Publications


Lesen, Kopieren, Schreiben. Lese- und Exzerpierkunst in der europäischen Literatur des 18. Jahrhunderts

May 31, 2014

Elisabeth Décultot

Edition: Ripperger & Kremers
ISBN: 3-943999-33-5

mit Beiträgen von:

Anthony Grafton, Helmut Zedelmaier, Klaus Weimar, Catherine Volpilhac-Auger, Elisabeth Décultot, Hans Georg von Arburg, Hans Dietrich Irmscher, Sven Aage Jørgensen, Laurent Jaffro, Christian Helmreich, Sylvie Le Moël und Jean-Claude Bonnet

Exzerptsammlungen »sind keine bloßen Sammlungen von Titeln oder Zitaten, sondern bilden das Gedächtnis eines Individuums ab, spiegeln seine Arbeitsmethode sowie sein kulturelles Umfeld wider. Auf halbem Weg zwischen [...] Bücherkatalog und Werkentwurf stellen [sie] hybride Objekte dar, deren Fruchtbarkeit der vorliegende Band beleuchtet.« (Elisabeth Décultot)

Seit der Renaissance wurden die europäischen Gelehrten aufgefordert, Exzerpthefte – mit anderen Worten, Sammlungen von Leseaufzeichnungen – anzulegen. Die allzeit verfügbaren Exzerpthefte, die bei jeder Lektüre mit neuen Informationen angereichert wurden und gelegentlich den Umfang von ganzen handgeschriebenen Bibliotheken einnahmen, waren einerseits Zeugnisse gelehrter Lesetätigkeit und lieferten andererseits wertvolles Material für das Schreiben der eigenen Werke. Mit Exzerptmagazinen haben nicht nur die bedeutendsten Humanisten gearbeitet, sondern auch Schriftsteller nachfolgender Jahrhunderte. Das vorliegende Buch will die Rolle beleuchten, welche diese Wissens- und Textspeicher für das literarische Schaffen des 18. Jahrhunderts – ganz besonders für Autoren wie Shaftesbury, Montesquieu, Winckelmann, Lichtenberg, Hamann, Herder, Jean Paul, Heinse und Louis- Sébastien Mercier – gespielt haben.

Die französische Fassung erschien unter dem Titel »Lire, copier, écrire: Les bibliothèques manuscrites et leurs usages au XVIIIème siècle« bei © CNRS éditions, 2003.



France-Allemagne. Figures de l'intellectuel, entre révolution et réaction (1780-1848)

May 15, 2014

Ayse Yuva , Anne Baillot

Edition: Presses Universitaires de Septentrion

De la mort de Voltaire à la révolution de 1848, les savants, philosophes et écrivains redéfinissent leur rôle politique, dans le sillage d'une Révolution française perçue comme étant l’oeuvre des philosophes. Les intellectuels s’interrogent sur les effets politiques de leurs textes, les conditions d’une participation aux charges administratives et éducatives, de leur fonctionnarisation ou d’une prise de parole qui touche un public plus large que le cercle savant.

À rebours d’une histoire qui les présente en héros sous la forme de l’opposant ou du grand écrivain, les études réunies ici mettent en lumière les rapports de force inhérents aux réseaux d’intellectuels et les conceptions parfois divergentes qu’ils développent, notamment sur la pureté du savoir théorique. À travers l’étude de certaines figures marquantes telles que Johann Gottlieb Fichte ou Germaine de Staël, de réseaux comme celui des membres de l’Institut ou d’événements comme l’affaire des « sept de Göttingen », cet ouvrage éclaire aussi bien la dimension sociale que réflexive de ces prises de position politiques.

L’approche se veut ici pluridisciplinaire, associant analyses historiques, littéraires et philosophiques ; elle met en évidence les effets de miroirs entre intellectuels français et allemands, et revient sur la revendication de généalogies occasionnellement transfrontalières.

Publié avec le soutien du Centre interdisciplinaire d'études et de recherches sur l’Allemagne (CIERA).



"Les prisonniers de guerre allemands. France, 1944-1949. Une captivité de guerre en temps de paix"

April 29, 2014

Edition: Fayard

Résumé:

Entre 1944 et 1948, presque 1 000 000 de prisonniers de guerre allemands sont détenus en France, d’abord dans des enceintes sauvages et des sites provisoires, puis dans des camps réguliers, enfin chez des particuliers.

