Dr. Jérémy Geeraert | Chercheur associé

Ancien Membre
Mobilités, Migrations, Recomposition des espaces
Centre Marc Bloch, Friedrichstraße 191, D-10117 Berlin
Email: geeraert.j  ( at )  gmail.com Tél: 0049 176 37944288

Institution principale : Paris 13 - IRIS Institut de Recherche Interdisciplinaire sur les enjeux Sociaux (Paris 13, EHESS, INSERM, CNRES) UMR 8156 | Position : Chercheur post-doc au Cesdip Chercheur associé à l'institut d'ethnologie européenne de l'université Humboldt Chercheur associé au Centre Marc Bloch | Discipline : Sociologie |

Biographie

Jérémy Geeraert est sociologue, spécialisé en santé et en migration. Il a fait ses études de sociologie et de sciences sociales à l'université Paris René Descartes et à l'EHESS/Paris 13. Il a soutenu sa thèse en sociologie en octobre 2017 à l'université Paris 13 sur le sujet de l'accès aux soins des personnes éloignées du système de santé en prenant l'exemple des Permanences d'accès aux soins de santé à l'hôpital public. Il a été chargé d'enseignement à l'université Paris 13 et à la Humboldt dans le département d'ethnologie européenne. Il a été dotorant associé au Centre Marc Bloch entre 2014 et 2017.

Entre 2018 et 2021, Jérémy a poursuivi ses recherches dans le cadre d'un postdoctorat au Centre Marc Bloch et à l'institut d'ethnologie européenne de l'université Humboldt au cours duquel il s'est intéressé dans une démarche comparative à l'accès aux soins des étrangers au statut de séjour précaire en France et en Allemagne. 

Depuis 2021, il mène une recherche dans le cadre du projet de recherche européen "CrimScapes : Navigating citizenship through European landscapes of criminalisation" sur la criminalisation des activités de sauvetage en mer dans la méditerranée et d'aide à la migration à la frontière franco-italienne.

Fichier avec CV
Bourse
  • Contrat de recherche post-doctorale de Norface (Horizon 2020) dans le projet de recherche CrimScapes (02/2021-11/2024)
  • Bourse de recherche postdoctorale de la fondation Alexander von Humboldt (02/2020 - 02/2021)
  • Bourse de recherche postdoctorale de la Fondation Fritz Thyssen (11/2019 - 02/2020)
  • Bourse de recherche postdoctorale du Sénat de Berlin (10/2018 - 07/2019)
  • Bourse postdoctorale de courte durée du Centre Marc Bloch (08/2018  - 09/2018)
  • Boursier fin de thèse au Centre Marc Bloch (02/2016 - 06/2016)
  • Lauréat du premier appel à projets du Centre Virchow-Villermé de santé publique Paris-Berlin (20 000 €) (01/2015 - 06/2015)
  • Contrat doctoral et monitorat à l’université Paris 13 – Nord (10/2011 - 10/2014)
Sujet de recherche

Sociologie de la santé ; Accès aux soins et aux droits en matière de santé ; Sociologie des organisations ; Sociologie de l’immigration ; Anthropologie des pratiques administratives ; Sociologie des inégalités ; Discriminations et ségrégations dans le domaine de la santé ; Inégalités sociales de santé ; Question sociale ; Criminalisation; Sauvetage en mer 

Titre de la thèse
L’accès aux soins des populations démunies. Le traitement de la question sociale à l’hôpital public au début du XXIe siècle.
Résumé de la thèse

Ce travail porte sur l’étude du traitement de la question sociale dans le domaine de la santé à l’hôpital public au prisme des rapports de pouvoir et de l’organisation du système de santé. Ainsi, l’enquête sociologique a porté sur les Permanences d’accès aux soins de santé (PASS) présentes au sein d’hôpitaux publics en France et dont l’accès est réservé aux personnes éloignées du système de santé, dont le cas emblématique est celui de l’étranger sans papier.
La méthode a consisté à combiner des éléments sociohistoriques et une enquête empirique qui s’est déroulée sur trois années auprès de seize PASS implantées dans huit villes et au sein d’organismes en lien avec elles, telles des associations ou encore les tutelles institutionnelles. Des observations et des entretiens semi-directifs auprès de professionnels ont été réalisés (n=40).
D’abord, l’étude de la généalogie de la question sociale en santé en France montre comment s’est progressivement constitué à la fin du xxe siècle un espace du soin de la précarité visant à prendre spécifiquement en charge des groupes sociaux parmi les plus défavorisés. Cet espace de soin spécifique a connu une institutionnalisation dans le système hospitalier public français au cours des années 1990, s’inscrivant à la fois dans le champ de la santé publique et dans celui de la lutte contre l’exclusion. Il remplit des objectifs (bio-)politiques multiples : lutter contre l’exclusion sociale, garantir un droit à la santé, protéger la santé de la population générale. En second, l’étude des PASS dans l’organisation hospitalière conclut à leur mise en difficulté par les deux modèles dominants concurrents (spécialisation technique et néo-managérial). Face à cette situation, diverses stratégies (d’adaptation et d’autonomisation) sont déployées par différents acteurs à l’intérieur et à l’extérieur de l’hôpital. Enfin un troisième résultat relève de l’analyse des catégories de patients produites lors des interactions avec les professionnels des PASS. Elle met en lumière le rôle qu’elles jouent dans la stratification du système de santé à ses marges les plus basses. Les patients sont ainsi séparés en groupes plus ou moins légitimes selon des critères de citoyenneté et de solvabilité auxquels sont attribuées des valeurs de la vie différenciées. Cela se caractérise dans le quotidien des PASS, par une tension permanente entre inclusion et exclusion du patient et une distribution différenciée des soins. Un gouvernement individualisé et flexible permet de poursuivre dans un tel contexte la multiplicité des objectifs (bio-)politiques.

