Bloch’Notes Oktober 2013
Ankündigung: Die Werte in der Wirtschaft, mit André Orléan
Der diesjährige Semestereröffnungsvortrag des Centre Marc Bloch wird von dem französischen Wirtschaftswissenschaftler André Orléan gehalten. Orléan ist einer der weltweit bekanntesten Spezialisten für Währungs- und Finanzfragen und zur Zeit Directeur de recherches am CNRS und Professor an der Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales. Für sein 2011 erschienenes Buch L’empire de la valeur – Refonder l’économie erhielt er den Paul-Ricoeur-Preis. Mit seinem Manifeste des économistes atterrés (mit Philippe Askenazy, Thomas Coutrot et Henri Sterdyniak) bewies er sein gesellschaftliches Engagement im Rahmen der europäischen Wirtschafts- und Finanzkrise.
Der Vortrag am 17. Oktober beschäftigt sich mit der Frage der „Werte“ im wirtschaftlichen Diskurs und speziell mit ihrer Bedeutung für die Sozialwissenschaften. Eine wissenschaftliche, philosophische und fundamentale Analyse zu einer Zeit in der die Wirtschaftskrise die Schlagzeilen seit einigen Jahren weltweit dominiert. Das Centre Marc Bloch organisiert diesen Vortrag in Kooperation mit dem Berliner Forschungskolloquium für Wirtschaftsgeschichte der Humboldt-Universität zu Berlin und freut sich auf die Einführung von Prof. Dr. Alexander Nützenadel (HumboldltUniversität), Spezialist der europäischen Wirtschaftsund Sozialgeschichte seit dem 18. Jahrhundert. Die Moderation wird vom Wirtschaftswissenschaftler Prof. Dr. Nikolaus Wolf (Humboldt-Universität) geleitet.
André Orléan: „Ökonomische Werte: ein Thema für die Sozialwissenschaften?“ Vortrag in französischer Sprache mit deutscher Simultanübersetzung
Ort: In der Heilig-Geist-Kapelle (Spandauer Straße 1)
Quelques manifestations à venir
Internationales Forschungsatelier „Marginales und Marginalität in der zeitgenössisschen Kunst“
gefördert vom CIERA und der Deutsch-französischen Hochschule.
9.-11. Oktober 2013
ORT: Centre Marc Bloch
Marc Bloch Forum – Olivier Beaud, Präsentation des Buches „La société des égaux“.
Kommentar von Dieter Grimm (angefragt).
30. Oktober 2013 - 18.00 Uhr
ORT: Institut für Rechtswissenschaft, Humboldt-Universität Berlin
Forschungsatelier „Herausforderungen zwischen Ost und West? Die westeuropäischen kommunistischen Parteien in der letzten Dekade des Kalten Kriegs“
In Zusammenarbeit mit dem Zentrum für Zeithistorische Forschung Potsdam sowie der Österreichischen Akademie der Wissenschaften, Wien.
31. Oktober – 1. November 2013
ORT: Centre Marc Bloch
Tagung „Phantom Borders in the Political Behaviour and Electoral Geography in East Central Europe“
In Zusammenarbeit mit der Europa-Universität Viadrina Frankfurt (Oder) im Rahmen des BMBF-Projekts „Phantomgrenzen in Ostmitteleuropa“.
14.-15. November 2013
ORT: Europa-Universität Viadrina Frankfurt (Oder) und Collegium Polonicum S?ubice, Polen
Internationale Tagung „Phantom borders and legal regionalism. The legal culture in post-imperial and post-national contexts in East Central Europe 1919 – 1945 – 1989“
In Zusammenarbeit mit dem GWZO an der Universität Leipzig, der Universität Siegen, der Babes-Bolyai-Universität Cluj-Napoca/Klausenburg, der West Universität Temesvar/ Timisoara im Rahmen des BMBF-Projekts „Phantomgrenzen in Ostmitteleuropa“
28. - 30. November 2013
ORT: Institut für Geschichte „George Bari?iu”, Universität Cluj , Romania
Marc Bloch Forum - Déportés en URSS. Récits d’Européens au Goulag
Anne-Marie Losonczy, Marta Craveri Catherine Gouseff und Alain Blum.
