Prof. Dr. Denis Thouard | Chercheur
Institution principale
:
Centre Georg Simmel-EHESS/CNRS
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Position
:
CMB
Coresponsable du pôle 4: Pensées critiques au pluriel
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Discipline
:
Philosophie
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Biographie
Après des études de Philosophie à Paris et
Berlin-Ouest Denis Thouard a été chercheur au „Centre de recherche philologique“ de Lille, devenue ultérieurement Unité Mixte de Recherche „Savoirs et textes“. En
2001-2002 séjour à Heidelberg comme boursier de la Fondation Alexander-von-Humboldt, en 2005-2007 a conduit el projet „Hermeneutik und Methode“
auprès du SFB 573 ‚Pluralisierung und Autorität in der Frühen
Neuzeit’ à la Ludwig-Maximilian Universität de Munich. 2007-2008 Fellow au Wissenschaftskolleg
de Berlin. En 2008-2011 chercheur au Centre Marc Bloch.
Thèse sur Kant und Schleiermacher (Paris
X Nanterre, 1997), Habilitation
sur "Critique et herméneutique" (Paris IV Sorbonne, 2004). Depuis 2007 Directeur de recherche au CNRS.
Publications sur Kant (2001), Schleiermacher (2007),
la Forme de la philosophie (2007; deutsch 2016), Humboldt (2016), Celan (2016), Benjamin Constant (im Erscheinen). Au centre de mon intérêt: la discussion herméneutique actuelle, une lecture critique de la sociologie et philosoohie de Georg Simmel.
Sujet de recherche
Mon projet initial portait sur « les fondements de l’interprétation » et visait à élucider les conditions dans lesquelles, à l’aube du XIXe siècle, avaient été conçues les nouvelles méthodologies des sciences historiques à partir de la rencontre entre la philologie et la philosophie. J’avais fait apparaître la mise en place d’une typologie des théories de l’interprétation (sceptique, critique ou dogmatique), en montrant qu’un petit nombre d’options, irréductibles à un seul modèle, balisent le champ des postures théoriques. Ce premier acquis me dotait ainsi d’un instrument critique pour l’appréciation des discours contemporains. J’ai élargi ce dispositif, historiquement marqué par les disciplines du texte, à travers la philologie et la théologie, en y incluant la linguistique comparée, qui introduisait la dimension de la diversité des langues dans l’enquête anthropologique.
A partir de cette meilleure intelligence de l’émergence du « paradigme herméneutique » comme théorie du monde historique, il convenait d’élargir la réflexion aux conditions générales de la théorie de l’interprétation afin de mieux penser la spécificité des sciences de la culture, et notamment leur méthode. Le défi qu’ont à relever de telles sciences est de parvenir à constituer une objectivité sans pour autant se dissoudre dans un objectivisme qui n’aurait plus que les dehors de la science et serait incapable d’honorer la complexité des phénomènes culturels, sociaux et historiques. De l’autre côté, il ne leur faut pas renoncer à une visée de connaissance et d’explication, en déclarant le domaine de la culture irréductible à la connaissance.
J’ai profité de mon « séjour » d’une dizaine d’années au Centre de recherche philologique de Lille pour interroger la portée « épistémologique » des instruments de la philologie pour la constitution d’un savoir des formes symboliques qui serait à la fois méthodique et interprétatif, critique et herméneutique. En m’attachant à reconstituer une généalogie philologique de l’herméneutique, je visais une science du singulier, susceptible de penser l’historicité et la particularité du monde culturel et donc de fournir une inspiration pour renouveler la philosophie des sciences de la culture. Celles-ci ne peuvent sortir de l’incertitude sur leur statut qu’en échappant à l’alternative entre un modèle trop uniment holiste et son rejet unilatéral au nom d’une philosophie de la différence, et en s’assumant comme savoirs interprétatifs réglés. Etablir une telle herméneutique affirmant sa dimension de jugement critique suppose l’examen de ses conditions de possibilité, à savoir des conceptions du sujet, du langage et de l’interprétation.
Pour la première, qui faisait l’objet de ma thèse consacrée à Kant et Schleiermacher, j’ai mis en évidence la structure conflictuelle de la subjectivité dans sa construction historique, celle-ci étant de toute évidence irréductible à l’image convenue du sujet dit cartésien. La subjectivité me semble au contraire prise dans une tension interne entre un motif d’affirmation de soi, lié à l’amour-propre et à la réflexion, et un motif de déprise, formulé parfois en termes de désintéressement. C’est par cette part de passivité que le sujet peut s’inscrire dans une histoire à interpréter, de même que c’est par son affirmation de soi qu’il peut la soumettre à la critique et se projeter dans un avenir.
Le deuxième champ impliqué était celui des théories du langage, étudié en particulier à travers deux ensembles apparemment contradictoires : la tradition de la grammaire générale et celle de l’étude comparée des langues inaugurée par Humboldt. Or la conception du langage assumée par les sciences de la culture détermine amplement leur physionomie. Que le langage soit pris de manière indifférenciée comme le lieu d’une vérité propre qu’il ne s’agirait que de recevoir, comme dans une certaine tradition de l’herméneutique philosophique, ou bien qu’il soit réduit à ses fonctions communicationnelles, simple code indifférent au contenu transmis, comme c’est largement le cas dans la conception dominante (notamment en linguistique), c’est toujours une conception partielle du langage qui est présupposée dans les discours théoriques. L’intérêt de Humboldt est justement de penser les catégories universelles du langage dans la perspective des langues particulières – c’est en cela qu’il peut toujours nous inspirer.
Enfin le troisième domaine suppose les deux premiers. Je l’ai abordé à travers l’étude des conflits d’interprétation et l’histoire de l’herméneutique, des premières herméneutiques bibliques, notamment à l’occasion d’un séminaire sur Flacius Illyricus à l’EPHE, jusqu’aux théories contemporaines. Dans ma thèse d’habilitation « Critique et herméneutique », j’ai abordé ainsi trois domaines de controverses où s’est formée la pensée de l’interprétation : l’étude des Ecritures saintes, celle du modèle grec (principalement au XIXe siècle) et enfin, à l’époque plus contemporaine, les conflits d’interprétation sur la poésie moderne (notamment celle de Paul Celan qui implique philosophes et philologues).
Ma conclusion provisoire est que la question même du statut des sciences de la culture qui fondent l’unité de notre section ne peut faire l’économie d’une juste appréciation des rôles respectifs du jugement et de l’interprétation. La méthode des sciences interprétatives a à conjoindre deux gestes différents : celui d’une objectivation et d’une mise à distance, à savoir un geste critique, et celui d’une participation, soucieuse de respecter la particularité et l’individualité de son objet, à savoir un geste herméneutique. L’interprétation n’est pas exclusive d’un jugement, elle doit assumer un intérêt de connaissance propre. Et le jugement, dans ce domaine, n’est jamais une détermination absolue, mais une conceptualisation provisoire. J’ai proposé de comprendre l’acte de l’interprétation comme visant le sujet dans la langue, à savoir ce qui, dans un code culturel donné, traduit l’opération d’un jugement sédimenté. C’est bien la transformation singulière du code qu’il nous importe de comprendre ; c’est cette transformation qui instaure une séparation entre un avant et un après dans un jugement qui fait sens. Sujet, langue et interprétation sont ainsi solidaires dans l’invention d’un monde sensé, dans sa pratique comme dans sa compréhension : un tel monde où nous vivons est sans doute l’objet des sciences de la culture. Avec le projet d’une herméneutique critique, j’aimerais contribuer à doter l’interprétation en ce domaine de ses conditions propres d’objectivité.