Mots clés : accès aux soins, organisation hospitalière, question sociale, précarité, biopolitique, étrangers irréguliers

Institution de la thèse
University Paris 13
Directeur de thèse
Marie Jaisson, Professeure des université, U Paris 13, directrice adjointe de la MSH Nord
Projets

2021-2024

Projet postdoctoral à l’intérieur du projet de recherche européen CrimScapes. Responsable de la recherche empirique française portant sur la criminalisation de l’aide à la migration avec une focale sur la criminalisation du sauvetage en mer et en montagne. Responsable scientifique pour la partie française : Mathilde Darley. Responsable scientifique : Prof. Beate Binder.

2018-2022

Projet postdoctoral : « Gesundheit: Zugang und Ausschluss. Soziale Stratifikation im Gesundheitssystem und Migrationspolitik » sur les interactions entre politiques de santé et politiques migratoires en Allemagne.

Accueilli à l’Institut d’ethnologie européenne de l’université Humboldt, Berlin et financé par la Fondation Alexander von Humboldt, la fondation Fritz Thyssen et le Sénat de Berlin

2019-2020

Membre du groupe de travail germano-américain « Migration and Health across Borders: Transatlantic Perspectives in International Affairs », financé par le DAAD et porté par Seth Holmes (associate professor UC Berkeley) et Emily Mendenhall (Associate professor, Georgetown University). Networking et projet de publication à l’occasion de trois rencontres à Berlin et Washington.

Janvier 2015 - décembre 2015

Projet de recherche « Le social à l’hôpital au XXIe siècle. L’accès aux soins des populations démunies et sans couverture sociale en France et en Allemagne », financé par le Centre Virchow Villermé (SPC). Rédaction d’articles, fin de thèse et organisation d’une conférence franco- allemande en sciences sociales sur l’accès aux soins à l’automne 2015.

2014-2015

Partenaire du projet de recherche international sur « La ségrégation et ses figures actuelles. Retentissements et défis dans les pratiques professionnelles » porté par Élise Pestre et le professeur Fethi Benslama du CRPMS de l’université Paris 7 et la professeure Perla Zelmanovitch de la FLACSO Argentina.

Financement de mobilité internationale obtenu auprès de Sorbonne Paris Cité (8 000 €) pour une mobilité conjointe avec Élise Pestre en décembre 2014 à la FLASCO Argentina pour rencontrer l’équipe partenaire et intervenir à une conférence au sein du laboratoire Psicoanalisis y practicas socio-educativas (Psychanalyse et pratiques socio-éducatives).

Organisation de manifestations
  • Organisation avec Carmen Grimm (Université Humboldt) et Mathilde Darley (CNRS) d’un séminaire thématique « Genealogical perspective on criminalisation and figure of crime », Cesdip (online), 27 mai, 11 et 14 juin 2021
  • Organisation avec Ayse Yuva d’une Table ronde « Institutional racism in our universties. Scholar perspectives and research news », Centre Marc Bloch, 23 janvier 2020
  • Porteur du projet et membre du comité d’organisation de la journée d’études « Accès aux soins des populations démunies en France et en Allemagne » / « Zugang zur medizinischen Versorgung für prekäre Bevölkerungsgruppen in Frankreich und in Deutschland », Centre Marc Bloch (Berlin), 22 janvier 2016
  • Membre du comité d’organisation de la journée de doctorants avec Céline Gabarro, Marjorie Gerbier-Aublanc, Caroline Izambert, Pascal Martin et Simeng Wang.« Santé-Précarité » financée par le Campus Condorcet, l’IRIS, l’URMIS et l’école doctorale Erasme, EHESS, 6 juin 2014.
Activités

Depuis septembre 2014
Participation au groupe de travail « Action publique et circulation des savoirs » au Centre Marc Bloch à Berlin.

Février 2014-décembre 2014
Participation au groupe de travail « Migration, Territoires, Sociétés » au Centre Marc Bloch à Berlin.

