Bloch’Notes Oktober 2014
C’est l’heure de la rentrée. Et celle-ci est placée sous le signe de l’Europe. Il y a 25 ans en effet, Berlin était au centre de l’actualité avant que ne tombe le Mur au coeur de la capitale allemande. Un évènement majeur pour notre continent sur lequel reviendront Lothar de Maizière, Hubert Védrine, Joelle Timsit et Jürgen Kocka le 5 novembre dans nos locaux. Une première conférence majeure après le coup d’envoi lancé le 13 octobre par l’exposition « La voie est libre » et la présentation de l’anthropologue Gérard Lenclud le 15 octobre. Cette rentrée est également l’occasion pour le Centre d’accueillir l’historien Emmanuel Droit comme nouveau directeur adjoint. Notre rubrique « Recherche en cours » présente pour la première fois les travaux d’une de nos doctorantes, à savoir l’étude de Cornelia Schendzielorz sur la formation professionnelle. Es ist Zeit für den Semesterbeginn und dieser steht ganz im Zeichen Europas. Vor 25 Jahren war Berlin mitten im aktuellen Zeitgeschehen, bevor die Mauer im Herzen der deutschen Hauptstadt fiel. Ein prägendes Ereignis für unseren Kontinent, auf das Lothar de Maizière, Hubert Védrine, Joëlle Timsit und Jürgen Kocka am 5. November in unseren Räumlichkeiten zurückkommen werden. Dies ist die erste große Konferenz nach der Vernissage der Ausstellung „La voie est libre“ am 13. Oktober und dem Vortrag des Anthropologen Gérard Lenclud am 15. Oktober als Auftakt des akademischen Jahres. Daneben ist der Semesterbeginn für das Centre außerdem die Gelegenheit, den Historiker Emmanuel Droit als neuen stellvertretenden Direktor zu begrüßen. Unsere Rubrik „Aus der Forschung“ präsentiert zum ersten Mal die Arbeit einer unserer Doktorandinnen: Cornelia Schendzielorz stellt ihre Forschungen über Lebenslanges Lernen vor.
Gérard Lenclud fait parler les disciplines
15 octobre 2014 18h00
« Sciences sociales, sciences cognitives : Un dialogue fructueux ? »
Gérard Lenclud, membre du Laboratoire d’Anthropologie Sociale (LAS) et directeur de recherche honoraire au CNRS, met en dialogue sciences sociales et sciences cognitives. La tâche exige une certaine audace intellectuelle, dont ne manque pas cet anthropologue français curieux des problèmes posés par l’attribution d’identité aux êtres et aux choses dans le temps. Gérard Lenclud sera l’invité de la conférence inaugurale du Centre Marc Bloch, le 15 octobre prochain, qui aura lieu à la Freie Universität en partenariat avec le Dahlem Humanities Center.
Dans ses deux derniers ouvrages, L’universalisme ou le pari de la raison (2013) et Comment le langage est venu à l’homme (2014, co-écrit avec le linguiste Jean-Marie Hombert), Gérard Lenclud poursuit une réflexion épistémologique de part et d’autre d’une frontière scientifique dont il réinterroge les fondements. L’anthropologie d’aujourd’hui, incontestablement polymorphe, appartient-elle toujours aux seules sciences sociales ? Dans quelle mesure le récent développement des sciences cognitives vient-il bouleverser ces dernières ? Le langage, les comportements ou la culture peuvent-ils encore être analysés à la lumière de méthodologies distinctes, voire concurrentes ? Et qu’en déduire sur les personnes que nous sommes, et sur ce qui fait une personne ? En tentant de répondre à ces questions, Gérard Lenclud nous engage à un nécessaire débat sur la production des savoirs et, en définitive, sur la nature humaine et les cadres d’analyse qui permettent tout à la fois de la saisir, de la décrire et de la comprendre.