Projets
Les années 2012-2016 m’ont permis de mener à bien un travail de réflexion et d’état des lieux sur l’herméneutique contemporaine, déployé dans une trilogie comprenant :
- Une anthologie commentée (Herméneutique contemporaine. Comprendre, interpréter, connaître, Paris, Vrin, 2011).
- Un essai personnel dégageant mes positions (Herméneutique critique. Bollack, Szondi, Celan, Villeneuve d’Ascq, 2012)
- Un dictionnaire collectif sur les grands concepts mobilisés par différentes disciplines pour traiter de l’interprétation. L’entreprise, menée avec Chr. Berner, nous a accompagné longtemps et réunit 53 auteurs pour 71 entrées (L’interprétation. Un dictionnaire philosophique, Paris, Vrin, 2015).
Il me reste à fournir un travail plus historique, fondé sur mon dossier d’habilitation, concernant l’herméneutique de la première modernité jusqu’à l’aube du XIXe siècle.
Le but de ces publications était de souligner que, comme dans d’autres domaines, l’interprétation était susceptible de discussions rationnelles, mobilisant des concepts précis. Il n’y a aucune raison de réduire l’herméneutique au courant philosophique qui s’en est approprié le nom (Gadamer, Grondin), ni de considérer que les problèmes traités dans les sciences sociales ou dans la philosophie anglo-saxonne sous le nom d’interprétation seraient d’une autre nature. L’ouvrage sur les lectures philosophiques de Paul Celan qui paraît en 2016 est l’occasion de montrer sur pièce les dangers d’une herméneutique trop générale et de réfléchir sur les tâches de l’interprétation. Différentes publications sous forme d’article m’ont permis de préciser les enjeux de ces travaux. J’ai cherché également à intervenir dans le débat plus spécifique concernant la lecture.
Ces années m’ont permis également de voir aboutir mes travaux sur la philosophie du langage de Humboldt, avec un numéro de la revue Etudes philosophiques en 2015 et surtout une grosse monographie où je pense pouvoir établir les points suivants : Humboldt déploie une réflexion dans le cadre de la grammaire générale révisée depuis les catégories kantiennes ; il a accompli une œuvre de linguiste de terrain remarquable, rédigeant plus de 30 grammaires, dont j’examine notamment les cas du basque, du chinois et de l’égyptien ; son travail de traducteur du grec a pu jouer le rôle d’un passage ou d’une articulation entre les exigences universelles de la grammaire et la prise en compte de la diversité des langues empiriques. Ce sont plus de 20 années de travaux préparatoires qui voient enfin la forme définitive d’une monographique synthétique.
Parmi les grandes réalisations qui ont pris beaucoup de temps, je mentionne également le volume 19 des Œuvres de Benjamin Constant, qui correspond au t. III du livre De la religion. Non seulement une longue introduction a tenté d’évalue l’importance de l’intérêt religieux pour la pensée de Constant en général et pour sa pensée politique en particulier, mais l’annotation de cet ouvrage touffu, empli d’une érudition mal référée, a demandé une grande dépense de temps (en cela j’ai été aidé par Kurt Kloocke). J’ai tiré une monographie de mes travaux préparatoires à cette introduction et compte la voir prochainement paraître.
Mes études plus classiques en histoire de la philosophie se sont poursuivies avec de nombreuses publications sur Schleiermacher dont un numéro des Archives de philosophie (2014), mais aussi sur Hegel, Kant, Ricoeur.
Pour en rester aux efforts principaux qui m’ont occupé ces dernières années, je termine par l’évocation du chantier ouvert autour de Georg Simmel, un des fondateurs de la sociologie, sur lequel je prépare un ouvrage consacré notamment à son interprétation de l’esprit objectif. Deux ouvrages collectifs ont déjà paru (Réciprocités sociales. Lectures de Simmel, édité avec G. Fitzi, en 2012, et Simmel, le parti-pris du tiers, édité avec B. Zimmermann en 2017, alors que le colloque du Musée Rodin a été rendu disponible en ligne en 2015). L’intuition qui anime ces travaux est que la position inédite esquissée par Simmel permettrait d’échapper dans le champ des sciences sociales à l’alternative entre une pensée holiste des structures et une approche individualiste. Connu fragmentairement, c’est une reconstruction d’ensemble qui est à même de lui restituer sa pertinence et son actualité.
Enfin divers travaux traitent de questions plus grand public, sur les rapports entre France et Allemagne en philosophie, sur la peinture à l’occasion de certaines expositions (De l’Allemagne, Mondrian), voire sur le cinéma muet.
Organisation de manifestations
Colloques organisés :
12-13 Décembre 2013 : organisation du colloque « Différenciation sociale et réciprocité » à l’EHESS (avec B. Zimmermann et G. Fitzi).
- 24 septembre 2014, organisation du colloque « Le travail de l’œuvre : Simmel, Rilke et Rodin » au Musée Rodin (avec Catherine Chevillot).
Die Hermeneutik der Aufklärung und das Recht (Halle, IZEA, 4-5- Juli 2018)
Organisiert von Denis Thouard (CNRS/EHESS) und Frank Grunert (IZEA) in Kooperation mit der Alexander von Humboldt-Professur für neuzeitliche Schriftkultur und europäischen Wissenstransfer
Die Hermeneutik der Aufklärung ist in der jüngeren Vergangenheit bereits häufiger Gegenstand des wissenschaftlichen Interesses gewesen. Die Studien u. a. von Oliver R. Scholz, Axel Bühler und Luigi Cataldi Madonna sowie von Manfred Beetz und Guiseppe Cacciatore haben ein Forschungsgebiet erschlossen, das über lange Zeit im Schatten einer im 19. Jahrhundert etablierten ungünstigen Bewertung stand. Obwohl auch der juristischen Hermeneutik des 18. Jahrhunderts als eine auf einen spezifischen Gegenstand konzentrierte Spezialhermeneutik vor allem durch die Arbeiten von Jan Schröder vermehrte Aufmerksamkeit zu Teil geworden ist, gilt diese – in der Sicht von Jan Schröder, aber auch nach Auffassung von Oliver R. Scholz – für noch nicht hinreichend erforscht. Der geplante Workshop verfolgt das Ziel, an die vorhandenen Forschungsergebnisse anzuknüpfen und die spezifischen Konturen einer juristischen Hermeneutik der Aufklärung im produktiv zu machenden Kontext einer allgemeinen Hermeneutik herauszuarbeiten, die im Lauf des 18. Jahrhunderts an Bedeutung und theoretischer Reichweite zulegte.
Goethe, actualité d'un inactuel. Colloque de Cerisy organisé avec Christoph König et Heinz Wismann (château de Cerisy, 20-27 août 2018): http://www.ccic-cerisy.asso.fr/goethe18.html
Présentation du colloque (GI Paris, 4 juin 2018)
Séminaires
Hermeneutik im Zeitalter der Kritik, 29. Mai und 7. Juni 2018, je 14.30-18 Uhr, Germanistisches Institut, Ludwig-Wucherer-Str. 2, R. 1.10.: https://schriftkultur.uni-halle.de/thouard_gastprofessur_seminar-2/
Martin-Luther-Universität Halle-Wittenberg, Philosophische Fakultät II, Germanistisches Institut, 06099 Halle (Saale).
Die Hermeneutik der Aufklärung wurde lange Zeit vernachlässigt. Seit etwa 20 Jahren aber wächst das Interesse an diesem Gegenstand. Der Kurs ist als allgemeine Einführung konzipiert und will speziell Einblicke in die Hermeneutik der Aufklärung geben. Die Hermeneutik bildet sich als Folge der Reformation aus und ist von daher eng mit Fragen der Bibelauslegung verknüpft. Es haben sich aber auch philologische, logische oder juristische Formen der Hermeneutik entwickelt. Charakteristisch für die Aufklärung ist die Formierung einer „allgemeinen“ Hermeneutik.