Depuis septembre 2012
Co-animateur du groupe de travail de jeunes chercheur-e-s en sciences sociales « Santé et précarité ». Porteur du projet (financement du Campus Condorcet) d’une journée d’étude sur le thème « santé-précarité », prévue pour juin 2014

CrimScapes. Navigating citizenship through European landscapes of criminalisation

Mein postdoktorales Forschungsprojekt fragt in einer vergleichenden Perspektive nach den gesellschaftlichen Funktionen der unterschiedlichen Strategien, wie der sozialen Frage im französischen wie im deutschen Gesundheitssystem begegnet wird. Wie ist das Paradox zu erklären, dass es in beiden Ländern ein anerkanntes Menschenrecht auf Gesundheit gibt, gleichzeitig prekarisierte Migrantengruppen von Gesundheitsrechten formal und informell ausgeschlossen werden? Ist eine Analyse der auftretenden Spannungen zwischen diesen inklusiven und exklusiven Ideen hier aufschlussreich? Meine Arbeit bringt an dieser Stelle die These einer Stratifizierung des Randes des Gesundheitssystems ins Spiel – eine Stratifizierung, die die am stärksten prekären Menschen in verschiedene Gruppen mit qualitativ wie quantitativ unterschiedlichem Zugang zur Gesundheits(grund)versorgung verteilt. Der Vergleich zwischen den beiden Länder hat dabei zwei Ziele im Blick. Das erste ist die Suche nach gemeinsamen und strukturellen Mechanismen, die die unterschiedlichen Funktionen dieser Stratifizierung erklären. Das zweite ist ein besseres Verständnis lokaler Unterschiede. Dieses Projekt baut auf einer Dissertationsarbeit (2011-2017) über den Zugang zur medizinischen Versorgung in französischen öffentlichen Krankenhäusern von Personen am Rand des Gesundheitssystems auf. Das aktuelle Projekt will diese Arbeit um eine vergleichende Perspektive ergänzen.

