Sarah Carlotta Hechler | Assoziierte Doktorandin

Kritisches Denken im Plural. Begriffliche Wege der Sozialforschung
Centre Marc Bloch, Friedrichstraße 191, D-10117 Berlin
E-Mail: sarah.hechler  ( at )  cmb.hu-berlin.de Tel: +49(0) 30 / 20 93 70700

Mutterinstitut : Freie Universität Berlin | Position : assoziierte Doktorandin | Fachbereich : Literaturwissenschaft |

Biographie

Sarah Carlotta Hechler war von Juni 2019 bis Ende August 2022 wissenschaftliche Mitarbeiterin am Centre Marc Bloch und ist seitdem assoziierte Doktorandin. Sie promoviert in Allgemeiner und Vergleichender Literaturwissenschaft an der Freien Universität Berlin.

Sie studierte zunächst Politikwissenschaft und Allgemeine und Vergleichende Literaturwissenschaft an der Ludwig-Maximilians-Universität München mit Auslandsaufenthalten an der Sciences Po Paris und der Venice International University. Im Anschluss daran absolvierte sie von 2016 bis 2018 mit einem DAAD-Stipendium ihren Master im Bereich Théories et pratiques du langage et des arts an der École des Hautes Études en Sciences Sociales Paris. In ihrer Masterarbeit erforschte sie das Verhältnis von individueller Erinnerung und kollektivem Gedächtnis in der „unpersönlichen Autobiographie“ Les Années von Annie Ernaux. 

Titel der Dissertation

Annie Ernaux' autosoziobiographischer Ansatz

Institution der Dissertation
Freie Universität Berlin
Betreuer
Prof. Dr. Irene Albers

Une conversation : Annie Ernaux et Rose-Marie Lagrave

03.März 2023

Claire Tomasella , Claire Mélot , Sarah Carlotta Hechler , Annie Ernaux et Rose-Marie Lagrave

Edition: Edition de l'EHESS
Collection: Audiographie
ISBN: ISBN 13

Édité par Sarah Carlotta, Claire Mélot, Claire Tomasella
Postface de Paul Pasquali

Avant de se rencontrer à un colloque de l'École normale supérieure, elles avaient mutuellement lu leurs écrits. Annie avait suivi avec intérêt les articles de Rose-Marie dans la revue fondée par Pierre Bourdieu, Actes de la recherche en sciences sociales, Rose-Marie attendu avec un grand empressement chaque roman d’Annie, portées par ce sentiment d’identification si rare entre deux domaines de la pensée longtemps considérés comme opposés. Et pourtant, que ce soit par la sociologie ou la littérature, les démarches des deux autrices se ressemblent: socioanalyse, « auto-sociobiographie » ou comment l’écriture de soi produit une connaissance du social. Dans ce dialogue intellectuel et intime, la romancière Annie Ernaux et la sociologue Rose-Marie Lagrave, issues de la même génération, se livrent à une réflexion sur leurs trajectoires sociales: elles évoquent autant leurs points communs – familles modestes, normandes, bercées par le catholicisme –, que la manière différente dont elles se conçoivent en tant que transfuges de classe. Elles partagent ici leurs parcours, leurs lectures (de Pierre Bourdieu à Virginia Woolf), leurs rapports au travail, à la reconnaissance et à la vieillesse, et donnent à penser l’amitié féministe et l’écriture comme voies vers l’émancipation.