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Jade Legrand
1989 : un « miracle » géopolitique ?
h 1989 : un « miracle » géopolitique ? La Chute du Mur de Berlin constitue à maints égards un miracle, à tel point que l’expression « Das Wunder von 1989 » (le « miracle de 1989 ») a fait son apparition en Allemagne à l’occasion du 20e anniversaire de la chute du Mur de Berlin en 2009, rappelant ainsi le triomphe inattendu et pacifique de la société civile sur la dictature du SED.
En 2014, à l’occasion du 25e anniversaire de la chute du Mur, le Centre Marc Bloch organise une table ronde dont l’ambition est de revenir sur cet événement géopolitique de manière à en comprendre les enjeux tels qu’ils se présentaient à l’époque et à montrer son impact sur notre temps présent. Il s’agira tout particulièrement d’éclairer la manière dont le pouvoir politique et la diplomatie française ont analysé cet événement exceptionnel mais aussi de mesurer le rôle et l’influence de la France dans le processus de réunification devenu rapidement inéluctable. Il s’agira enfin d’évaluer l’impact de ce bouleversement géopolitique pour la France et l’Allemagne au cours des années 1990 et 2000.
Pour tenter de donner du sens à ce « miracle de 1989 », le Centre Marc Bloch mobilise d’une part l’expertise et le témoignage d’acteurs politiques, diplomatiques de haut rang et d’autre part le regard d’un historien de renom. Participeront à cette table ronde : Dr. Lothar de Maizière, Ministre-président de la RDA (1990), Hubert Védrine, Porte-parole puis Secrétaire général de la Présidence de la République (1989-1995), ancien Ministre des Affaires étrangères (1997- 2002) Joëlle Timsit, ancien Ambassadeur de France près la RDA (1986-1990) et Prof. Dr. Jürgen Kocka, Historien, Professeur émérite à la Freie Universität de Berlin, Senior Fellow au Zentrum für Zeithistorische Forschung de Potsdam dont il a été le premier directeur (1992-1996). Les débats seront animés par Henri de Bresson, ancien envoyé spécial du journal Le Monde en Allemagne.
Emmanuel Droit
Auf der Suche des Eigen-Sinnes
17.-19. Oktober 2014 Universität Viadrina (FFO)
Worüber sprechen drei DoktorandInnen aus Polen, Deutschland und Frankreich, wenn sie sich treffen? Bei Kornelia Konczal (European University Florenz), Jonas Grygier (Zentrum für Interdisziplinäre Polenstudien an der Viadrina) und Caroline Garrido (CMB/Rennes 2) ist es klar: über den „Eigen-Sinn“! Die Vielfalt von alltagssprachlichen, sprachphilosophischen und kulturwissenschaftlichen Bedeutungen des Wortes „Eigen-Sinn“ verhindert nämlich eine ungebrochene Übertragung in andere Sprachen.
Trotz seiner Unübersetzbarkeit gehört „Eigen-Sinn“ zu den international erfolgreichsten Konzepten der deutschen Geschichtswissenschaft. Das Konzept – nach Alf Lüdtke und anderen – ermöglicht es, die in der Geschichtswissenschaft noch immer dominierende Tendenz zu überwinden, die Geschichte Ostmitteleuropas nach 1945 entlang der Gegenüberstellung zwischen Herrschenden und Beherrschten zu deuten. Es hinterfragt das „Entweder-Oder“ und stellt die Vielfalt, Ambivalenzen und Widersprüche in den Erfahrungen und Verhaltensweisen historischer Subjekte in den Mittelpunkt.
Der Workshop „Eigen-Sinn, Herrschaft als soziale Praxis in Ostmitteleuropa nach 1945“ soll theoretische und praktische Forschungsfragen verbinden. Nicht zuletzt soll er eine Diskussion zwischen NachwuchswissenschaftlerInnen aus verschiedenen Disziplinen und Ländern sowie ExpertInnen – darunter Prof. Dr. Thomas Lindenberger (Zentrum für Zeithistorische Forschung, Potsdam), der die Lektüregruppe leiten wird – anregen. Dem Nachwuchs wird Gelegenheit gegeben, unter dem geschulten Blick erfahrener Wissenschaftlerinnen und Wissenschaftler laufende Forschungsergebnisse vorzustellen. Jede weitere eigensinnige Teilnahme ist willkommen!