Seit den 80ern zeichnen sich unsere westlichen Gesellschaften durch die strukturelle Verankerung der Krise des Sozialstaates (Bezes, 2009), die soziale Stigmatisierung sowie die legale Verringerung (bis hin zum Ausschluss) von Sozialleistungen und Aufenthaltsmöglichkeiten bestimmter migrantischer Gruppen in prekären Lebenslagen aus (Geeraert, 2017a). Daraus folgend hat die Prekarisierung dieser Gruppen im sozialen Raum immer weiter zugenommen. Diese Entwicklung stellt die soziale Frage neu in den Raum: Welche Lösungen finden heutige Gesellschaften für die Gefahr der Destabilisierung der sozialen Ordnung durch zunehmende Ausschlussrisiken für Gruppen an ihrem sozialen Rand (Castel, 1995)? Wie zeigen sich die Prozesse in den verschiedenen Bereichen und Institutionen unserer modernen Gesellschaften? Für eine detaillierte Analyse scheint sich das Feld der Gesundheitsversorgung anzubieten, weil hier Beschränkungen/Schwierigkeiten des Zuganges, in diesem Falle zu medizinischer (Grund)Versorgung für die am meisten benachteiligten Gruppen deutlich zu Tage treten. Auftreten können Probleme hier in den verschiedensten Formen: im Verzicht auf medizinische Leistungen (Desprès, 2013) oder in der Nichtinanspruchnahme auf gesundheitliche Rechte (Kerleau, 2012), in sozialen Ungleichheiten im Gesundheitswesen (Aïach, 2010), in der qualitativen Stratifizierung der medizinische Versorgung (Boltanski, 1971 et Fischer, 1984) sowie in Diskriminierungen gegen bestimmte ethnische und soziale Minderheiten (Fassin et al., 2006 et Gabarro, 2012) etc. 
Um einer Verstärkung der Ausgrenzung im Gesundheitswesen (und deren dramatischer Folgen für die oder den Einzelnen) zu verhindern, haben sich in dieser Zeitraum nichtstaatliche Initiativen entwickelt. In Frankreich etablierten sich aus zivilgesellschaftlichem, oft politischem Engagement heraus seit den 80ern humanitäre Einrichtungen und kostenlose Kliniken. Diese Strukturen wurden in den 90ern institutionalisiert: 1998 konnten die ersten, sogenannten PASS (Permanence d’Accès aux Soins de Santé), »Stationen für den Zugang zur medizinischen Versorgung« – per Gesetz vorgeschrieben  – eingerichtet werden. Diese speziellen, staatlich finanzierten Stationen, die es in vielen öffentlichen und einigen privaten Krankenhäusern gibt, sind auf die psychosoziale und medizinische Betreuung von Patient_Innen ohne Krankenversicherung spezialisiert und behandeln hauptsächlich illegalisierte Migrant_Innen (Geeraert, 2017a und 2015). In Deutschland dagegen hat eine derartige Institutionalisierung einer humanitären Grund-Gesundheitsversorgung nie stattgefunden. Die Versorgung krankenversicherungslose Menschen ist hierzulande fast ausschließlich privaten Initiativen der Zivilgesellschaft (Castañeda, 2013) überlassen. Die wenigen existierenden Angebote staatlicherseits bleiben in den konkreten Situationen oft theoretisch, da Meldepflicht illegalisierter Migrant_Innen an den Ausländerbehörden haben (Mylius et. al., 2011).
Mein postdoktorales Forschungsprojekt fragt in einer vergleichenden Perspektive nach den gesellschaftlichen Funktionen der unterschiedlichen Strategien, wie der sozialen Frage im französischen wie im deutschen Gesundheitssystem begegnet wird. Wie ist das Paradox zu erklären, dass es in beiden Ländern ein anerkanntes Menschenrecht auf Gesundheit gibt (Pestalozza, 2007; Chimienti und Solomos, 2016) und gleichzeitig prekarisierte Migrantengruppen von Gesundheitsrechten formal und informell ausgeschlossen werden? Ist eine Analyse der auftretenden Spannungen zwischen diesen inklusiven und exklusiven Ideen hier aufschlussreich? Meine Arbeit bringt an dieser Stelle die These einer Stratifizierung des Randes des Gesundheitssystems ins Spiel – eine  Stratifizierung, die die am stärksten prekären Menschen in verschiedene Gruppen mit qualitativ wie quantitativ unterschiedlichem Zugang zur Gesundheits(grund)versorgung verteilt. Der Vergleich zwischen den beiden Länder hat dabei zwei Ziele im Blick: Zunächst soll nach gemeinsamen, strukturellen Mechanismen gesucht werden, die die unterschiedliche Funktionen dieser Stratifizierung erklären (Ziel 1). Meine Annahme ist, dass die Gesundheitsversorgung krankenversicherungsloser Menschen drei widersprüchlichen, gesellschaftlichen Hauptaufgaben entspricht: 1) dem Schutz der Gesamtbevölkerung vor Infektionskrankheiten und gesundheitlichen Gefahren (gesundheitspolizeiliche Funktion); 2) dem Schutz des biologischen Lebens nach dem Prinzip der Biolegitimität (der "heilige Wert" des Menschenleben in westlichen Gesellschaften, Fassin et. al., 2001); 3) der Reproduktion einer ungleichen sozialen Ordnung (in der die Stratifizierung des Gesundheitssystems dazu tendiert, die differenzierte Positionen der Einzelnen hierarchisch zu befestigen). Weiterhin geht es um ein besseres Verständnis lokaler Unterschiede (Ziel 2). Warum hat in Frankreich eine Institutionalisierung und Verstaatlichung der gesundheitlichen Versorgung für krankenversicherungslose Menschen stattgefunden, während dieser Bereich in Deutschland hauptsächlich von der Zivilgesellschaft getragen wird? Was bedeutet dieser Unterschied konkret für den Zugang zur medizinischen Versorgung Menschen ohne Krankenversicherung? Diese Fragen führen zu einer Analyse der Konsequenzen dieser Unterschiede: Wie konnte einen sozialer Raum "der Medizin der Prekarität" entstehen und was sind seine Eigenschaften? Wie (und warum) unterscheiden sich diese Räume in den heutigen französischen und deutschen Gesellschaften?
Über Theorie und Empirie hinaus liegt im deutsch-französisches Vergleich auch das Potential, Erkenntnisse darüber zu gewinnen, wie sich Ungleichheiten und Ausgrenzungsmechanismen im Gesundheitssystem strukturell vermeiden lassen.
Forschungsstand