Divers
Denis Thouard
2018
- « Tempo rubato », dans Ulrich Dirk, Astrid Wagner (éds.), Abel in Dialog. Perspektiven der Zeichen- und Interpretationsphilosophie, Berlin, Boston, de Gruyter, 2018, p. 449-664 (avec la réponse de Günter Abel, „Zeitordnung und Erfahrungswirklichkeit“, p. 465-480).
- « The dark Poetry of the Black Notebooks. On the Use of Poetry by Heidegger during the 30s and after”, dans André Laks (ed.), What should we do with Heidegger?,Topicos, revista de filosofia, vol. extraordinario, Universidad Panamericana, México, 2018, p. 147-156.
- « La réduction de la lecture », dans Y. C. Zarka, C. Godin et S. Taussig (éds.), Les Révolutions du XXIème siècle, Paris, PUF, 2018, p. 177-194.
- Traduction et présentation de Senturan Varatharajah, « une ligne ininterrompue », Po&sie 163, 2018, p. 7-10.
- Compte rendu de : Christoph Schmitt-Maaß / Stefanie Stockhorst / Doohwan Ahn (Hgg.), Fénelon in the Enlightenment: Traditions, Adaptations, and Variations. With a preface by Jacques Le Brun. (Internationale Forschungen zur Allgemeinen und Vergleichenden Literaturwissenschaft 178) Rodopi, Amsterdam 2014. 393 S, dans Arbitrium, Band 36, Heft 1, 2018, Seiten 53–56.
- Compte rendu de Georg Simmel, Philosophie de la religion, Paris, Payot, 2016, dans Archives de sciences sociales des religions 180, 2017, 441-442.
- Compte rendu de François, Jacques. Le siècle d’or de la linguistique en Allemagne. De Humboldt à Meyer-Lübke. Préface de Pierre Swiggers. Limoges : Lambert-Lucas, 2017, 420 p., Histoire Epistémologie Langage 40/1 (2018), p. 155-158.
2017
Simmel, le parti-pris du tiers, éd. par D. Thouard et B. Zimmermann, Paris CNRS Éditions 2017 (442 p.).
- “Considérations simmeliennes”, avec B. Zimmermann, dans Simmel, le parti-pris du tiers, Paris, CNRS, 2017, p. 9-28.
- “Une pensée du tiers”, dans Simmel, le parti-pris du tiers, Paris, CNRS, 2017, p. 113-133.
- “Die Reduktion des Lesens”, in Luisa Banki und Michael Scheffel (Hrsg.), Lektüren. Positionen zeitgenössischer Philologie, Trier: WVT.S. 147-161.
- « Les deux herméneutiques de l’historien », dans Alberto Romele, Interpretazione e trasformazione, Hommage à G. Lombardo, Milan, Mimesis, 2017, p. 127-137.
- « Qu’est-ce que la culture ? Deux essais sur Michel Ange », (Scritti in onore di Marco Bertozzi … Quicum omnia audeas sic loqui ut tecum, a cura di Stefano Caroti, Angela Ghinato, Manuela Incerti) dans Schifanoia 52-53, 2017, p. 321-331.
- « Die Kunst der Moderne. Von Schleiermacher zu Schwitters », dans Arnulf von Scheliha, Jörg Dierken (Hrsg.), Der Mensch und seine Seele. Bildung – Frömmigkeit – Ästhetik, Akten des internationalen Kongresses der Schleiermachergesellschaft in Münster September 2015, Schleiermacher-Archiv 26, Berlin, Boston, Walter de Gruyter, 2017, p. 459-468.
- „Notations berlinoises“, Conférences 45, hiver 2017-2018, p. 339-348.
- « L’homme et son génie : Rodin, Rilke, Hofmannsthal », Esprit, décembre 2017 (http://www.esprit.presse.fr/actualites/denis-thouard/l-homme-et-son-genie-rodin-rilke-hofmannsthal-586).
- Recension de Georg Simmel, Gesamtausgabe, 24 volumes, 1989-2015, dans Cités 70, 2017, p. 175-179.
- Obituaire Josef Simon, Archives de philosophie 80, p. 558.
2016
- Geteilte Ideen. Philosophische Versuche, den Leser zum Verstehen zu bringen, übersetzt von Ulrich Kunzmann, Berlin, Matthes & Seitz, „Batterien“, 2016 (187 p.).
- Pourquoi ce poète ? Le Celan des philosophes, Paris, Seuil, « L’ordre philosophique », 2016 (204 p.).
- Et toute langue est étrangère. Le projet de Humboldt, Paris, Belles Lettres / Encre Marine, 2016 (370 p.).
- “Mondrian : la ligne et le cadre”, Esprit 421, janvier 2016, p. 128-130.
- « La politique du poète », Europe, numéro Paul Celan, 2016, p. 81-91.
- « La poésie sombre des Cahiers noirs », Esprit 426, juillet 2016, p. 162-171.
- « Die Sprachphilosophie der Hermeneutik », in Andreas Arndt, Jörg Dierken (Hrsg.), Friedrich Schleiermachers Hermeneutik. Interpretationen und Perspektiven, Berlin, Boston, Walter de Gruyter, Schleiermacher Archiv, 2016, p. 85-100.
- « Hamann, Johann Georg », dans B. Lauret (Dir.), La théologie. Une anthologie, vol 5 La Modernité, éd. Par A. Franz et P. Neuner, Paris, Cerf, 2016, p. 340-344.
2015
- (éd. avec Christian Berner), L‘interprétation. Un dictionnaire philosophique, Paris, Vrin, 2015 (561 p.).
- Dont articles : conjecture (102-107) ; Critique (120-124) ; Divination, deviner (130-132) ; Expliquer un texte par lui-même (181-185) ; Indices (231-235) ; Lecture (255-261) ; Philologie (329-338) ; Texte (507-521) ; Cercle herméneutique (avec S. Jollivet, 75-79), introduction (avec Chr. Berner, 7-16).
- (éd. avec K. Kloocke), Benjamin Constant, De la religion L. VI-VIII. = édition commentée du tome III du De la religion (OCBC t. XIX) de l’édition critique des Œuvres complètes de Benjamin Constant, dirigées par le prof. Kurt Kloocke, Berlin, Boston, Walter de Gruyter (686 p.).
- « introduction », dans Benjamin Constant, De la religion L. VI-VIII. = édition commentée du tome III du De la religion (OCBC t. XIX) de l’édition critique des Œuvres complètes de Benjamin Constant, dirigées par le prof. Kurt Kloocke, Berlin, Boston, Walter de Gruyter (p. 31-88).
- (éd.), Humboldt et la liberté des langues, Les études philosophiques, mai 2015.
- « Penser et parler. La transformation de la grammaire philosophique de Fichte à Humboldt », Les études philosophiques, mai 2015 (p. 177-190).
- « Liberté, individualité, diversité. Humboldt de la politique aux langues », dans O. Agard et F. Lartillot (éds.), Le libéralisme de Wilhelm von Humboldt, Paris, L’Harmattan, 2015 (p. 19-33).
- « Passer entre les langues. Réflexions en marge du discours de Schleiermacher sur la traduction. Avec un appendice sur la traduction de Mungo Park », dans Larissa Cercel et Adriana Serban (éds.), Friedrich Schleiermacher and the Question of Translation, 1813-2013, Schleiermacher Archiv 25, Berlin, Boston, de Gruyter, 2015 (p. 59-73).
- « Hegel in Berlin », dans Sarah Schmidt, Dimitris Karydas et Jure Zovko (éds.), Begriff und Interpretation im Zeichen der Moderne. Festschrift Andreas Arndt, Berlin, Boston, de Gruyter, 2015 (pp. 291-297).
- „L’humour de la fin. Henrich, Hegel et Beckett“, Philosophie 126, 2015, p. 50-61.
