Emma Barrett Fiedler | Chercheuse associée

Mobilités, Migrations, Recomposition des espaces
Centre Marc Bloch, Friedrichstraße 191, D-10117 Berlin
Email: emma_maeve  ( at )  hotmail.fr Tél: +49(0) 30 / 20 93 70700

Discipline : Anthropologie |

Biographie

Après avoir fait ses études de master en Allemagne (Institut d'Ethnologie et de Philosophie de Halle), Emma Barrett Fiedler a obtenu un contrat doctoral à l'Université Aix-Marseille afin de mener son doctorat en anthropologie au sein de l'IDEAS (Institut d'Ethnologie et d'Anthropologie Sociale, Maison Méditerranéenne des Sciences de l'Homme). Sa thèse, soutenue en juin 2023, s'intitulait "Retour à la nostalgie. Administration des étrangers réguliers et subjectivations en exil". Ses travaux s’inscrivent dans le champ de l’anthropologie des migrations en s'intéressant à leurs conséquences psycho-affectives, ou à ce que l’on peut appeler la nostalgie "migratoire" et l’expérience subjective de l’exil, largement exacerbées aujourd'hui par le visage de l'administration des étrangers en Europe et pourtant relativement peu étudiées dans le champ des études migratoires contemporaines. 

Ses recherches s’orientent vers une anthropologie générale de la nostalgie, au-delà des seules conséquences psycho-affectives de la migration : elle s’intéresse également à ses formes "stationnaires", qui ne nécessitent pas de déplacement dans l’espace, en la recentrant sur le rapport qu’entretiennent les sujets avec le passage du temps. Son programme de recherche pour les années à venir se décline autour de trois effondrements et expériences vécues de disparition : la mémoire juive germanique, celle de l’Allemagne socialiste en RDA, et la nostalgie environnementale de la Nature. 

Chercheuse postdoctorante associée au Centre Marc Bloch (Pôle 2 "Migrations, Mobilités et Recompositions sociales") depuis septembre 2024, elle a obtenu plusieurs financements internationaux (CIERA, IFRA-SHS, IC Migrations) afin de mener son projet de recherche actuel, situé en espace germanique. Intitulé « Sur les pas des ancêtres. Revenir, mémoire et nostalgie d’israéliens d’ascendance germanique : Berlin et Vienne en regards », celui-ci se voit financé jusqu'en novembre 2025 par une bourse de recherche du CNRS, dans le cadre du programme SALTO "d'échange franco-allemand stratégique et de partenariat d'excellence scientifique" avec la Max-Planck Gesellschaft. Tout en menant ses recherches de terrain à Berlin, elle sera ainsi rattachée à l'Institut Max-Planck de Göttingen pour l'étude de la diversité religieuse et ethnique. 

 

 

 

Chercheuse postdoctorante associée au Centre Marc Bloch (Pôle 2 "Migrations, Mobilités et Recompositions sociales") depuis septembre 2024, Emma Barrett Fiedler a obtenu plusieurs financements internationaux (CIERA, IFRA-SHS, IC Migrations) afin de mener son projet de recherche actuel, situé en espace germanique. Intitulé « Sur les pas des ancêtres. Revenir, mémoire et nostalgie d’israéliens d’ascendance germanique : Berlin et Vienne en regards », celui-ci se voit financé jusqu'en novembre 2025 par une bourse de recherche du CNRS, dans le cadre du programme SALTO "d'échange franco-allemand stratégique et de partenariat d'excellence scientifique" avec la Max-Planck Gesellschaft. Tout en menant ses recherches de terrain à Berlin, elle sera ainsi rattachée à l'Institut Max-Planck de Göttingen pour l'étude de la diversité religieuse et ethnique.

Après avoir fait ses études de master en Allemagne (Institut d'Ethnologie et de Philosophie de Halle), Emma Barrett Fiedler a obtenu un contrat doctoral à l'Université Aix-Marseille afin de mener son doctorat en anthropologie au sein de l'IDEAS (Institut d'Ethnologie et d'Anthropologie Sociale, Maison Méditerranéenne des Sciences de l'Homme). Sa thèse, soutenue en juin 2023, s'intitulait "Retour à la nostalgie. Administration des étrangers réguliers et subjectivations en exil". Ses travaux s’inscrivent dans le champ de l’anthropologie des migrations en s'intéressant à leurs conséquences psycho-affectives, ou à ce que l’on peut appeler la nostalgie "migratoire" et l’expérience subjective de l’exil, largement exacerbées aujourd'hui par le visage de l'administration des étrangers en Europe et pourtant relativement peu étudiées dans le champ des études migratoires contemporaines. 

Ses recherches s’orientent vers une anthropologie générale de la nostalgie, au-delà des seules conséquences psycho-affectives de la migration : elle s’intéresse également à ses formes "stationnaires", qui ne nécessitent pas de déplacement dans l’espace, en la recentrant sur le rapport qu’entretiennent les sujets avec le passage du temps. Son programme de recherche pour les années à venir se décline autour de trois effondrements et expériences vécues de disparition : la mémoire juive germanique, celle de l’Allemagne socialiste en RDA, et la nostalgie environnementale de la Nature. 

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