Dieses Projekt baut auf einer Dissertationsarbeit (2011-2017) über den Zugang zur medizinischen Versorgung in französischen öffentlichen Krankenhäusern von Personen am Rand des Gesundheitssystems auf. Hier habe ich mit einem Fokus auf Machtverhältnissen und die Organisation des Gesundheitssystem erforscht, wie die soziale Frage im Gesundheitswesen in Frankreich am Beispiel der »Stationen für den Zugang zur medizinischen Versorgung« (PASS) behandelt wird (siehe oben). Meine Methode kombiniert einen soziohistorischen Ansatz und eine empirische Forschung, die über drei Jahre in 16 verschiedenen PASS-Einrichtungen stattgefunden hat. Gesundheitsbehörden und humanitäre Einrichtungen, die eine direkte Verbindung zu PASS haben, wurden ebenso betrachtet (siehe unten den Methoden Teil). 
Die Arbeit teilt sich in drei Abschnitte. Der erste Teil erzählt in einem foucaultschen Ansatz die Genealogie der sozialen Frage im Gesundheitsfeld. Es zeigt sich, wie sich einen Raum der "Medizin der Armut" schrittweise am Ende des zwanzigsten Jahrhunderts konstituiert hat, – ein Raum, der sich ausschließlich der Behandlung sozialer Gruppen der am meisten unterprivilegierten Menschen widmet. Dieser wurde im Laufe der 90er Jahren innerhalb des Gesundheitswesen institutionalisiert und hat sich in den Feldern von Public Health sowie der Sozialpolitik allgemein verankert. Mein zweiter Teil erforscht die PASS innerhalb der Krankenhausorganisation und kommt zum Schluss, dass sie sich durch die zwei vorherrschenden Organisationsmodelle (der technischen Spezialisierung und der Neoliberalisierung) dauerhaft in einer ausgesprochen schwachen Position befinden. Letztlich analysiert mein dritter Teil Patientenkategorien, die während der Interaktionen mit den PASS-Angestellten hergestellt werden. Diese Kategorien bringen ans Licht, welche Rolle PASS in der Stratifikation des Gesundheitssystems spielt. Die Patient_Innen werden von PASS-Angestellten je nach Aufenthaltsstatus und Zahlungsfähigkeiten in mehr oder weniger legitime Gruppen verteilt, die wiederum mehr oder weniger Ansprüche auf medizinische Behandlung und Medikamente haben. Eine Folge daraus ist die täglich neue Produktion einer Kategorisierung unterschiedliche Werte des Lebens durch eine Spannung zwischen Inklusion und Exklusion und eine differenzierte Verteilung der Pflege. Eine individualisierte und flexibilisierte Art des Regierens (in Foucaultschem Sinne) ermöglicht in diesem Kontext die Realisierung vielfältiger biopolitische Ziele. 
Diese Ergebnisse der Analyse der Situation in Frankreich sind die Grundlage für die Fortsetzung dieser Forschung in einer vergleichenden Perspektive im deutschen Raum. Es gibt hier mehrere Vorteile einer vergleichenden Studie. Die französische Erhebung hat gezeigt, dass die Konstruktion eines sozialen Raums der "Medizin der Prekarität" in einem nationalen Kontext stattgefunden hat und auf die Betreuung illegalisierter Migrant_Innen fokussiert hat. Mein Vorhaben hinterfragt die Natur dieses Raums in Deutschland und wie er entstanden ist. Unterschiedliche gesundheitspolitische Traditionen führen historisch zu unterschiedlichen gesellschaftlichen und gesundheitspolitischen Fragen. Das Bismarcksche System in Deutschland, das hauptsächlich auf einem Krankenversicherungssystem beruht und das gemischte französische System, welches Krankenversicherungssystem und Hilfeprinzipien kombiniert, beruhen auf unterschiedlichen Verständnissen von Solidarität unterprivilegierten Menschen gegenüber. Das Bestreben zu mehr Inklusion aller Versicherten betont in beiden Gesundheitssystemen (mit der Krankenversicherungspflicht in Deutschland und der "Allgemeinen Grundversicherung" — CMU, Couverture Maladie Universelle — in Frankreich) die gegensätzliche Tendenz der Ausgrenzung prekarisierter migrantischer Gruppen, die in den beiden Länder deutlich zu sehen ist. Diese Entwicklung drückt sich in den zwei Ländern allerdings sehr unterschiedlich aus. In Frankreich wurde bereit im Jahr 2000 — und zusätzlich zur PASS Gründung 1998 — eine »Staatliche Medizinische Sozialhilfe« (Aide Médicale d’État – AME) eingeführt, die speziell nur für illegalisierte Menschen eingeführt wurde und ihr Grundbedürfnis medizinischer Versorgung zunächst einmal anerkennt. Gleichzeitig werden migrantische Gruppen unter den am meisten Benachteiligten durch eine zunehmende Komplexität des Zugangs zu Krankenversicherung und medizinischer Sozialhilfe sowie diskriminierende Praxen innerhalb des  öffentlichen Gesundheitssystem weiterhin ausgegrenzt (Geeraert, 2014, 2017a und 2017b). In Deutschland ist die Lage anders, da es nie zu einer Konkretisierung eines Rechts auf medizinische Versorgung für illegalisierte Menschen gekommen ist. Das hat zur Folge, dass Betroffene selbst im ernsten Krankheitsfalle auf eine Behandlung durch öffentliche Einrichtungen verzichten müssen, da sie zu befürchten haben, darauf hin angezeigt und abgeschoben zu werden (Mylius et. al., 2013). Wenn sie (wie die meisten Betroffenen) notwendige medizinische Versorgung nicht selbst bezahlen können, bleiben ihnen allein humanitäre Gesundheitseinrichtungen und inoffizielle Netzwerke engagierter Ärztinnen- und Ärzte. Das geplante Projekt wird den Einfluss dieser Unterschiede erforschen, insbesondere in ihren Auswirkungen auf die soziale Konstruktion legitimer und illegitimer Patient_Innenkategorien sowie ihrer Inklusion/Exklusion in das oder aus dem Gesundheitswesen. Schließlich – und trotz der scheinbar sehr unterschiedlichen Behandlung von Migrant_Innen ohne Krankenversicherung in den beiden Gesundheitssystemen, verfolgt das Forschungsvorhaben die Hypothese, dass systematische wie situative Ähnlichkeiten, sowohl im Profil und den Motiven der Akteur_Innen im Raum der "Medizin der Prekarität", als auch in der Organisation, in den spezifischen gesundheitliche Praxen und Vorstellungen, die diesem Raum eine transnationale Dimension zuschreibt. 
Methode und Durchführung der Forschungsarbeit