·-« Ein Philologe in der Dreyfus-Affäre: Louis Havet. Über Expertisen und wissenschaftliches Ethos », dans Ralf Klausnitzer, Carlos Spoerhase, Dirk Werle (éds.), Ethos und Pathos der Geisteswissenschaften. Konfiguration der wissenschaftlichen Persona seit 1750, Berlin, Boston, de Gruyter, historia hermeneutica, 2015, S. 133-164.
- „Que lire est penser“, Où va l‘herméneutique ? éd. par Iona Vultur et J.-M. Schaeffer, Critique 817-818, 2015, p.556-568.
- -« ¿Qué es una hermeneutica crítica ? », dans Sultana Wahnón (éd.), Perspectivas actuales de hermenéutica literaria. Para otra ética de la interpretación, Grenade, Editorial Universidad de Granada, 2015, p. 67-101.
- « Courants alternatifs. Les échanges franco-allemands en philosophie 1800-2000 » Cités.62, juin 2015, p. 171-189.
- -« Form and History. From Lukács to Szondi », dans Susanne Zepp (éd.), Textual Understanding and Historical Experience. On Peter Szondi, Munich, Fink, Reihe Makom 11, 2015, p. 31-42.
- 37 « Review of V. Segalen’s Writings on Chinese Statuary », Quarterly Journal of Chinese Studies 4 (1), autumn 2015, p. 32-34.
- “La pensée du numérique”, Projet 345, avril 2015, p. 16-22 [version en ligne 16 mars 2015, http://www.revue-projet.com/articles/2015-03-thouard-la-pensee-du-numerique/]
- (éd.), La philosophie par ceux qui L’enseignent. Hommage à Renée Thomas, sur le site de la revue L’œil de Minerve, http://www.philosophie.ac-versailles.fr/spip.php?article252
- « Réflexions sur l’éducation », L’œil de Minerve, http://www.philosophie.ac-versailles.fr/spip.php?article252
2014
• (éd.), Schleiermacher philosophe, Archives de philosophie 77, 2014 (p. 211-330).
• « Schleiermacher philosophe » et « Bulletin critique » Archives de philosophie 77, 2014» (p. 211-216 et p. 325-330).
• « L’éthique de l’individualité chez Schleiermacher », Archives de philosophie 77, 2014 (p. 281-299).
• « Simmel et la guerre. De 14 à 18 », Revue de métaphysique et de morale 4, 2014, p. 561-575.
• « In quale misura si può parlare di un’etica dell’individualità in Schleiermacher ? », La società degli individui 49, anno XVII, 2014, p. 83-96.
• “Die Antinomie von Recht und Philologie”, Geschichte der Germanistik. Historische Zeitschrift für die Philologien 45/46, 2014 (p. 88-96).
• (éd.), La Grèce déshellénisée ? Comment notre regard sur l’Antiquité a radicalement changé depuis les années 60, Cités 59, 2014 (p. 139-167)
• « Ce qui a transformé la Grèce », Cités 59 (p. 137-138).
• « Mehr als Zeichen. Was machen wir, wenn wir lesen ? Ein philosophischer Leseexkurs », Kultur bildet. Beiträge zur kulturellen Bildung 6, November 2014 (Politik und Kultur. Zeitung des Deutschen Kulturrates 6/14).
• « Els viatges de la poesia », Visat 18, http://www.visat.cat/articles/cat/89/els-viatges-de-la-poesia.html
• « Els noms de la poesia », Visat 18, http://www.visat.cat/articles/cat/90/els-noms-de-la-poesia.html
2013
· « Making New Classics : The Archaeology of Luo Zhenyu and Victor Segalen » (avec Tao Wang), dans S. C. Humphreys et R. Wagner (éds.), Modernity’s Classics, Transcultural Research – Heidelberg Studies on Asia and Europe in a Global Context, Berlin, Heidelberg, Springer, 2013 (p. 231-260).
·
· « Eine Encyklopädie zwischen Ethik und Hermeneutik. Boeckh und Schleiermacher », dans Christiane Hackel, Sabine Seifert (éds.), August Boeckh. Philologie, Hermeneutik und Wissenschaftspolitik, Berlin, Berliner Wissenschaftsverlag, 2013 (p. 107-124).
· « Subjectivité et identité. Le sentiment de soi chez Paul Ricoeur », dans P. Canivez/L. Couloubaritsis (éds.), L’éthique et le soi chez Paul Ricoeur. Huit études sur Soi-même comme un autre, Villeneuve d’Ascq, P. Universitaires du Septentrion, 2013 (p. 71-98).
· « Les deux modes de la compréhension du sens chez Simmel », dans Luigi Cataldi Madonna (éd.), Naturalistische Hermeneutik, Würzburg, K&N, 2012, S. 47-65.
· « Suite hongroise. Szondi après Lukács », Revue germanique internationale 17, numéro L’herméneutique littéraire et son histoire. Peter Szondi, éd. M. de Launay et P. Lavelle, Paris, 2013, p.45-66
· « Une voie à double sens. Sur la différence de Benjamin et de Simmel », dans P. Lavelle (éd.), Cahier de l’Herne Walter Benjamin, Paris, L’Herne, 2013, p. 347-354.
· « De l’Allemagne au Louvre : pour et contre », paru sur le site de la revue Esprit, 3 mai 2013.
Activités
119. „Krieg der Rhetorik? Aristoteles‘ Rhetorik im Frankreich des 19. Jahrhunderts“, internationale Konferenz Aristotelische Forschungen im 19. Jahrhundert, organisé par G. Hartung, Chr. Rapp et C. King, Center for Advanced Studies, LMU, München, 28 février-2 mars 2013.
120. „Form and History. From Lukács to Szondi“, conference organisée par S. Zepp et Y. Weiss, Textual Understanding and Historical Experience. A Conference on Peter Szondi, Franz Rosenzweig Minerva Research Center, Jerusalem, March 10-11, 2013.
121. “Symphilosophie asynchrone. La production des idées dans le courant alternatif franco-allemand », colloque Synergies. Französisch-deutscher Kulturaustausch im 19. Und 20. Jahrhundert : Malerei, Literatur, Musik, Philosophie und Design, organisé par le Dahlem Humanities Center, Berlin, Max Liebermann Haus, 17-18 mai 2013.
122. „Die kritische Hermeneutik“, présentation au Workshop Verstehen und verstehen verstehen, organisé par le Centre for Global Studies, Université de Berne, les 14-15 juin 2013.
123. „In quale misura si può parlare di un’etica dell’individualità in Schleiermacher?”, intervention à la journée Schleiermacher e l’individualismo moderno, Università degli studi di Parma, Parme, 27 septembre 2013.
124. “Schleiermachers Theorie der Dialektik”, Intervention au workshop du réseau DFG Gelehrte Polemik, Berlin, Centre Marc Bloch, 2-3 octobre 2013.
125. „Simmel, Cassirer et l’urphénoménologie goethéenne“, intervention au colloque Culture, modernité, individu. Autour de Georg Simmel, Paris Sorbonne, 11-12 octobre 2013.
126. « Die Sprachphilosophie der Hermeneutik », intervention à la journée Schleiermachers Hermeneutik, Berlin-Brandeburger Akademie der Wissenschaften, Berlin, 1er novembre 2013,
127. „La pensée du tiers chez Simmel“, intervention au séminaire Le tiers du Centre Georg Simmel, Paris, 10 février 2014.
128. « Die Antinomie von Recht und Philologie », intervention au Workshop Wann endet eine Interpretation ? Zur Vergleichbarkeit des Verstehens in den philologien und der Rechtswissenschaft, organisé par Dieter Grimm et Christoph König, Berlin, Wiko (8-9 avril 2014).