Caroline Garrido
Moscou, l’été
25 au 30 août 2014
Le CMB a été, pour la première fois, partenaire de l’école d’été du Centre d’études franco-russe de Moscou (CEFR). A cette occasion, quatre « centristes » se sont rendu dans les locaux des Archives d’Etat russes d’Histoire sociale et politique (RGASPI) - autrefois Institut du Marxisme-Léninisme, elles renferment aujourd’hui les archives du Parti communiste d’URSS, du Komsomol et du Komintern. Dans ces lieux peu communs, 25 jeunes chercheurs et une quinzaine d’enseignantschercheurs ont présenté leurs recherches, le thème retenu étant les « sorties de régimes socialistes-autoritaires de 1945 à nos jours ». Surmontant les barrières linguistiques et disciplinaires qui les séparent habituellement, historiens, politistes, sociologues, anthropologues de neuf pays différents sont intervenus pour replacer le phénomène des transformations des régimes (post-)socialistes dans une perspective véritablement globale.
Les phénomènes d’adaptation et les réformes internes qui caractérisent l’histoire des ré- gimes socialistes-autoritaires ont été abordés de façon comparative : la mutation du régime chinois après 1979 fut ainsi discutée au miroir du cas cubain. Par ailleurs, les discussions ont porté sur l’origine et la portée des crises politiques, sur le rôle complexe des élites politiques, militaires, médiatiques, scientifiques dans ces transformations, sans négliger les conflits et les paradoxes qui traversent les sociétés concernées.
Deux questions enfin sont revenues dans les débats : celle du lien entre la mise en place de régimes pluralistes et l’introduction du capitalisme, et surtout la ré- flexion sur la mémoire qui, à travers le cas du cinéma, de la littérature, de l’art et des pratiques de l’espace nous a transporté de l’Allemagne à l’Angola en passant par la Roumanie et la Yougoslavie. Cet événement a été possible grâce au soutien des Hautes Etudes Sorbonne Arts et Métiers et du laboratoire d’excellence Transformation de l’Etat.
Masha Cerovic
13 octobre 2014 « La Voie est libre »
Une exposition sur la Voie européenne de la Paix am Centre Marc Bloch
Des sculptures, jalonnant l’Europe entre ouest et est, symbolisant l’entente et participant de rapprochements transrégionaux et transnationaux : c’est en 1978 que le sculpteur Leo Kornbrust apprend l’existence du projet des artistes Otto Freundlich et de Jeanne Kosnick-Kloss autour d’une Voie de la paix. Il y rattache alors la voie de sculptures qu’il met en place depuis 1971 à Saint-Wendel (Sarre) et engage son extension européenne. L’idée : faire intervenir des artistes de toutes nations pour réaliser des œuvres en étroite relation avec leur environnement. La Voie qui s’étend désormais de la Normandie à Moscou, en passant par l’Ukraine, la Pologne ou encore le Luxembourg, fait halte à Berlin. Le photojournaliste Julien Tack l’a parcourue et nous livre son regard.
L’exposition en retrace également les origines. En 1936, Otto Freundlich décrit sa vision : « Dans les vastes plaines on peut construire des sculptures-montagnes […]. On pourrait les nommer menhirs modernes ». Il les relie, peu avant sa déportation en 1943, au projet d’un « Phare des sept arts ». Forte de ces idées, sa compagne Jeanne Kosnick-Kloss envisage en 1959 l’élaboration de deux voies, l’une « verticale » l’autre « horizontale ». Cette dernière « mènerait de la Manche à la Belgique sur le Rhin, en Pologne et, plus tard, en Russie » et symboliserait « la solidarité humaine en souvenir de la Libération ». Le croisement des deux routes à Auvers-surOise – ponctuellement lieu de vie de Van Gogh et des deux artistes – serait signifié par le phare rebaptisé « Phare de la Paix par les Sept Arts ». Désormais, celui-ci « se trouve sous le signe de la réconciliation et de la rencontre » écrit Joachim Heusinger von Waldegg, tout comme l’actuelle Voie européenne de la paix. À partir du 13 octobre, le Centre Marc Bloch se fait lui aussi voix et jalon berlinois de la coopération européenne, en accrochant dans ses murs cette exposition.