4. Dezember 2013 - 18:00 Uhr
ORT: Institut für Geschichte, Humboldt-Universität Berlin
Polémiques savantes
La dernière rencontre du réseau de la DFG sur les polémiques savantes dirigé par Carlos Spoerhase (Humboldt Universität Berlin) et Kai Bremer (Justus Liebig Universität Gießen) s’est tenue les 2 et 3 octobre au Centre Marc Bloch, avec la participation de plusieurs de ses membres. Le groupe international composé principalement d’historiens et de germanistes s’attache à reconstituer la structure des affrontements en partant d’études de cas tirés de la première modernité. Une attention particulière est accordée aux différentes arènes du débat public, au rôle du choix des médias, aux dynamiques disciplinaires.
Des deux journées de discussion assidue, on retiendra le rôle structurant des querelles pour l’organisation des champs disciplinaires et la reconnaissance des différentes pratiques discursives. Prenant des exemples tirés de la théologie (la Querelle des fragments provoquées par Lessing au sujet de la lecture critique des Evangiles), du droit (avec la question de la propriété littéraire, du droit à la réimpression voire au piratage et au plagiat), enfin de l’exercice de la philosophie à travers les différentes modalités de son discours, les thèmes abordés n’ont pas manqué de susciter de nombreux échos avec la situation contemporaine. Comme si ce pas en arrière parvenait à nous faire prendre conscience de la structuration de notre façon de conduire la recherche, au milieu de contingences parfois inédites, parfois bien connues.
Denis Thouard
Les conférences du CMB disponibles en podcasts
Pour faciliter l’accès du public à ses manifestations ainsi qu’à l’ensemble de son
travail de recherche, le Centre Marc Bloch publie désormais ses propres podcasts. Les
personnes intéressées ont dorénavant la possibilité de consulter à tout moment ces
enregistrements sur la plate-forme Soundcloud (https://soundcloud.com/centre-marc-
bloch), sur notre médiathèque ou sur la page Facebook du Centre.
Sur ces sites, se trouvent déjà, et par ordre chronologique, la conférence de Mona
Ozouf au Dahlem Humanities Center (« L’identité nationale », octobre 2010), celle de
Jacques Revel au Jacob und Wilhelm Grimm Zentrum (« L’interdisciplinarité par temps
d’incertitude », juin 2013), l’intervention de Henry Rousso au Dahlem Humanities
Center (« La dernière catastrophe », juillet 2013) et celle de Mark Andre au Centre Marc
Bloch (« Wunderzaichen», juillet 2013).
Deux autres enregistrements seront mis en ligne au cours des prochaines semaines :
« Le modèle allemand au cœur des élections », avec Claire Demesmay (DGAP), Albrecht
Meier (Der Tagesspiegel) et Bruno Odent (L’Humanité) (septembre 2013) et la confé-
rence inaugurale de l’année universitaire du Centre Marc Bloch, donnée par André
Orléan intitulée « Le concept de valeur en économie: un débat pour les sciences
sociales? » (octobre 2013).
Aux podcasts audio s’ajoutent les podcasts video : le film de la cérémonie des 20 ans
du Centre Marc Bloch est déjà disponible sur notre médiathèque.
Constanze Knitter, Sébastien Vannier
Sarah Mazouz – L’Etat au prisme des nationalités
Nouvelle recrue du Centre Marc Bloch, Sarah Mazouz nous a rejoint au début du mois pour un an. Son projet : une anthropologie politique de l’État. Son angle d’approche : les rapports entre institutions et sujets. Son objet d’étude : les usages sociaux de la double nationalité en France et en Allemagne. C’est pour étayer la partie allemande de cette recherche comparative consacrée aux modèles d’incorporation des étrangers à la nation que la post-doctorante a souhaité venir à Berlin.
Sarah Mazouz cherche aujourd’hui à aborder sous un angle nouveau les concepts d’immigration, de nationalité, de racialisation et de discrimination que ses travaux antérieurs questionnaient déjà et sur lesquels portait son enseignement à l‘université Paris-dauphine puis à l‘ENS. Après des études de philosophie à l’université et un diplôme généraliste à Sciences Po, elle s’est tournée vers les sciences sociales à l’EHESS. Elle y a soutenu en 2010 une thèse de sociologie intitulée La République et ses autres. Politiques de la discrimination et pratiques de naturalisation dans la France des années 2000 et réalisée sous la direction de Didier Fassin, qui paraitra aux éditions La Dispute fin 2014. Elle a ensuite intégré le programme européen MORALS – Towards a Critical Moral Anthropology (http://morals.ias.edu/), dédié à l’analyse de la prise en charge institutionnelle des étrangers en situation de précarité juridique et des jeunes soumis à des formes de racialisation. L’ouvrage collectif Juger, réprimer, accompagner. Essai sur la morale de l’Etat donnera, le 10 octobre prochain, un aperçu de son enquête au sein d’une mission locale pour l’emploi dans la région parisienne.