129. „Le détour basque“, intervention au colloque La sociabilité européenne des frères Humboldt, Fondation Singer-Polignac, Paris, 15.16 mai 2014 .
130. « Die Schwierigkeit der Darstellung der Philosophie bei Fichte », Workshop « Deutsch als Sprache der Geisteswissenschaften : Ursprünge um 1800 », organisé par Daniel Weidner et Claus Haas, Zentrum für Literaturforschung, Berlin, 28 mai 2014.
131. „Lire comme percevoir. Sur la lisibilité du monde », Journée organisée par M. Heuser et G. Gebauer, Wahrnehmen, fühlen, benennen 3 juin 2014, CMB/FU, Berlin.
132. « Die Namen der Dichtung », intervention au Lyrikmarkt, Akademie der Künste, Berlin, 13 juin 2014.
133. „Was machen wir, wenn wir lesen?“, Intervention à la Nacht der Philosophie, Institut francais de Berlin, 13-14 juin 2014.
134. „L’etica dell’individualità in Schleiermacher“, journée à l’Université de Rome La Sapienza, 20 juin 2014.
135. « Les deux herméneutiques de l’historien », Langres, Rencontres philosophiques de Langres, 19 septembre 2014.
136. « Le Rodin de Simmel », Journée Le travail de l’œuvre, Paris, Musée Rodin, 26 septembre 2014.
137. « Réflexions sur l’éducation », Enseigner la philosophie. Journée en hommage à Renée Thomas, Paris, Sorbonne, 18 octobre 2014.
138. « Critique et herméneutique des Lumières », conférence à la Maison de l’Histoire, Genève, le 1er décembre 2014.
139. « La réduction de la lecture », conférence devant l’association L’art de lire, Paris, Maison des Sciences de l’homme, 6 décembre 2014.
140. « Du temps social au temps vécu. La pensée simmelienne de la temporalité », intervention au séminaire de B. Carnevali Marcel Proust et Georg Simmel : une esthétique sociale de la modernité (EHESS/CRAL), EHESS, Paris, 7 janvier 2015.
141. « Liberté, individualité, diversité. Humboldt de la politique aux langues », intervention à la journée Le libéralisme de Wilhelm von Humboldt : autour de l’Essai sur les limites de l’action de l’Etat, organisée par O. Agard et G. Raulet, Maison Henri Heine, Paris, 17 janvier 2015.
142. « Die Grenzen des Lachens », intervention lors de la soirée, Die Pariser Anschläge aus der Perspektive der Geistes- und Sozialwissenschaften, Berlin, Centre Marc Bloch, 24 février 2015.
« Fénelon et Kant : Une autre histoire de la subjectivité », intervention au colloque 1715-2015 : Lectures et figures de Fénelon, Cambrai et Paris, 9-12 septembre 2015.
« Die Kunst der Moderne : Von Schleiermacher bis Kurt Schwitters », intervention au Internationaler Schleiermacher Kongreß Der Mensch und seine Seele. Bildung-Frömmigkeit-Ästhetik, à Münster, 27-30 septembre 2015.
« Effets de la diversité des langues (ou non) sur la recherche, la communication et l’enseignement des idées », intervention à l’atelier trilatéral Die Vielfalt der Sprachen und die Geistes- und Sozialwissenschaften heute, Villa Vigoni, Menaggio, 12-14 octobre 2015.
« Jean Bollack et les poètes », intervention à la journée Lectures de Jean Bollack, Lille, MSH, 4 décembre 2015 (lu par F. Gendre).
« Simmel und Logos », Arbeitskreis Logos. Zur philosophischen Formation eines europäischen Kulturbegriffs um 1914, Heidelberg, FEST, 14.-15. Januar 2016.
« The dark poetry of the black Notebooks. On the use of poetry by Heidegger during the 30’ and after », colloque organisé par A. Laks, What should we do with Heidegger?, Mexico, Universidad Panamericana, 30 mars-1er avril 2016.
“Die Vermittlung der Philosophie um 1800”, intervention au colloque Über Wissenschaft reden. Sprachgebrauch, Darstellungsform und Adressierungsstruktur der deutschen Wissenschaftsprosa um 1800, organisé par Claude Haas et Daniel Weidner au Zentrum für Literaturforschung, Berlin, 30 juin-2 juillet 2016.
„Über die Mode“, Gespräch mit Barbara Vinken, Journée de présentation de la revue franco-allemande Regards croisés, Berlin, Université Humboldt, 1er juillet 2016.
- Table ronde autour de Carlo Ginzburg avec Irène Rosier et Martin Rueff, Musée d’Ethnologie de Genève (MEG), 15 septembre 2016.
- « Catherine Colliot Thélène et l’idéalisme spéculatif », intervention à la journée Deutsch-französische Perspektiven. Dialogue avec Catherine Colliot-Thélène, 27 septembre 2016, Centre Marc Bloch, Berlin.
- « Die Bestimmung und Aufgabe einer kritischen Hermeneutik », intervention au colloque Von der philologischen Erkenntnis. Peter Szondi / A filológusi megismerésröl, Veszprem, 28-30 septembre 2016.
- « Is history of philosophy still possible? [L’histoire de la philosophie est-elle encore possible ?] », intervention au Workshop Philosophy and its History : Writing the History of Philosophy, Bonn, 5-7 octobre 2016.
- “La question saussurienne: une question homérique pour les sciences humaines ?, réponse à J. Trabant, séminaire du Centre Marc Bloch, 7 novembre 2016.
- « Qu’est-ce que la poésie? », intervention au colloque Le romantisme allemand et les sciences, Nantes, Muséum, 18-19 novembre 2016.
- « Sind juristische Texte eigentlich Texte ? », intervention au Workshop Wann endet eine Interpretation? III, Berlin, Wissenschaftskolleg, 23-25 novembre 2016.
- „Muss (auch) die Philosophie populär werden?“, Vortrag an der Viadrina, Frankfurt an der Oder, 12 janvier 2017.
- „Muss die Kunst im Museum enden? Ein Besuch“, intervention au colloque Das Museum als Ende der Kunst, T. U. Dresden, 15-17 février 2017.
- „Herméneutique et Esthétique“, intervention à la journée du Dafor, Académie de Paris, Sorbonne, 6 mars 2017.
- « Humboldt und Frankreich », Vortrag im Rahmen der Veranstaltungsreihe zum Jubiläum 250 Jahre Wilhelm von Humboldt im Bezirk Reinickendorf, Gabriele-von-Bülow-Gymnasium, 27 avril 2017.
- „Blumenberg et l’herméneutique de la lecture“, colloque Ermeneutica dell’Illuminismo. Hans Blumenberg e la costituzione della razionalità moderna, Bologne, Scuola Superiore di Studi Umanistici, 17-19 mai 2017.
- « Les entretiens de Po&sie. Paul Celan et les philosophes », débat avec J. P. Lefebvre, B. Badiou, M. Deguy et M. Rueff, Maison de la poésie, Paris, 20 mai 2017.
- « Humboldt : penser le langage » / “Wilhelm von Humboldt: pensar el lenguaje”, IV ciclo de clases Cátedra de hermenéutica, Universidad nacional de San Martín. Buenos Aires, 13-14 juin 2017.
- « Celan par les philosophes », intervention au Centro de investigationes filosóficas, Buenos Aires, 16 juin 2017.
- « Celan vu pas les philosophes », intervention au Centre Georg Simmel, Journée Lectures croisées, 19 juin 2017.
- « En extension et en compréhension », introduction générale à l’atelier Pluralité des langues et recherche en sciences humaines et sociales, 23-25 octobre 2017, villa Vigoni, Loveno di Menaggio.
- « Le retour de la Poétique (après le structuralisme) », intervention au Symposium Fiction, Cognition, Interpretation : Interdisciplinary pproaches to Aristotle’s Poetics, Universidad de Navarra, Pamplona, 26-28 octobre 2017.
