Moussaïd, candidate portant le hijab aux élections régionales de 2010 sur la liste du NPA-Vaucluse ; sous la direction d'Abdellali Hajjat

2009-2011 : Licence 2 et 3 de Science Politique, Université de Paris-Ouest Nanterre. Mention Assez Bien

2007-2009 : Licence 1 et 2 de Sociologie (mineure ethnologie), Université de Paris-Ouest Nanterre

2007 : Bac Littéraire

Fichier avec CV
Sujet de recherche

Présentation du sujet de thèse ici

Titre de la thèse
L'espace des rébellions urbaines. Socio-histoire des mobilisations contre les déviances policières violentes en France et en Belgique ( années 1970 à nos jours).
Résumé de la thèse

Depuis le début des années 1970, l’Europe occidentale connaît une succession ininterrompue de rébellions urbaines, principalement en France, en Grande-Bretagne et dans une moindre mesure en Belgique, dont l’intensité, la localisation et le profil des acteurs varient en fonction des situations nationales. La plupart des sociologues et politistes s'accordent pour dire que les rébellions urbaines ont quasi-systématiquement pour point de départ une déviance policière violente, signe des rapports conflictuels entre la police et les « jeunes des cités ». Par ailleurs, des actions collectives non-violentes contre les déviances policières peuvent apparaître pendant ou après les rébellions urbaines : marches, sit-in, associations, actions en justice, etc. Toutefois, peu de travaux se sont intéressés à la question des mobilisations contre les déviances policières. Il s'agit pour nous de prendre au sérieux cette relation conflictuelle et d'analyser ces rébellions urbaines comme des mobilisations contre les déviances policières violentes. Aussi, nous interrogerons l'opposition entre la « révolte proto-politique » et la révolte proprement politique, en étudiant le passage de l'usage de la violence à l'usage d'un mode d'action non-violent, ou la coexistence des deux modes d'actions. L’objectif de notre thèse consiste à apporter un nouveau regard sociologique sur les rébellions urbaines en réalisant une socio-histoire des mobilisations contre les déviances policières violentes en France et en Belgique, susceptible de mettre en avant les conditions de possibilité des rébellions urbaines et du passage à des mobilisations « légitimes » d’individus victimes de discriminations et de déviances policières violentes.
Une étude configurationnelle nous permettra de saisir les dynamiques des rébellions urbaines et des mobilisations en interrogeant le comment plutôt que le
pourquoi. Nous tenterons ainsi de mettre à jour l'espace social et les relations d'interdépendances entre les différents acteurs en jeu (population, policiers, associations, militants, élus, avocats, etc.) afin de comprendre les conditions de possibilité des déviances policières violentes, des rébellions urbaines et des mobilisations non-violentes contre les déviances policières violentes.

Directeur de thèse
Pascale Laborier et Abdellali Hajjat
Organisation de manifestations

2013 : Membre du comité d'organisation de la Journée d'étude du 21 novembre 2013 à l'ENS de Cachan intitulée : « L'État réactif : acteurs, politiques et temporalités de l'urgence ».

Divers

Communications
2014 :
- "Socio-histoire des mobilisations contre les déviances policières violentes : quels apports de l'enquête de terrain ?" ; groupe de travail "Approches contemporaines et comparées en sciences sociales", Centre Marc Bloch, 11 décembre 2014

- "Les rébellions urbaines et les mobilisations contre les déviances policières violentes: quelles perspectives d'analyse comparative entre la France et la Belgique ?" ; journée des Doctoriales de l'Institut des sciences sociales du politique, Paris Ouest Nanterre, 28 novembre 2014

Activités

2011-2012 : Participation à l’enquête collective SPEL sur le traitement de la campagne présidentielle 2012 (collecte et analyse des données), sous la direction de Christophe Le Digol et d’Abdellali Hajjat.