Sarah Mazouz est d’ores et déjà l’auteure de nombreux articles. On lui doit « Une célébration paradoxale. Les cérémonies de remise des décrets de naturalisation », publié dans Genèses en 2008, et « Ni juridique, ni politique. L’anti-discrimination en pratique dans une Commission pour la promotion de l‘égalité des chances et la citoyenneté », à paraître en janvier 2014 dans la revue Droit et Société. Permise par sa maîtrise de plusieurs langues, l’inflexion comparatiste que cette universitaire donne aujourd’hui à son travail, couplée à son ancrage pluridisciplinaire, lui promet un bel avenir scientifique, auquel le Centre Marc Bloch est fier de participer.
Emilia Roig, Constanze Knitter
‚Blok:Not‘ [Блок:нот] über das Aufspüren und Verstehen von Phantomgrenzen in der Ukraine
Sabine von Löwis, Forscherin am Centre Marc Bloch, berichtet von ihren Feldforschungen in
der Ukraine im Rahmen des BMBF-Projekts „Phantomgrenzen in Ostmitteleuropa“
Einen Sommer auf dem Dorf an einem erfrischend vorbei plätschernden Fluss zu verbrin-
gen, in eine angenehm kühle Lehmhütte zu ziehen und täglich frisches Wasser aus dem
Brunnen zu holen - das klingt sehr romantisch. Ist es auch! Es sind die Rahmenbedin-
gungen einer Feldforschung, für die man gerne einen Sommer am Schreibtisch in Berlin
eintauscht. Der Ort der Sommerfrische befindet sich etwa 1000 km von Berlin entfernt,
am Zbruč in der westlichen Ukraine.
Ein Fluss als Grenze
Der Zbruč war lange Zeit nicht nur Fluss, sondern etwa 150 Jahre lang auch Staatsgrenze:
zwischen Russland und Österreich-Ungarn bis zum 1. Weltkrieg sowie zwischen der Ukrai-
nischen Sowjetrepublik und Polen bis zum 2. Weltkrieg. Die im Zuge der Teilungen Polens
zufällig am Zbruč gezogene Grenze trennte nicht nur Staaten voneinander, sondern auch
Dörfer. Obwohl er schon ca. 70 Jahre nicht mehr als Staatsgrenze verwendet wird, scheint
er als Grenzlinie immer noch wirkmächtig zu sein. Einen ersten Hinweis gibt ein Blick
auf Ergebnisse verschiedener Wahlen seit der ukrainischen Unabhängigkeit, die immer
wieder deutliche Unterschiede zwischen den beiden Ufern des Zbruč zeigen.
Diese Phänomene des Aufscheinens, scheinbaren Fortführens oder (Wieder) Herstellens
historischer Grenzregime in sozialem Verhalten, Infrastrukturen und Institutionen sind
Fragen der Forschungsprojekte des BMBF-Kompetenznetzwerkes „Phantomgrenzen in
Ostmitteleuropa“ (www.phantomgrenzen.eu) , das von Anfang 2011 bis Januar 2015
von Béatrice von Hirschhausen am Centre Marc Bloch geleitet wird. ForscherInnen des
Lehrstuhls für Südosteuropaforschung der Humboldt-Universität zu Berlin, des Instituts
für Geschichte der Martin-Luther-Universität Halle, des Zentrums Moderner Orient Berlin
sowie des Centre Marc Bloch versuchen die Ursachen dieser Phänomene zu verstehen
und sie in den unterschiedlichen Kontexten Ostmitteleuropas und Südosteuropas zu erk-
lären. So wird beispielsweise über regionale Entwicklungspfade der Wasserversorgung im
ländlichen Rumänien, Nationalisierungsprozesse in Oberschlesien oder Phantomgrenzen
auf dem Zentralbalkan geforscht.
Erste Ergebnisse der Fallstudien werden auf der Internationalen Fachtagung im Februar
2014 in Berlin an der BBAW vorgestellt. In der Projektlaufzeit finden während des Semes-
ters monatlich öffentliche Werkstattgespräche statt, zu denen Wissenschaftler eingeladen
werden, die aus verschiedenen Perspektiven auf das Phänomen der Phantomgrenzen
blicken und aus ihren wissenschaftlichen Forschungen das Konzept der Phantomgrenze
reflektieren. Darüber hinaus finden ungefähr halbjährlich Workshops und Konferenzen zu
ausgewählten Themen statt. So z.B. die internationale Tagung zu „Phantom Borders in the
Political Behaviour and Electoral Geography in East Central Europe“ am 14./15. November
in Frankfurt (Oder) und Słubice.
