Eleftheria-Theodora Koutsioumpa | Doctorante boursière

Mobilités, Migrations, Recomposition des espaces
Centre Marc Bloch, Friedrichstraße 191, D-10117 Berlin
Email: eleftheriatheodora.koutsioumpa  ( at )  sciencespo.fr Tél: +49(0) 30 / 20 93 70700

Institution principale : Université Sorbonne Paris Nord | Discipline : Sociologie |

Biographie

Eleftheria (Elith) Koutsioumpa, est doctorante en sociologie à l’Université Sorbonne Paris Nord depuis octobre 2021. Elle est doctorante associée au Centre Marc Bloch depuis avril 2022. Ayant obtenu son licence de Science Politique à l'Université d'Athènes en 2017, elle a continué ses études de Master en Politique Comparée à Sciences Po Paris (2019-2021). Son travail de thèse se focalise sur la (re)socialisation politique des réfugiés passés par des camps frontaliers grecs et actuellement installés à Paris et à Berlin. Ce travail est inspiré de son enquête dans le camp de Moria à Lesbos, en 2020-2021, où elle a étudié les processus de la resocialisation politique et de la construction de la catégorie sociale du "réfugié" dans les camps européens.

Bourse

Thèse financée par l'Institut Convergences Migrations - ICM. Le séjour de recherche au Centre Marc Bloch pour la période juillet-septembre 2023 est financé par l'aide doctorale partielle  pour un séjour de recherche de CIERA.

Titre de la thèse
Après les camps. Les effets socialisateurs de long terme de l’expérience des camps frontaliers Grecs pour les réfugiés réinstallés en Europe
Résumé de la thèse

Depuis 2015, les hotspots/centres d’accueil et d’identification (RIC) des îles frontalières grecques sont devenus des lieux de blocage prolongé pour les réfugiés, permettant des processus de resocialisation (politique). Alors que la plupart des études sur la (re)socialisation dans les camps de réfugiés se concentrent sur la transformation de leur identité nationale et sur une observation synchrone des camps, cette thèse étudie la vie des réfugiés « après les camps ». A partir d’une approche qualitative et comparative, comprenant des entretiens biographiques et approfondis et des observations participantes de la vie quotidienne des réfugiés « encampés », maintenant réinstallés à Paris et Berlin, ce projet met l’accent sur les effets socialisateurs à plus long terme de l’expérience des camps de réfugiés et plus précisément sur leur identification sociale en tant que réfugiés, sur la construction (ou non) d’un nouveau groupe social, ainsi que sur leurs attitudes et leurs comportements envers les autres réfugiés, l’Etat du pays d’accueil et la population locale. 

Institution de la thèse
Université Sorbonne Paris Nord
Directeur de thèse
Antoine Pécoud, Co-directrice: Florence Haegel

Après les camps. Les effets socialisateurs de long terme de l’expérience des camps frontaliers Grecs pour les réfugiés réinstallés en Europe

Depuis 2015, les hotspots/centres d’accueil et d’identification (RIC) des îles frontalières grecques sont devenus des lieux de blocage prolongé pour les réfugiés, permettant des processus de resocialisation (politique). Alors que la plupart des études sur la (re)socialisation dans les camps de réfugiés se concentrent sur la transformation de leur identité nationale et sur une observation synchrone des camps, cette thèse étudie la vie des réfugiés « après les camps ». A partir d’une approche qualitative et comparative, comprenant des entretiens biographiques et approfondis et des observations participantes de la vie quotidienne des réfugiés « encampés », maintenant réinstallés à Paris et Berlin, ce projet met l’accent sur les effets socialisateurs à plus long terme de l’expérience des camps de réfugiés et plus précisément sur leur identification sociale en tant que réfugiés, sur la construction (ou non) d’un nouveau groupe social, ainsi que sur leurs attitudes et leurs comportements envers les autres réfugiés, l’Etat du pays d’accueil et la population locale.