Geneviève Debien
Herzlich Willkommen, Emmanuel Droit !
Im Juni haben wir mit einem wunderbaren Fest – und mehr als nur einer Träne im Knopfloch – Béatrice von Hirschhausen verabschiedet; im September freuen wir uns auf die Ankunft ihres Nachfolgers auf dem Posten des Directeur adjoint: Emmanuel Droit ist ein französischer Historiker und arbeitet als Maître de conférences an der Universität Rennes.
Den Zentristen ist Emmanuel Droit kein Unbekannter. Er war von 2003 bis 2006 als Doktorand am Centre. Damals arbeitete er an seiner – 2009 bei den Presses Universitaires de Rennes und 2013 auf Deutsch bei Böhlau publizierten – Promotion über „La construction de l´homme socialiste nouveau dans les écoles de Berlin-Est (1949-1989)“ und knüpfte schon zahlreiche Kontakte, die ihm bei seiner neuen Aufgabe zugute kommen werden. Eng ist seine Zusammenarbeit etwa mit dem Potsdamer Zentrum für Zeithistorische Forschung, wo er 2011/12 als Humboldt-Stipendiat geforscht hat. Parallel war er Gastdozent am Lehrstuhl für westeuropäische Geschichte der Humboldt-Universität. Ergebnis seiner Beschäftigung mit der Sozialgeschichte der DDR ist unter anderem der gemeinsam mit Sandrine Kott herausgegebene Band Die ostdeutsche Gesellschaft (Links, 2006).
Emmanuel Droits besonderes Interesse gilt seitdem der Theorie und den Methoden der Zeitgeschichte, der er – gemeinsam mit Hélène Miard-Delacroix (Sorbonne) und Frank Reichherzer (HU) – ein vom Pariser CIERA finanziertes Programme-FormationRecherche gewidmet hat. Das CMB war Gastgeber eines Workshops dieses Programms im Juni 2013, dessen Ergebnisse auch in einen vieldiskutierten und durchaus provokanten Aufsatz eingeflossen sind: La fin de l’histoire du temps présent telle que nous l’avons connue ... Am Centre wird Emmanuel Droit, der neben Französisch und Deutsch auch Polnisch beherrscht, das Forschungsprojekt „Multilaterale Zusammenarbeit der DDR-Staatssicherheit mit anderen osteuropäischen Sicherheitsapparaten. Für eine transnationale Geschichte des Ostblocks (1956-1990)“ bearbeiten. Das Projekt wurde bereits am Institut d´études avancées de Nantes gefördert. Es liegt auf der Schnittstelle verschiedener Schwerpunkte hier am Centre – Geschichte der Diktaturen, Wissenszirkulation, Osteuropa und politische Kommunikation – und ist gleichzeitig geeignet, die vorhandenen Forschungsachsen weiterzuentwickeln. Wir dürfen uns also auf spannende Diskussionen freuen! Ab dem Herbst warten große Aufgaben auf das Centre – und damit auch auf den neuen Directeur adjoint; doch zunächst wollen wir Emmanuel herzlich willkommen heißen und ihm eine gute Ankunft in Berlin wünschen.
Daniel Schönpflug
Wieso, weshalb, warum – wer nicht weiter lernt, wird dumm!