Wie bereits erwähnt ist dieses postdoktorale vergleichende Projekt die Fortsetzung einer abgeschlossene Doktorarbeit. Das bedeutet, dass die französische Feldforschung schon abgeschlossen ist. Die deutsche Feldforschung, die hauptsächlich in Berlin stattfinden wird, wird den bereits angewandten Methoden folgen, was für sicheres und vertrauenswürdiges Analysematerial sorgt. Das Forschungsmaterial, das bereits während der Promotion in Frankreich gesammelt werden konnte, besteht aus:
43 Leitfaden-Interviews mit unterschiedlichen PASS-Angestellten (Ärzte_Innen, Sozialarbeiter_Innen, Krankenpfleger_Innen), Mitglieder von Krankenhausdirektionen und Angestellten von Gesundheitsbehörden.
2 ethnographische Monografien in PASS (Beobachtungen auf Alltagsbasis sowie Interviews, beides über längere Zeit). 
Beobachtungen in PASS (in ärztlichen und sozialarbeiterischen Sprechstunden sowie im Wartezimmer) und in einem PASS-Angestellten-Kollektiv.
Beobachtungen in einem humanitären Gesundheitszentrum und bei Treffen eines Netzwerkes von NGOs, die für den Zugang zur medizinischen Versorgung für prekäre Migrant_Innen kämpft.
Teilnehmende Beobachtungen in einer PASS-Arbeitsgruppe in einer regionalen Gesundheitsbehörde. 
Analyse von PASS-Jahresberichten und historischen Dokumenten über PASS.
Die empirische Forschung, die während meines Aufenthaltes in Deutschland durchgeführt wird, wird nicht so umfangreich sein wie zuvor in Frankreich, da eine systematische vergleichende Arbeit angestrebt wird. Da ich bereits auf der französischen Seite viele fruchtbare Ergebnisse habe, wird es sich vor allem um ergänzende Materialien handeln, die die Unterschiede, Gemeinsamkeiten und spezifischen Besonderheiten der deutschen Situation deutlich machen. Herausforderung in Berlin wird sein, die Erlaubnis zu bekommen, um vor Ort Beobachtungen machen zu können. Während meiner vorherigen Aufenthalte im Centre Marc Bloch in Berlin haben ich bereit Kontakte mit Akteur_Innen dieses Feldes knüpfen können und adäquate Einrichtungen identifiziert. So plane ich zwei humanitäre Einrichtungen zu fragen: das Medibüro Berlin (Büro für medizinische Flüchtlingshilfe und die Malteser Migranten Medizin von Berlin, beide bieten kostenlose medizinische Versorgung für illegalisierte Migrant_Innen an. Darüber hinaus möchte ich auch in öffentlichen Einrichtungen wie Gesundheitsämtern Beobachtungen und Interviews mit Angestellten durchführen. Das erste Semester meines Aufenthalts in Berlin (Oktober 2018 - März 2019) wird sich der Suche nach Beobachtungsmöglichkeiten und Interviewpartner_Innen sowie das intensive Lesen sozialwissenschaftlicher Literatur über das deutsche Sozial- und Gesundheitssystem und die Situation von Menschen ohne Krankenversicherung widmen. Während des zweiten Semesters (März 2019 - Juli 2019) werde ich mich auf die Durchführung der Feldforschung konzentrieren und erste Daten verarbeiten können. 
Literatur
Aïach P., Les inégalités sociales de santé, Écrits, Ed. Economica, coll. «sociologiques», Paris 2010. Becker H., Les Mondes de l'art, Paris, Flammarion, 1988 (1982).
Bezes Philippe, Réinventer l’État: les réformes de l’administration française (1962-2008), Paris, France,     Presses universitaires de France, 2009, xiv+519 p.
Boltanski L., « Les usages sociaux du corps », Les annales E.S.C. 1971 ; 26 : 205-233.
Castañeda Heide, « Medical aid as protest: acts of citizenship for unauthorized im/migrants and refugees », Citizenship Studies, vol. 17, no 2, Avril 2013, pp. 227‑240.
Castel R., Les métamorphoses de la question sociale, Paris, Fayard, 1995.
Chimienti Milena et Solomos John, « How do international human rights influence national healthcare provisions for irregular migrants?: A case study in France and the United Kingdom », Journal of Human Rights, vol. 15, n° 2, Avril 2016, pp. 208-228.
De Genova Nicholas P., « Migrant « Illegality » and Deportability in Everyday Life », Annual Review of Anthropology, vol. 31, no 1, Octobre 2002, pp. 419‑447.
Desprès C., « Négocier ses besoins dans un univers contraint. Le renoncement aux soins en situation de précarité. », Anthropologie & Santé, 2013 May 27, Available from: http://anthropologiesante.revues.org/1078.
Fassin Didier, Costa-Lascoux Jacqueline et Hily Marie-Antoinette, « L’altérité de l’épidémie. Les politiques du sida à l’épreuve de l’immigration », Revue européenne de migrations internationales, vol. 17, no 2, 2001, pp. 139‑151.
Fassin D. et Memmi D. (dir.), Le gouvernement des corps, Paris, éd. Ehess, 2006.
Fisher S., « Doctor-patient communication: a social and micro-political performance », Sociology of Health and Illness, 1984, p.1-29.
Gabarro C., « Les demandeurs de l’aide médicale d’État pris entre productivisme et gestion spécifique. », Revue Européenne des Migrations Internationales, 2012 ; 28/2 : 35-56.
Geeraert Jérémy, « Im Wartezimmer der Unerwünschten. Inklusion und Exklusion von illegalisierten Menschen im Gesundheitssystem in Frankreich », Phase 2. Zeitschrift gegen die Realität, n° 47, Frühjahr 2015.
Geeraert Jérémy, « Healthcare Reforms and the Creation of Ex-/Included Categories of Patients - « Irregular Migrants » and the « Undesirable » in the French Healthcare System », International Migration, 27     Octobre 2017a.
Geeraert Jérémy, "La question sociale en santé. L'hôpital public et l'accès aux soins des personnes en marge du système de santé en France à l'aube du XXIe siècle", thèse de doctorat en sociologie, université P13, 2017b.
Kerleau M., « De la couverture maladie universelle aux politiques d’accès à l’assurance-maladie complémentaire : Diversité des modèles et des protections », Revue Française de Socio-Économie, 9, 2012, p. 171-18
Mylius M., Bornschlegl W., Frewer A., Medizin für « Menschen ohne Papiere »: Menschenrechte und Ethik in der Praxis des Gesundheitssystems, V&R unipress, Göttingen, 2011.
Pestalozza C., « Das Recht auf Gesundheit: Verfassungsrechtliche Dimensionen », Bundesgesundheitsblatt - Gesundheitsforschung - Gesundheitsschutz, vol. 50, no 9, Septembre 2007, pp. 1113‑1118.