- « Das Universelle – L’Universel », Discussion avec Isabelle Thomas Fogiel, Bruno Karsenti et Markus Messling, 14 décembre 2017, Centre Marc Bloch, Berlin, Dis :positions (Diffrakt : http://diffrakt.space/dispositions-5-universalitaet/).
- Table ronde sur Simmel, le parti pris du tiers, Paris, Ehess, 19 décembre (Journées Simmel).
- « Le concept de langage, entre herméneutique et encyclopédie (Hegel, Schleiermacher, Boeckh) », journée Idéalisme et langage, Recherches récentes sur le langage dans l’idéalisme allemand, Université Paris 1, 26-27 janvier 2018.
- « Logiques de l’avant-garde poétique : Ball, Eluard, Paulhan », à la journée Pensée poétique, Paris, ENS Ulm, 15 février 2018.
- « La ville comme forme de l’esprit objectif. Quelques considérations herméneutiques », intervention au colloque Georg Simmel et le champ architectural : sociabilité urbaine, paysage et esthétisation du monde, 14-16 mars 2018 ENSAS et l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Paris La Villette (ENSAPLV).
- « Présentation » du colloque Les enfants de Simmel, Paris, Ehess, 16 mars 2018.
- « L’Europe selon Georg Simmel », intervention au colloque Strasbourg, une sociologie au cœur de l’Europe », Strasbourg, Palais Universitaire, 17-18 mai 2018.
- « Goethe, une inactualité chronique », intervention au Goethe Institut, Paris, 4 juin 2018.
- « Villes, espaces, frontières : considérations sur « Les grandes villes » de Georg Simmel », intervention au Centre Marc Bloch, Berlin, 21 juin 2018.
- Einleitung zu der Tagung, Die Hermeneutik der Aufklärung und das Recht, Halle, IZEA, 4-5 Juli 2018.
- « Benjamin Constant: histoire politique, histoire religieuse », intervention au symposium Antike Ursprünge der Liberalität, Munich, Siemens-Stiftung, 18-20 juillet 2018.
- « Du vieillissement. Réflexion, caducité, résignation », intervention au colloque de Cerisy Goethe, actualité d’un inactuel, 20-27 août 2018, Cerisy-La-Salle.
- « Schleiermacher und Schopenhauer. Unterschiede und Differenz“, intervention au colloque Antworten auf die Krise der Philosophie. Georg Simmels eigentümliche Haltung zur Philosophiegeschichte, Bonn, 3-5 septembre 2018.
Simmel, une pensée du tiers, entre philosophie et sciences sociales
Pour en rester aux efforts principaux qui m’ont occupé ces dernières années, je termine par l’évocation du chantier ouvert autour de Georg Simmel, un des fondateurs de la sociologie, sur lequel je prépare un ouvrage consacré notamment à son interprétation de l’esprit objectif. Deux ouvrages collectifs ont déjà paru (Réciprocités sociales. Lectures de Simmel, édité avec G. Fitzi, en 2012, et Simmel, le parti-pris du tiers, édité avec B. Zimmermann en 2017, alors que le colloque du Musée Rodin a été rendu disponible en ligne en 2015). L’intuition qui anime ces travaux est que la position inédite esquissée par Simmel permettrait d’échapper dans le champ des sciences sociales à l’alternative entre une pensée holiste des structures et une approche individualiste. Connu fragmentairement, c’est une reconstruction d’ensemble qui est à même de lui restituer sa pertinence et son actualité.
La trilogie envisagée comprend:
1. Une monographie, Une pensée du tiers
2. Une collection d'essais. G. Simmel . Une orientation (paru en 2020)
3. Un collectif. Les enfants de Simmel
4. Une édition (avec M. Amat). Simmel, Ecrits sur Rodin.
Kommunikation in Philosophie, Religion und Gesellschaft - Akten des Internationalen Schleiermacher-Kongresses 25.-29. Mail 2021
20 novembre 2023Denis Thouard , Christian Berner, Sarah Schmidt, Brent W. Sockness
Collection: Band 35 der Reihe Schleiermacher-Archiv
ISBN: 9783111128801
Der vorliegende Band vereinigt die Akten des internationalen Schleiermacher-Kongresses 2021 und nimmt den Philosophen, Theologen, Pädagogen und
Übersetzer Friedrich Schleiermacher (1768-1834) als Kommunikationstheoretiker in den Blick.
Ob als Universitätslehrer, Kanzelredner, als politischer Reformer, Publizist, Salongänger oder Briefeschreiber — Schleiermacher war selbst ein begnadeter
Kommunikator und im Begriff der Kommunikation bündeln sich wie in einem Brennglas viele zentrale Aspekte seines Denkens. Seine Philosophie,
"Theologie und philologische Praxis zeichnen sich durch ihre emphatische Prozesshaftigkeit jenseits starrer Systeme aus. Sich in Sprache manifestierendes
Wissen, moralisches Handeln, religiöses Erleben und der Entwurf gemeinschaftlicher Institutionen sind im beständigen Werden und nur im Austausch der
miteinander streitenden, sich liebenden und hassenden, Ideen und Sinn entwerfenden und um Gemeinschaft und Individualität ringenden Menschen
wirklich.
Die Beiträge dieses Bandes gehen Schleiermachers Werk ebenso wie seiner gesellschaftlichen, kirchlichen und philologischen Praxis vor dem Hintergrund
ihrer ideengeschichtlichen Verflechtung nach und aktualisieren sein Denken in Auseinandersetzung mit unterschiedlichen Positionen der Gegenwart.
Colloque de Cerisy
Edition: Herman
Collection: Colloque de Cerisy
ISBN: 9791037007124
L’objet de ce livre, issu d’un colloque tenu à Cerisy en 2018, est d’interroger les conditions de la création sous la contrainte de célébrité. Dans le cas de Goethe, cette célébrité fut rapidement un mythe européen. Comment continuer à écrire dans ces conditions ?
Le nom de Goethe est célèbre et on mesure son importance, mais sans le lire vraiment. L’œuvre se présente au lecteur comme un cosmos inaccessible. L’observateur perspicace de son temps fut aussi résolument étranger à son époque et fut constamment perçu comme parfaitement inactuel. Il faut d’abord pénétrer, au moyen d’une lecture insistante, dans le monde de ses œuvres et dans leur idiosyncrasie pour découvrir leur actualité. L’œuvre de l’âge mûr – le Divan occidental-oriental, les Années de voyage de Wilhelm Meister et le Second Faust. – occupe ici une place centrale: Goethe retourne cette créativité contre ses propres œuvres et leur confère une dimension réflexive. Comment Goethe a-t-il pu échapper à son propre classicisme? Comment, ayant édifié sa propre statue, parvient-il à y échapper, à se réinventer devenant peut-être un «second auteur» à l’ombre du premier ?
https://www.editions-hermann.fr/livre/goethe-le-second-auteur-denis-thouard
Das achtzehnte Jahrhundert - Zeitschrift der Deutschen Gesellschaft für die Erforschung des achtzehnten Jahrhunderts; Bd. 45/2
Edition: Wallstein Verlag
Collection: Das achtzehnte Jahrhundert - Zeitschrift der Deutschen Gesellschaft für die Erforschung des achtzehnten Jahrhunderts; Bd. 45/2
ISBN: 978-3-8353-3974-3
»Das achtzehnte Jahrhundert« wurde 1977 als Mitteilungsblatt der »Deutschen Gesellschaft für die Erforschung des achtzehnten Jahrhunderts« gegründet und erscheint seit 1987 als wissenschaftliche Zeitschrift.