Figures honnies de l’Occupation, ces soldats de Hitler deviennent, vaincus, un enjeu majeur de la sortie de guerre de l’Europe en pleine reconstruction. Les Allemands réclament leur libération, les Américains comptent sur eux lorsque la Grande Alliance cède la place à la guerre froide et le gouvernement français entend se servir de cette main-d’œuvre peu chère et docile pour effacer les traces de la défaite.

De sa plongée au cœur des archives françaises, allemandes, suisses, américaines, britanniques, vaticanes, Fabien Théofilakis nous offre une connaissance renouvelée de la transition française de la guerre à la paix. A partir de documents inédits et de nombreux témoignages d’anciens prisonniers qu’il a recueillis, il rend compte de cette captivité oubliée. Il campe ainsi le face-à-face inversé entre vainqueurs et vaincus d’hier dans une France qui a du mal à surmonter les traumatismes de l’Occupation et de la collaboration. Il dévoile une cohabitation intime comme les petits entrelacs d’une vie quotidienne tendue entre Français et Allemands. Il interroge le lien ambigu de la société allemande sous le nazisme puis sous occupation française avec ses prisonniers jusqu’à leur rapatriement. Il resitue l’enjeu des prisonniers de guerre dans la redéfinition des relations entre Alliés. Ce travail magistral comble une lacune et propose une autre vision de l’immédiat après-guerre, celle du retour de la paix en Europe occidentale.



"La Théorie Sociale de G. H. Mead. Études critiques et traductions inédites"

April 10, 2014

Eva Debray , Alexis Cukier

Edition: Le Bord de l'eau

De la psychologie sociale aux Théories critiques de J. Habermas et A. Honneth, en passant par l'interactionnisme symbolique ou la sociologie pragmatiste héritière de l'école de Chicago, l'œuvre de G. H. Mead (1863-1931) constitue une source majeure de la théorie sociale. Cet ouvrage invite à la (re)découvrir.

Tout en examinant les sources de la pensée de Mead et en discutant ses concepts fondamentaux, il propose de mettre en lumière le potentiel critique et créateur des perspectives qu'elle ouvre pour la théorie sociale. Il montre comment ses développements consacrés au self, à l'Autrui généralisé, à l'interaction, au contrôle social, etc., ainsi que son traitement des problèmes liés, notamment, à la conscience de soi, à la communication, à la reconnaissance ou aux institutions peuvent être mis en dialogue et en confrontation avec les analyses de A. Smith, G. W. F. Hegel, W. James, G. Simmel, J. Dewey, R. E. Park, E. Goffman, H. Blumer, A. Schütz, H. Garfinkel, J. Habermas, A. Honneth ou encore R. Collins. Il propose des traductions inédites de textes de G. H. Mead qui permettent de saisir le processus d'élaboration et la richesse de sa psychologie sociale.

A la fois introduction, examen critique et mise en perspective de la pensée de Mead, ce livre s'adresse aux philosophes, sociologues et psychologues, étudiants ou chercheurs, intéressés par l'auteur et, plus généralement, par la théorie sociale d'hier et d’aujourd’hui.

Avec les contributions de : Herbert Blumer, Céline Bonicco-Donato, Daniel Cefaï, Jean-François Côté, Alexis Cukier, Eva Debray, Estelle Ferrarese, Olivier Gaudin, Daniel Huebner, Hans Joas, Cécile Lavergne, Antoine Müller, Laurent Perreau, Louis Quéré, Emmanuel Renault.



"Theorien der Gewalt zur Einführung"

March 31, 2014

Teresa Koloma Beck , Klaus Schlichte

Edition: Junius

Was ist Gewalt? Wie wird sie erklärt? Wie wird staatliche Gewalt begründet und warum wird sie kritisiert? Und wie lassen sich Gewaltphänomene in Gegenwart und Geschichte erklären und verstehen? Diese Einführung stellt Sozialtheorien der Gewalt vor, die sich der Frage nach dem Verhältnis von Gewalt und sozialer Ordnung widmen. Sie diskutiert zunächst die wichtigsten Argumente der Staatstheorie, mit denen, beispielsweise durch Hobbes, Locke und Kant, die Monopolisierung der Gewalt begründet wurde, und zeichnet sodann die Kritiken der staatlichen Gewalt bei Marx, den Anarchisten oder im Widerstandsrecht nach. In einem zweiten Teil behandelt sie Theorien, die Gewalt erklären und einem sozialtheoretischen Verständnis zuführen wollen wie die Arbeiten von Trotha, Sofsky, Reemtsma oder Collins. Besondere Aufmerksamkeit gilt dem paradoxen Verhältnis moderner Gesellschaften zur Gewalt, in denen Gewaltexzesse und normative Ächtung der Gewalt koexistieren.