Cornelia Schendzielorz
Cornelia Schendzielorz ist seit 2012 Doktorandin am Centre Marc Bloch. Ihr Forschungsprojekt ist an der Schnittstelle von Bildungspolitik und empirischer soziologischer Bildungsforschung angesiedelt. Im Kontext des Lebenslangen Lernens befasst sie sich mit der Frage, was berufliche Weiterbildung in kommunikativen, sozialen und personalen Kompetenzen, sogenannten „Soft Skill Trainings“ für ArbeitnehmerInnen bedeutet. Dabei verbindet sie eine arbeits- und bildungssoziologische Perspektive mit einer kultursoziologischen Perspektive, die die Subjektkonstitution und Machtkonstellationen fokussiert. Der Vergleich mit der bisweilen sehr verschiedenen Weiterbildungsorganisation in Frankreich dient hier in Teilen als kontrastierender Referenzpunkt.
Ich sitze mit acht anderen Teilnehmenden im Seminarraum einer Behörde. Die Tische sind in einem U aufgestellt. Vorne an der offenen Seite steht der Lehrer, neben ihm Flipcharts, hinten in der Ecke sein Moderationskoffer. Bunte Eddings, Klebepunkte, Moderationskarten, Stecknadeln – sein Inhalt ist so vielfältig wie die Seminarmethoden: Gruppenarbeit, Punktabfrage, Probemoderationen. Ich befinde mich in einem „Soft-Skill-Training“. Was verbirgt sich hinter diesem Schlagwort? Es handelt sich um Fortbildungen (Stichwort Lebenslanges Lernen), in denen kommunikative, soziale und personale Kompetenzen geschult werden. Durch sie soll die Anpassung an sich ändernde strukturelle Bedingungen des Arbeitsmarktes vollzogen werden. Fortbildungen bieten einerseits die Chance zur persönlichen Weiterentwicklung und Selbstentfaltung, andererseits können sie als Anforderung, Pflicht oder gar als Zumutung erfahren werden.
Mich interessiert, wie in diesen Fortbildungen versucht wird, auf die Teilnehmenden einzuwirken. Während sie ihre Soft Skills erproben, bearbeiten und ausbauen, durchlaufen die Teilnehmenden einen Veränderungsprozess. Dabei erfolgt – so meine These – eine spezifische Subjektivierung. Im Zentrum meiner Untersuchung steht folglich die Frage, wie die verschiedenen Teilnehmenden adressiert werden. Ich möchte erschließen, mit welchen Methoden versucht wird, sie umzuformen - in ihren Verhaltensweisen, die sie in ihrem bisherigen Leben herausgebildet haben, in all dem, was in dem Schlagwort „Persönlichkeit“ mitschwingt.
Verschlossene Türen
Zu Beginn meiner Feldforschung war ich vor allem mit Restriktionen konfrontiert, die mit dem Forschungsgegenstand „Soft-Skill-Trainings“ einhergehen. Anfragen bei Anbietern solcher Seminare im öffentlichen Dienst oder in der Privatwirtschaft blieben letztlich erfolglos. Auch wenn manche anfänglich Interesse an dem Thema zeigten, lehnten sie meine Bitte stets ab, einem der Trainings in Absprache mit den Teilnehmenden und Lehrenden beizuwohnen. Den Schritt, die Kunden – Unternehmen, Behörden und für diese arbeitende Lehrende – überhaupt darauf anzusprechen, wagten Anbieter und Weiterbildungszentren nicht.
Mitgehangen, mitgefangen
Nach etlichen Fehlversuchen stieß ich schließlich bei einer Gewerkschaft auf offene Ohren: Ihr Bildungszentrum sagte mir die Teilnahme an Seminaren zu. Die Lehrenden äußerten jedoch immer wieder Bedenken, dass meine Präsenz in den Seminaren die Gruppenatmosphäre stören und die Entwicklung eines Vertrauensverhältnisses zwischen den Teilnehmenden behindern könnte: Diese Sorge war bereits in den spärlichen Kontakten mit öffentlichen und privaten Weiterbildungsakademien angedeutet worden. Dass ich mich darauf einließ, wie alle anderen mitzumachen, mich in die Gruppenarbeiten einzubringen, mich an Rollenspielen, Probepräsentationen aktiv zu beteiligen, war schließlich Bedingung für meine Teilnahme. Unter eben dieser Bedingung gewährten später auch eine Behörde und eine Versicherung Zutritt zu internen Trainings.