Die Zeitschrift erscheint halbjährlich und ist im Aufsatzteil im Wechsel aktuellen Themen gewidmet oder frei konzipiert. Im Rezensionsteil legt sie Wert auf aktuelle Besprechungen zu einem weit gefächerten Spektrum von thematisch repräsentativen und methodologisch aufschlussreichen Fachpublikationen. Entsprechend der interdisziplinären Ausrichtung der DGEJ enthält sie Beiträge aus allen Fachrichtungen.
https://www.wallstein-verlag.de/9783835339743-das-achtzehnte-jahrhundert.html
ISBN: 2842424824
Georg Simmel a composé une œuvre apparemment facile d’accès dans laquelle il se confronte avec les transformations de la société de son temps, anticipant bien des aspects de la nôtre. La modernité tend à remplacer les identités par des relations, la stabilité par le mouvement, supprimer les distances et les délais. Tout semble se défaire et tout s’accélère. Comment, dès lors s’orienter ? Dans un univers pensé comme ensemble de relations en constant réajustement, il faut savoir nager – et lire.
En sept accès différents à des objets révélateurs de son diagnostic comme la ville, l’art, le temps ou la guerre, ce livre s’efforce d’accompagner le lecteur à saisir, au-delà de l’évidente séduction de ces textes, les enjeux d’une réflexion plus complexe qu’on ne l’imagine. Au cours de ces essais, l’œuvre de Simmel est mise en rapport avec des contemporains proches, comme Walter Benjamin, Sigmund Freud ou Paul Valéry.
Le lecteur est invité à découvrir une pensée exposée plus avant dans ses grands livres comme la Philosophie de l’argent (1900), la Sociologie (1908) ou les Méditations sur la vie (1918).
Le Bel Aujourd'hui
Edition: HERMANN
Collection: Le Bel Aujourd'hui
L’herméneutique n’est pas le nom d’une philosophie, mais d’un souci de la compréhension. En montrant, à travers plusieurs positions contemporaines, comment ce souci peut être articulé différemment, ce livre entend contribuer à complexifier l’herméneutique. L’herméneutique est essentielle aux sciences humaines, à la constitution de leur objet comme à leur réflexion. Elle s’attache aux traces, aux signes, à la lecture du monde : avec Carlo Ginzburg par la méthode de l’indice ; pour Josef Simon, en déployant une philosophie du signe ; suivant Hans Blumenberg, en lisant le monde. La compréhension du monde est une subjectivité. Elle se constitue dans le sentiment de soi pour Paul Ricoeur. Elle part en quête des « sources du moi » avec Charles Taylor. Elle est saisie dans le rapport à soi ténu de l’humour par Dieter Henrich.
Pour finir, le livre revient, à propos des « Cahiers noirs » de Martin Heidegger, sur l’héritage politique d’une certaine herméneutique et la nécessité d’opérer des distinctions critiques.
CNRS Philosophie
Edition: CNRS EDITIONS
Collection: CNRS Philosophie
ISBN: 978-2-271-11610-9
Benjamin Constant (1767-1830) appartient par sa formation à l'époque des Lumières et par sa carrière au xixe siècle. Romancier (Adolphe), penseur politique (De la liberté des Anciens comparée à celle des Modernes), ce passeur entre plusieurs cultures (allemande, anglaise et française) a consacré quatre décennies à De la religion, un ouvrage peu commun et d'ample dimension, à l'ambition systématique.
Comment une telle étude peut-elle se concilier avec la théorie du libéralisme politique dont il est l'un des pères ? Cela a-t-il une incidence sur notre conception moderne de la politique conçue comme un monde autonome ? C'est par le biais de cette oeuvre méconnue que Denis Thouard nous invite à redécouvrir Benjamin Constant. A rebours de nos opinions actuelles, la religion est pour Constant, au-delà d'un anticléricalisme déclaré, solidaire de la liberté et fonde la politique.
Combinant Jérusalem avec la Grèce antique, qui offrait l'image d'une religion indépendante de toute prêtrise, il attribue au phénomène religieux une puissance émancipatrice. Le livre montre comment son apologie politique des droits individuels est étayée par une théorie de la subjectivité religieuse ancrée dans le sentiment.
Philosophe et sociologue, Georg Simmel (1958-1918) a développé une pensée originale qui se soustrait à la tentation des oppositions duales, telles qu’individu et société, expérience et structure. Sa pensée du tiers saisit la complexité des relations sociales à partir de la différenciation et de la réciprocité. Son approche se veut processuelle et relationnelle. Plus qu’un état de la société, ce sont les dynamiques qui la produisent, le « faire société » qu’il cherche à élucider.
L’objectif de cet ouvrage est de montrer l’actualité et la fécondité des pistes ouvertes il y a un siècle par Simmel, pour penser des questions aussi décisives que la sociabilité, le pouvoir, la valeur de l’argent et du travail, la confiance ou la religion.
Ces considérations se veulent des prolongements, des discussions à partir de Simmel plutôt qu’une exégèse de son œuvre. Elles font le pari que les sciences sociales ont beaucoup à gagner à rouvrir certaines de ces pistes. À travers son regard sociologique, Simmel nous engage à explorer la complexité des relations à travers lesquelles se constituent réciproquement l’individu et la société. À travers sa réflexion philosophique, il nous invite à interroger les évidences, les clivages catégoriels et disciplinaires auxquels nous nous sommes accoutumés.
Esprit en son temps résolument moderne, Simmel, en bien des points, nous précède encore.
Collection: encre marine
ISBN: 978-2350881065
Geteilte Ideen - Philosophische Versuche, den Leser zum Verstehen zu bringen
30 mai 2016Denis Thouard
ISBN: 978-3-95757-264-6
Es sollte doch einfach sein: Die Ideen sind allgemein, sie gehören allen. Sie sind kein Privateigentum des Philosophen – wenigstens sollen sie es seit der Aufklärung sein, der es darum ging, die Philosophie zu popularisieren (Diderot). Aber wie kann dies gelingen? Denis Thouard untersucht den verzweifelten Versuch der Philosophen, der modernen Forderung nach Verständlichkeit nachzukommen und ihre Ideen mitzuteilen: Doch wie sollen sie dies tun, ohne dabei die Hauptsache zu verlieren? Wendet man nichts als die Vernunft an, und verzichtet auf alle Rhetorik, riskiert man dann nicht ewige Langeweile und unvermeidlich und unzählige Missverständnisse? Hinzu kommt, dass man bestimmte rhetorische, ja poetische Strategien anwenden muss, wenn man Leser anziehen möchte. Im frühromantischem Laboratorium der Philosophie nach Kant hat sie es riskiert, eher unverstanden zu bleiben als missverstanden. Ob dieser Weg fruchtbarer als die bare Klarheit ist, sei dahingestellt. Der Widerspruch zwischen dem breitesten Geltungsanspruch und den bescheidenen Mitteln, diesen Anspruch sprachlich zu verwirklichen, bleibt die Herausforderung einer Philosophie, die sich ihre eigene Allgemeinheit ernst nehmen will.
Collection: Varia
ISBN: 978-2-7116-2628-1
L’interprétation est au cœur de notre intelligence de nous-mêmes, des autres et du monde. C’est pourquoi ses méthodes jouent un rôle essentiel dans les différents champs des sciences humaines (philosophie, critique littéraire, sciences sociales, psychanalyse, anthropologie, droit, histoire, science politique, théologie …). Il est donc indispensable d’en clarifier les opérations. Tel est le propos de ce dictionnaire philosophique qui a mobilisé quelques 50 auteurs français et étrangers, invités à rédiger plus de 70 articles consacrés aux concepts fondamentaux de l’interprétation et dégageant ainsi ses principaux problèmes et enjeux pour la pensée contemporaine.