Erste Ergebnisse der Fallstudien werden auf der Internationalen Fachtagung im Februar
2014 in Berlin an der BBAW vorgestellt. In der Projektlaufzeit finden während des Semes-
ters monatlich öffentliche Werkstattgespräche statt, zu denen Wissenschaftler eingeladen
werden, die aus verschiedenen Perspektiven auf das Phänomen der Phantomgrenzen
blicken und aus ihren wissenschaftlichen Forschungen das Konzept der Phantomgrenze
reflektieren. Darüber hinaus finden ungefähr halbjährlich Workshops und Konferenzen zu
ausgewählten Themen statt. So z.B. die internationale Tagung zu „Phantom Borders in the
Political Behaviour and Electoral Geography in East Central Europe“ am 14./15. November
in Frankfurt (Oder) und S?ubice.
Zwei Dörfer - ein Name
Um dem Phänomen auf die Spur zu kommen, habe ich mich entschieden, eine Untersu-
chung auf lokaler Ebene durchzuführen. So war ich im vergangenen und in diesem Jahr
einige Wochen in den Dörfern Sokyrynci, die seinerzeit ein Dorf waren und durch die
historische Grenzziehung von 1772 bis 1795 der Teilungen Polens getrennt wurden.
Die Unterschiede zwischen beiden Dörfern, die einmal eins waren, sind in vielerlei Hinsi-
cht zu beobachten. Da sind die Erinnerungskulturen, die konfessionellen Zugehörigkeiten
zur Ukrainisch-Orthodoxen Kirche Moskauer Patriarchats einerseits und der Griechisch
Katholischen Kirche andererseits, die Wege in der Entwicklung der landwirtschaftlichen
Betriebe, die Dialekte und sprachlichen Zuweisungen, die Distinktion voneinander und
zueinander, die Geschichten, die erinnert werden – die des eigenen und die des anderen
Dorfes. Neben allen Unterschieden gibt es aber auch viel gemeinsames Leben.
Viele haben verflochtene Lebensläufe. Ein gutes Beispiel dafür ist meine Begleiterin
Oksana. Ihre Mutter ist aus dem westlichen Dorf, ihr Vater aus dem östlichen. Sie ist in
beiden Dörfern zu Hause. Es gibt und gab immer gemischte Paare auf beiden Seiten.
Als ich ihre Großmutter frage, wie es war, als ihr Sohn vor 20 Jahren eine Frau aus dem
westlichen Dorf heiratete und dorthin zog, berichtet sie mir eine Anekdote: „Mein Sohn
traf einen Freund aus seinem Heimatdorf und der fragt ihn, wie es sich dort lebe auf der
anderen Seite, denn sein Pferd scheut und weigert sich immer, wenn er zur Brücke bzw.
zum Fluss komme und es geht nicht hinüber.“ Offensichtlich ist der Freund nie auf der an-
deren Seite gewesen und verbindet auch nichts Gutes damit. Aber heute sei das alles kein Problem, betont die alte Frau, und es gebe keine Unterschiede. Diese und viele andere Beobachtungen im Alltag offenbaren die Komplexität der Phantomgrenze und auf welche Weise sie im Verhalten und Handeln der Dorfgesellschaften sozial hergestellt wird. Grenzen und ihre Fortwirkungen trotz familiärer Verflechtung und gemeinsamen gesellschaftlichen Lebens werden in der Wissenschaft als sozial konstruiert wahrgenommen.
Unweigerlich wird man als Forscherin in zwei kleinen Dörfern mit ca. 200 und 500 Einwohnern in die Dorfgesellschaften herzlich aufgenommen - zum Essen, zum Tee, zum Wodka eingeladen. Ich erfahre vieles über Hoffnungen und Wünsche sowie über die Probleme des Alltags. Und letztlich fällt sämtliche Distanz zwischen „Forschender“ und „Beforschten“, wenn ich am Abend hinterm Klub mit den jungen Männern selbstgebrannten 70%igen Samohon trinke und beim Dorffest von der Polka mitgerissen werde. Die wird mit großer Leidenschaft von der lokalen DJ-Combo und Band gespielt – die zufällig auch noch ‚Blok:Not‘ (http://www.youtube.com/watch?v=IjuGrOcKTMs) heißt