Endlich am Ort des Geschehens angekommen, fiel meine Aufmerksamkeit auf die Lehr- und Lernprozesse. Begrüßung, Einleitung, Aufgabenstellungen schienen mir gespickt mit Indizien dafür, wie sich das soziale Gefüge dieser Trainingsgruppen herausbildet. Ob der/die Lehrende einzelne Teilnehmende aufruft oder auf freiwillige Meldungen wartet, schien relevant dafür zu sein, wie sich das Verhältnis zwischen Lehrenden und Teilnehmenden entwickelt. Am Beginn dieser Seminare zur Moderationsführung, zum Storytelling, zum Konfliktmanagement standen häufig sogenannte „Musterunterbrechungen“: Unmittelbar nach oder sogar vor der Vorstellungsrunde wurden eine unvollendete Geschichte erzählt oder außeralltägliche Situationen hergestellt. In Interviews erläuterten Lehrende, diese besonderen Ereignisse dienten dazu, die Teilnehmenden für Ungewohntes und das Erlernen von Neuem zu öffnen. „Wer bin ich?“ als Teil des Trainingsprogramms.
Die folgenden Übungen, nachgestellte Moderationen, Verhandlungsführungen oder Konfliktgespräche, stellten die Teilnehmenden vor die Aufgabe, ihre Soft Skills zu testen und zu schulen. Damit standen sie als Individuen mit ihren menschlichen Qualitä- ten auf dem Prüfstand. In Persönlichkeitsanalysen wurden sie zuweilen als Person, in ihrer Individualität, Gegenstand der „Bearbeitung“ – beispielsweise wenn anhand des Persönlichkeitsmodells DISG (siehe Bild) grob vier Typen nach zwei Kriterien unterschieden wurden.
Dazu gab es Testbögen, in denen Charaktereigenschaften nach dem Maß, in dem sie auf einen zutreffen, gewichtet wurden. So konnten sich die Teilnehmenden den vier Persönlichkeitsprofilen mehr oder weniger eindeutig zuordnen.
Ausgehend von dieser Sondierung der eigenen Subjektivität konnte dann die Richtung der empfehlenswerten Veränderung bestimmt werden. Hinzu kamen Rollenspiele, in denen das eigene Agieren ausgetestet und geübt wurde, in kontrollierter Weise anders zu (re-)agieren. Diese Übungen wurden häufig mit Selbst-, Fremdeinschätzungen und Feedbackrunden eingeleitet oder beendet. So werden die Teilnehmenden solcher Seminare kontinuierlich zur Selbstreflexion aufgefordert und angeregt, die eigene Wahrnehmung und Einschätzung zu überdenken und zu verändern. Es ist dieser Appell zur „Arbeit an sich selbst“, der all jene Trainings durchzieht.
Wer will oder soll ich werden?
Es war die Art und Weise, der appellierende Duktus der Lehrenden, die mich aufhorchen ließ: „Es gibt jemanden, der es macht, und jemanden, der es mit sich machen lässt.“ oder „Wenn Sie schlagfertig sein wollen, müssen Sie auch ein bisschen böse sein.“ Diese Formulierungen erscheinen mir als Appell an die Teilnehmenden, sinngemäß: „Überlegen Sie sich, wo Sie stehen wollen und wie Sie werden wollen!“. Bei der nahegelegten Selbstbearbeitung scheint es um eine unerschütterliche Souveränität zu gehen, die nicht selten durch die/den Trainer_in leibhaftig verkörpert wird. Dahinter lockt der Anreiz, die Position der Person einzunehmen, die „es macht“. Entsprechend schließen solche Seminare schon einmal mit dem Spruch: „Es gibt nichts Gutes – außer man tut es!“