Collection: Opuscules
ISBN: 2-7574-0405-9
Réflexion sur la méthode de l'interprétation des œuvres, l’herméneutique critique s’attache à restituer dans son contexte historique la visée des auteurs. Pour elle, les œuvres ne sont pas des représentants d’une entité préexistante, que ce soit une tradition, un esprit national, une ontologie ou une révélation, mais des actes d’innovation. En instaurant une distance par rapport à un contexte, une œuvre se constitue dans sa puissance de dire. Elle est porteuse d’une subjectivité, d’un jugement marquant cette distance. L’herméneutique critique prend en compte cette distance introduite par l’œuvre, qui est aussi une puissance de rupture.
L’herméneutique critique a été exemplairement développée par le comparatiste Peter Szondi et le philologue Jean Bollack. En introduisant leur rapport au poète Paul Celan, qui leur était proche, l’ouvrage reconstitue un contexte intellectuel original et peu connu en France entre l’héritage de la Théorie critique sensible chez Szondi, la poésie de Celan et le renouvellement de la philologie conduit par Bollack. La réflexion théorique est ainsi replacée dans un contexte international caractérisé, dans les années 60 et après, par le besoin de réintroduire la dimension de l’histoire dans les formes abstraites de l’expression et de l’analyse.
Collection: Textes clés
ISBN: 978-2711623389
Le lecteur rencontrera dans les textes ici rassemblés certains des thèmes et des problèmes liés à l’interprétation, qui lui assurent une place dans la discussion philosophique contemporaine. Ils abordent la question du statut des sciences de l’homme, de la connaissance littéraire et de la logique de l’interprétation. Entre les positions extrêmes d’un scepticisme tendant à reconduire toute connaissance à une interprétation qui en vaut bien une autre et d’un réalisme considérant que l’on peut toujours retrouver, sous le vernis des interprétations, la « vérité » des « faits », se déploie une « logique des positions » qui définit les conditions de la connaissance herméneutique.
Publications
- Pourquoi ce poète ? Le Celan des philosophes, Paris, Seuil, « L’ordre philosophique », 2016 (204 p.).
- Et toute langue est étrangère. Le projet de Humboldt, Paris, Belles Lettres / Encre Marine, 2016 (370 p.).
- Herméneutique critique. Bollack, Szondi, Celan, Lille, Presses Universitaires du Septentrion, „Opuscules phi“, 2012 (182 p.).
- Schleiermacher. Communauté, individualité, communication, Paris, Vrin, « Bibliothèque d’Histoire de la Philosophie », 2007 (288 p.).
- Le partage des idées. Etudes sur la forme de la philosophie, Paris, CNRS Editions, « Philosophie », 2007 (233 p.) [édition allemande traduite par U. Kunzmann, Geteilte Ideen, Berlin, Matthes und Seitz, „Batterien“, 2016, 187 p.]
Prix Robert Blanché de l’Académie des sciences morales et politiques (2007).
- Kant, collection « Figures du savoir », Paris, Belles Lettres, 2001 (176 p.). [Édition en portugais Sao Paulo, Ed. Estaçào Liberdade, « Figuras do saber », 2004] ; réédition sous le titre Emmanuel Kant chez Perrin, « Tempus », Paris, 2010.
Livres édités
- Simmel, le parti-pris du tiers, éd. par D. Thouard et B. Zimmermann, Paris CNRS Éditions, 2017 (442 p.)
- (éd.), L’interprétation. Un dictionnaire philosophique (dirigé avec Christian Berner), Paris, Vrin, 2015 (540 p.).
- Herméneutique contemporaine. Comprendre, interpréter, connaître, Paris, Vrin, « Textes clés », 2011, 380p.
- Philologie als Wissensmodell. / La philologie comme modèle de savoir, édition en collaboration avec F. Mariani Zini et F. Vollhardt, Berlin, Walter de Gruyter (P&A), 2010 (406 p.).
- La philologie au présent. Pour Jean Bollack, éd. avec Christoph König, Lille, Presses Universitaires du Septentrion, « Cahiers de philologie », 2010 (385 p.).
- Sens et interprétation. Pour une introduction à l’herméneutique, édité avec Chr. Berner, Lille, P. U. du Septentrion, « Opuscules phi », 2008 (157 p.).
- Warten auf Godot : Das Absurde und die Geschichte, éd. avec Tim Trzaskalik, contributions de P., R., V. Temkine, F. Rastier, T. T. et D. T., Berlin, Mathes & Seitz, 2008, 22009 (187 p.).
- L’interprétation des indices. Enquête sur le paradigme indiciaire avec Carlo Ginzburg, édition du colloque de Lille, octobre 2005, Lille, Presses Universitaires du Septentrion, « Opuscules phi », 2007 (265 p.)
- Kant et Hobbes. De la violence à la politique, édité avec L. Foisneau, Paris, Vrin, « Bibliothèque d’Histoire de la Philosophie », 2005 (256 p.).
- Aristote au XIXe siècle, édité et introduit, Lille Presses Universitaires du Septentrion, « Cahiers de philologie », Série « Apparat critique », 2004 (465 p.).
- Symphilosophie. F. Schlegel à Iéna, éd., Paris, Ed. Vrin, « Bibliothèque des Textes Philosophiques », 2002 (228 p.).
- Lettres édifiantes et curieuses sur la langue chinoise. Wilhelm von Humboldt/Jean-Pierre Abel Rémusat (1820/1831). Un débat philosophico-grammatical, édité avec J. Rousseau, Villeneuve d'Ascq, Presses Universitaires du Septentrion, 1999 (340 p.).
- Critique et herméneutique dans le premier romantisme allemand, Villeneuve d'Ascq, Presses Universitaires du Septentrion, opuscules phi 1996 (380 p.).
- Popularité de la philosophie, édité avec Ph. Beck, Fontenay-aux-Roses, ENS Editions, collection Theoria, distribution Ophrys, 1995 (470 p.).
Numéros de revue
- Humboldt et la liberté des langues, Les études philosophiques avril 2015 (p. 161-307)
- Schleiermacher philosophe, Archives de philosophie 77, 2014-2 (p. 211-330)
- Réciprocités sociales. Lectures de Simmel, édité avec Gregor Fitzi, Sociologie et sociétés 44, 2, 2012 (300 p.).
- (éd.), Geschichte der Germanistik. Historische Zeitschrift für die Philologien, Göttingen, Wallstein, Nr. 41-52, 2012-2019.
Editions et traductions
- Benjamin Constant, De la religion L. VI-VIII. = édition commentée du tome III du De la religion (OCBC t. XIX) éd. avec K. Kloocke de l’édition critique des Œuvres complètes de Benjamin Constant, dirigées par le prof. Kurt Kloocke, Berlin, Boston, Walter de Gruyter, 2015 (686 p.).
- Mathias Flacius Illyricus, La clé des Ecritures, traduction et commentaire, en collaboration avec Ph. Büttgen, Lille, Presses Universitaires du Septentrion, « Opuscules phi », 2009 (200 p.).
- W. von Humboldt, Sur le caractère national des langues et autres écrits sur le langage, traduits, présentés et commentés, Paris, Seuil, "Points", 2000 (204 p.). Réédition 2012. 2018.
- F. Schleiermacher, Esthétique, édité par D. Thouard, introduit et annoté par C. Berner et D. Thouard, traduit par C. Berner, E. Décultot, M. de Launay, D. Thouard, postface de P. D’Angelo, Paris, Cerf, « Passages », 2004 (270 p.).
- Josef Simon, Signe et interprétation, présenté par D. Thouard, traduit par C. Berner, M. de Launay et D. Thouard, Lille, P.U. Septentrion, « Opuscules phi », 2004 (163 p.).
- F. Schleiermacher, Dialectique, éditée, traduite et présentée par C. Berner et D. Thouard, Paris, Cerf, «Passages», 1997 (350 p.).
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