"Gender History in a Transnational Perspective. Biographies, Networks, Gender Orders"

March 31, 2014

Daniel Schönpflug , Oliver Janz

Edition: Berghahn Books

“This collection of essays addresses important topics in the history of European feminisms. It goes beyond national histories to examine transnational contacts, comparisons, and transfers… The essays are by an interesting collection of authors, some already very well known in the field, and others promising junior scholars.” · Ann Taylor Allen, University of Louisville

Recent debates have used the concept of “transnational history” to broaden research on historical subjects that transcend national boundaries and encourage a shift away from official inter-state interactions to institutions, groups, and actors that have been obscured. This approach proves particularly fruitful for the dynamic field of global gender and women’s history. By looking at the restless lives and work of women’s activists in informal border-crossings, ephemeral NGOs, the lower management of established international organizations, and other global networks, this volume reflects the potential of a new perspective that allows for a more adequate analysis of transnational activities. By pointing out cultural hierarchies, the vicissitudes of translation and re-interpretation, and the ambiguity of intercultural exchange, this volume demonstrates the critical potential of transnational history. It allows us to see the limits of universalist and cosmopolitan claims so dear to many historical actors and historians.

Oliver Janz is Professor of Contemporary History at Freie Universität Berlin and has been Visiting Professor in Berne, Trento and Rome. He is editor-in-chief of 1914-1918-online. International Encyclopedia of the First World War. His recent publications include: Das symbolische Kapital der Trauer. Nation, Religion und Familie im italienischen Gefallenenkult des Ersten Weltkriegs (2009), Dolce Vita? Das Bild der italienischen Migranten in Deutschland (2011) and 14 - Der Große Krieg (2013).

Daniel Schönpflug is Vice Director of the Centre Marc Bloch in Berlin. His publications include Luise von Preußen. Königin der Herzen (2010) and Die Heiraten der Hohenzollern. Verwandtschaft, Ritual und Politik in Europa 1640-1918 (2013). In recognition of his commitment to Franco-German scholarly exchange, Daniel Schönpflug received the Gay-Lussay-Humboldt-Award in 2010.



Menschengesichte. Max Picards literarische Physiognomik

March 31, 2014

Karsten Lichau

Edition: Oldenbourg Akademieverlag
ISBN: 305006269X

Max Picards frühe Schriften zeichnen sich durch eigenwillige literarische und kulturphilosophische Positionen aus. Karsten Lichau lotet die Spannungen und Brüche in Picards oft vorschnell als kulturpessimistisch oder konservativ etikettiertem Frühwerk aus, das zwischen 1914 und 1933 entstand. Im Zentrum steht dabei eine ebenso umkämpfte wie schillernde literarische Figur: das Gesicht. Indem die Studie textnahe Lektüre mit kulturhistorischer Kontextualisierung verbindet, geht sie den Um- und Abwegen der schriftstellerischen Laufbahn Picards nach und eröffnet neue Perspektiven auf seinen weitgehend in Vergessenheit geratenen Beitrag zum literarischen Feld der Weimarer Zeit. Zugleich zeigt die Untersuchung, dass Picards Texte die fiktiven oder prophetischen "Gesichte" reflektieren, die in außerliterarischen Feldern zirkulieren - von Kunst- und Medientheorie über Geschichtsphilosophie sowie jüdische und christliche Theologie bis hin zur ästhetischen Medizin und Rassenhygiene. Sie lassen sich als eine "literarische Physiognomik" moderner Kulturen lesen.



"Le pouvoir des fondations. Des acteurs de la politique étrangère allemande"

February 28, 2014

Dorota Dakowska

Edition: Presses Universitaires de Rennes

Les fondations politiques allemandes, les plus riches et les plus actives en Europe, servent souvent de référence à leurs homologues et aux think tanks d'autres pays. Marquées par le contexte de la guerre froide, ces fondations ont commencé par s'implanter en Afrique et en Amérique Latine pour y combattre "les influences communistes" avant de se redéployer en Asie, en Europe et Outre-Atlantique. Proches des partis politiques représentés au Bundestag, elles entretiennent un dialogue informel avec les élites d'une centaine de pays. Cultivant une image d'organisations indépendantes, voire privées, les fondations politiques sont pourtant financées quasi-exclusivement sur fonds publics.
Cet ouvrage retrace la genèse de ces organisations paradiplomatiques et leurs stratégies d'internationalisation à travers leur engagement en Europe centrale et, plus particulièrement, en Pologne. Il analyse la manière dont les fondations, grâce à leur double ancrage dans le champ politique allemand et celui de l'action publique extérieure, sont devenues des acteurs majeurs de la politique étrangère. Reposant sur une vaste enquête - 140 entretiens et de nombreuses archives inédites - l'ouvrage apporte un éclairage nouveau sur la politique étrangère allemande, l'assistance internationale à la démocratisation, la coopération transnationale des partis et l'élargissement de l'Union Européenne. 

