Shain Morisse | Doctorant associé

État, normes et conflits politiques
Centre Marc Bloch, Friedrichstraße 191, D-10117 Berlin
Email: shain.morisse  ( at )  cesdip.fr Tél: +49(0) 30 / 20 93 70700

Institution principale : Université Paris-Saclay, CESDIP | Position : Doctorant en science politique | Discipline : Science Politique |

Biographie

Après avoir effectué une double licence histoire-science politique (Université Paris I Panthéon-Sorbonne), un master d'histoire contemporaine (Paris I / Ecole Normale Supérieure de Paris-Saclay), et une année de recherche prédoctorale au CMB dans le cadre du projet ANR/DFG Cultures Pénales Comparées (dir. Fabien Jobard), je suis, depuis fin 2019, inscrit en thèse de science politique (Université Paris-Saclay / Centre de Recherches Sociologiques sur le Droit et les Institutions Pénales).

J’ai rejoint le CMB à l’été 2021 dans le cadre d’une bourse de mobilité CIERA, puis, à partir de la fin de l’année 2021, comme doctorant associé.

Titre de la thèse
Une histoire sociale et transnationale des idées et des mobilisations autour de l'abolitionnisme pénal en Europe (années 1960-2010)
Résumé de la thèse

Mon travail vise à produire une histoire sociale et transnationale des idées et des mobilisations autour de l'abolitionnisme pénal en Europe, des années 1960 aux années 2010. A la croisée des champs académique et militant, l’abolitionnisme pénal constitue un courant de pensée et une mobilisation collective qui est engagée à la fois dans la contestation des logiques, des politiques et des pratiques pénales, et dans la promotion de formes alternatives de régulation sociale.

Dans une perspective d’histoire sociale des idées politiques, je tente d’analyser les mécanismes sociaux et politiques de production, de circulation et de réception des idées abolitionnistes. Dans une perspective de sociologie des mouvements sociaux, j’étudie le travail de mobilisation qui est mis en œuvre pour construire l’existence même de la prison et du système pénal comme problème public, mais aussi pour imposer un cadrage alternatif de la réalité sociale impliquant d’autres types de solutions politiques.

En me centrant principalement sur certain nombre de pays où l’abolitionnisme pénal a été le plus actif (Norvège, Pays-Bas, Allemagne et Royaume-Uni), j’essaie de construire cette histoire en me basant sur les diverses publications des abolitionnistes (livres, articles, rapports, conférences, séminaires, congrès, journaux, etc.), les fonds d’archives des organisations militantes et les entretiens menés avec une variété d’acteurs/actrices.

Institution de la thèse
Université Paris-Saclay / CESDIP
Directeur de thèse
Fabien Jobard

Une histoire sociale et transnationale des idées et des mobilisations autour de l'abolitionnisme pénal en Europe (années 1960-2010)

Mon travail vise à produire une histoire sociale et transnationale des idées et des mobilisations autour de l'abolitionnisme pénal en Europe, des années 1960 aux années 2010. A la croisée des champs académique et militant, l’abolitionnisme pénal constitue un courant de pensée et une mobilisation collective qui est engagée à la fois dans la contestation des logiques, des politiques et des pratiques pénales, et dans la promotion de formes alternatives de régulation sociale.

Dans une perspective d’histoire sociale des idées politiques, je tente d’analyser les mécanismes sociaux et politiques de production, de circulation et de réception des idées abolitionnistes. Dans une perspective de sociologie des mouvements sociaux, j’étudie le travail de mobilisation qui est mis en œuvre pour construire l’existence même de la prison et du système pénal comme problème public, mais aussi pour imposer un cadrage alternatif de la réalité sociale impliquant d’autres types de solutions politiques.

En me centrant principalement sur certain nombre de pays où l’abolitionnisme pénal a été le plus actif (Norvège, Pays-Bas, Allemagne et Royaume-Uni), j’essaie de construire cette histoire en me basant sur les diverses publications des abolitionnistes (livres, articles, rapports, conférences, séminaires, congrès, journaux, etc.), les fonds d’archives des organisations militantes et les entretiens menés avec une variété d’acteurs/actrices.