Dans la salle d'attente du système de santé. Enquête dans les permanences d'accès aux soins de santé

06 janvier 2022

Jérémy Geeraert

Monographie
Le Sens social
Edition: Presses universitaires de Rennes
Collection: Le Sens social
ISBN: 978-2-7535-8280-4

Comment l'hôpital public prend-il soin des personnes exclues du système de santé ? Quels sont les enjeux sociaux et biopolitiques de l'accès aux soins des étrangers démunis et sans couverture maladie ? Quels effets les réformes néomanagériales ont-elles sur la mission d'accueil et de soin de l'institution hospitalière ? C'est à ces questions que cette enquête sociologique menée au sein de permanences d'accès aux soins de santé (PASS) tente de répondre.À travers une étude du traitement de la question sociale à l'hôpital, cet ouvrage explore les interactions quotidiennes dans les PASS. Il révèle les tensions contenues dans son activité, tiraillée entre des missions souvent contradictoires : santé publique, protection de la santé des exclus, contrôle de la migration, insertion et accès aux droits. L'enquête met en lumière le rôle que les PASS jouent dans la stratification du système de santé à ses marges les plus basses. Les patients sont ainsi séparés en groupes plus ou moins légitimes selon des critères de citoyenneté et de solvabilité. Cela se caractérise dans le quotidien par une tension permanente entre inclusion et exclusion des patients et une distribution différenciée des soins. Un gouvernement individualisé et flexible permet de poursuivre dans un tel contexte la multiplicité des objectifs (bio)politiques dans les PASS.

https://www.leslibraires.fr/livre/20104968-dans-la-salle-d-attente-du-systeme-de-sante-en--jeremy-geeraert-presses-universitaires-de-rennes


Revue française de science politique 70-5, octobre 2020

30 novembre 2020

Jérémy Geeraert , Fabien Jobard , Bénédicte Laumond , Irina Mützelburg , Ulrike Zeigermann

Edition: Presses de Sciences Po
Collection: Revue française de science politique
ISBN: 00352950

Sociologie politique des passeurs-Quand les passeurs passent par les organisations internationales-Produire des passeurs-Des passeurs en quête de prévention contre l'extrémisme de droite-Le transfert et la consolidation des normes du soin de la précarité vers l’hôpital public.

Le dossier thématique de ce numéro est consacré à une nouvelle catégorie d'analyse, celle des passeurs de normes, d’idées et d’instruments d’action publique, qui permet d’interroger à nouveaux frais le domaine des policy transfer studies. Au croisement de la sociologie de l’international et de la sociologie de l’analyse des politiques publiques, cette approche accorde une place centrale à la sociologie des acteurs en contexte, tant national qu’international ou transnational, ainsi qu’à la temporalité des dynamiques de passage. Une chronique bibliographique varia complète ce volume.


Publications

En cours de publication

  • (accord de principe) Geeraert J., « Dans la salle d’attente du système de santé. Enquête sociologique dans les Permanences d’accès aux soins de santé », publication de la thèse, Presses universitaires de Rennes.