Publié avec le soutien du Centre Marc Bloch et de l'Université de Strasbourg.



Gesammelte Schriften, Band 1 : Kurzer Begriff aller Wissenschaften

February 27, 2014

Elisabeth Décultot , Johann Georg Sulzer, Hans Adler

Edition: Schwabe Verlag (Bâle)
Collection: Johann Georg Sulzer. Gesammelte Schriften
ISBN: 978-3-7965-3217-7

Ce volume "Gesammelte Schriften, Band 1 : Kurzer Begriff aller Wissenschaften", édité par Elisabeth Décultot (CMB) et Hans Adler (Madison, University of Wisconsin) est le premier d'une série de dix volumes des "Gesammelte Schriften" de Johann Georg Sulzer.

Composé des deux éditions de 1745 et 1759, il est le fruit du projet DFG / ANR "Aisthesis" mené par Elisabeth Décultot au sein du Centre Marc Bloch. 

Ci dessous, le résumé en allemand: 

Eine Enzyklopädie vor der Encyclopédie

Der Schweizer Aufklärer Johann Georg Sulzer (1720–1759) war Philosoph und Pädagoge. Als er mit 27 Jahren nach Berlin zog, kam er in einen Kreis junger Künstler, die sein Denken nachhaltig beeinflussen sollten. Sein bekanntestes Werk ist die Allgemeine Theorie der schönen Künste. Der vorliegende erste Band der Gesammelten Schriften Johann Georg Sulzers präsentiert die erste (1745) und zweite (1759) Auflage von Johann Georg Sulzers Kurzem Begriff aller Wissenschaften. Die Edition der beiden Auflagen in einem Band mit ausführlicher Kommentierung bietet im leichten Vergleich Einsicht in das Wissens- und Wissenschaftsverständnis jener Zeit und in grundlegende Veränderungen um die Jahrhundertmitte durch eine Umorientierung hinsichtlich der Annahmen über die Grundlagen menschlicher Erkenntnis und Erfahrung. Er entwickelt – bei aller Zurückhaltung und Vorsicht gegenüber dem Status quo der Wissenschaften – eine Idee von Wissenschaft, die er mit vielen anderen seiner Zeit teilt, die aber nicht die ihr zustehende Aufmerksamkeit in der Rezeption des 18. Jahrhunderts und der Aufklärung gefunden hat. Zur Ausgabe Die Ausgabe der Gesammelten Schriften Johann Georg Sulzers hat den Zweck, dem Autor in der gegenwärtigen und zukünftigen Diskussion zum 18. Jahrhundert und zur Aufklärung den ihm angemessenen Platz einzuräumen. Die Herausgeber gehen davon aus, dass die Perspektive, aus der Sulzer bisher mehrheitlich wahrgenommen wurde, es nicht gestattete, seiner Rolle als Aufklärer, der die Grenzen der Aufklärung als Bedingungen der Kultur und der Wissenschaften seiner Zeit reflektierte, gerecht zu werden. Zu diesem Zweck werden hier Sulzers Schriften philologisch zuverlässig präsentiert, um sie durch detaillierte Kommentierung und Kontextualisierung in ihrem historischsystematischen Profil sichtbar werden zu lassen. In ihrer Gesamtheit sollen die hier vorgelegten Schriften es ermöglichen, die Entwicklung von Sulzers Denken im Spannungsfeld von Wissens- und Wissenschaftsgeschichte, Erkenntnistheorie, Psychologie, Ästhetik, Philosophie und Pädagogik zu rekonstruieren. Sowohl in ihrer Entstehung als auch in ihrer Rezeptionsgeschichte sind Sulzers Schriften ein wichtiger Beitrag zum besseren Verständnis der Aufklärung in Deutschland, der Schweiz und Frankreich – und damit zum europäischen intellektuellen Dialog im 18. Jahrhundert.