Publications

  • Holmes S., Castañeda E., Geeraert J., Castañeda H., Probst U., Zeldes N., Willen S., Yusupha D., Frankfurter R., Fjeld H., « Deservingness: Migration and Health in Social Context », British medical journal Global Health, n° 6, 2021.
  • Geeraert J., « Sick and Vulnerable Migrants in French Public Hospitals. The Administrative and Budgetary Dimension of Un/Deservingness », Social Policy and Society, p. 487-496, 2021.
  • Geeraert J., « Temporalité et rôle des passeurs. Le transfert et la consolidation des normes du soins de la précarité vers l’hôpital public », Revue française de science politique, vol. 70, n° 5, 2020, p. 639-656.
  • Jobard F., Geeraert J., Laumond B., Mützelburg I., Zeigermann U., « Sociologie politique des passeurs. Acteurs dans la circulation des savoirs, des normes et des politiques publiques », Revue française de science politique, vol. 70, n° 3, 2020, p. 557-573.
  • Geeraert J., « Die Konstruktion von “minderwertigen Patientengruppen” », Gesundheit braucht Politik, n° 3, 2020, p. 20-22 (https://gbp.vdaeae.de/images/GbP_20_3-Rasissmus-und-Gesundheit-kurz.pdf).
  • Geeraert J. (avec Thomas Denise et Deborah Ridel), « Les soignants des urgences : “des pros pas des héros !”, en ligne, Analyse, Opinion, Critique, 24 mars 2020 (https://aoc.media/opinion/2020/03/24/les-soignants-des-urgences-des-pros-pas-des-heros/).
  • Geeraert J., « Larisa Jašarević. Health and Wealth on the Bosnian Market. Intimate Debt. », recension pour la Revue française de sciences politiques, vol. 70, n° 1, 2020, p. 152-153 (https://www.cairn.info/revue-francaise-de-science-politique-2020-1-page-134.htm).
  • Geeraert J., « A estrati cação do sistema público de saúde em suas fímbrias. O caso da França. » (La stratification du système de santé public à ses marges basses. L’exemple de la France). In Vulnerabilidades contemporâneas, Eds Montagner M.A., Montagner M.I. (Brasilia: Observatório de Saúde de Populações em Vulnerabilidade), 2019, p. 13-39.
  • Geeraert J., « La prise en charge par l’hôpital des populations à la marge du système de santé en France : l’exemple des Permanences d’accès aux soins de santé », Saúde e Sociedade, vol. 27, no 3, 2018, p. 654‑669 (https://www.scielo.br/scielo.php?script=sci_arttext&pid=S0104-12902018000300654&lng=pt&nrm=iso&tlng=fr).
  • Geeraert J., « Atendimento hospitalar para populações à margem do sistema de saúde na França: o exemplo dos Permanences d’accès aux soins de santé », Saúde e Sociedade, vol. 27, no 3, 2018, p. 654‑669.
  • Geeraert J., « Healthcare Reforms and the Creation of Ex-/Included Categories of Patients — “Irregular Migrants” and the “Undesirable” in the French Healthcare System », International Migration, vol. 56, 2018, p. 68-81(https://www.scielo.br/scielo.php?script=sci_arttext&pid=S0104-12902018000300654&lng=pt&nrm=iso&tlng=pt).
  • Geeraert J., « Les frontières à géométrie variable de la citoyenneté. Accès aux soins des migrants dans un dispositif d’assistance », Trajectoires. Travaux des jeunes chercheurs du CIERA, Hors série n° 3, 2017 (en ligne) (https://journals.openedition.org/trajectoires/2425).
  • Geeraert J., « Le touriste et le réfugié. Logiques de catégorisation des patients migrants et précaires à l'hôpital public », Cliniques méditerranéennes, n° 94, 2016, p. 69-81 (https://www.cairn.info/revue-cliniques-mediterraneennes-2016-2-page-69.htm?try_download=1).
  • Geeraert J. « Im Wartezimmer der Unerwünschten. Inklusion und Exklusion von illegalisierten Menschen im Gesundheitssystem in Frankreich », Phase 2. Zeitschrift gegen die Realität, n° 47, Frühjahr 2015 (https://phase-zwei.org/hefte/artikel/im-wartezimmer-der-unerwuenschten-561/).
  • Geeraert J. « Une médecine de la précarité à l’hôpital. Tensions et enjeux sur la conception du soin. Le cas des Permanences d’accès aux soins de santé », in Pierre T., Fernandes A., Kessler-Bilthauer D., Megherbi S. et Morales La Mura Q. (dir.) Autour du soin. Pratiques, représentations, épistémologies, Presse Universitaire de Nancy, coll. Santé, qualité de vie, handicap, 2014, p. 53-71.
  • Geeraert J. et Rivollier E., « L’accès aux soins des personnes en situation de précarité », Soins, vol. 59, n° 790, novembre 2014, p. 14-18 (https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01100057).