Publications


Democracy and Brazil. Collapse and Regression

September 23, 2020

Bernardo Bianchi , Jorge Chaloub, Patricia Rangel, Frieder Otto Wolf

Sammelband
Routledge Studies in Latin American Politics
Edition: Routledge
Collection: Routledge Studies in Latin American Politics
ISBN: 9780367897680

Democracy and Brazil: Collapse and Regression discusses the de-democratization process underway in contemporary Brazil.

The relative political stability that characterized domestic politics in the 2000s ended with the sudden emergence of a series of massive protests in 2013, followed by the controversial impeachment of Dilma Rousseff in 2016 and the election of Jair Bolsonaro in 2018. In this new, more conservative period in Brazilian politics, a series of institutional reforms deepened the distance between citizens and representatives. Brazil's current political crisis cannot be understood without reference to the continual growth of right-wing and ultra-right discourse, on the one hand, and to the neoliberal ideology that pervades the minds of large parts of the Brazilian elite, on the other. Twenty experts on Brazil across different fields discuss the ongoing political turmoil in the light of distinct problems: geopolitics, gender, religion, media, indigenous populations, right-wing strategies, and new forms of coup, among others. Updated analyses enriched with historical perspective help to illuminate the intricate issues that will determine the country's fate in years to come. 

Democracy and Brazil: Collapse and Regression will interest students and scholars of Brazilian Politics and History, Latin America, and the broader field of democracy studies.



[Dé]construire les mémoires. Récits, pratiques & acteurs au Mont-Valérien de la seconde querre mondiale à nos jours

September 10, 2020

Fabien Théofilakis , Jean-Baptiste Romain

Ausstellungskatalog


Cataloque de l'exposition: [Dé]construire les mémoires. Récits, pratiques & acteurs au Mont-Valérien de la seconde guerre mondiale à nos jours

Cette exposition, au titre évocateur, dévoile les différentes strates mémorielles du Mont-Valérien, pour vous en révéler ses récits, ses pratiques et ses usages. Marquée par une volonté scientifique exigeante, cette exposition décrypte les discours et contextualise les mots et les symboles qui forgent l’identité du Mont-Valérien depuis la Seconde Guerre mondiale. Révéler et déconstruire les conflits mémoriels pour améliorer notre compréhension des usages du passé, tels sont aujourd’hui les enjeux. Cette analyse des récits historiques à travers un lieu, principal site d’exécution en France pendant la Seconde Guerre mondiale, fait de cette exposition un outil scientifique, pédagogique et citoyen majeur.
Réunissant plus de 100 documents d’archives parfois inédits, l’exposition [Dé]construire les mémoires relève le défi actuel de comprendre nos espaces comme terrain de conflits, de tensions, de consensus et finalement d’apaisements des mémoires. Du lieu où l’histoire s’est déroulée au lieu où elle a été mise en récit et reconstruite, le Mont-Valérien dit l’évolution des politiques mémorielles de la fin de la Seconde Guerre mondiale à nos jours. Il concentre de véritables batailles politiques.
De 1944 à nos jours, le Mont-Valérien s'est construit au fil des politiques mémorielles, des pratiques et des usagers. Site d'exécution pendant la Seconde Guerre mondiale, il devient un lieu du souvenir pour les familles de fusillés, un lieu de mémoire nationale pour le général de Gaulle. De la clairière des fusillés au mémorial de la France combattante, des hommages aux disparus au rassemblement de la Nation, le Mont-Valérien n'a cessé d'évoluer pour répondre aux enjeux sociétaux et transmettre l'histoire. Symboles décodés, vérités dévoilées, entrez dans la fabrique du Mont-Valérien.
Le catalogue est proposé pour accompagner la découverte de cette exposition. Dirigé par Jean-Baptiste Romain, directeur des Hauts lieux de la mémoire nationale en Île-de-France et par Fabien Théofilakis, historien, maître de conférence à l'Université Paris 1 Panthéon - Sorbonne, ce catalogue présente de manière exhaustive l'état des recherches autour de cette thématique et regroupe l'ensemble des archives dévoilées dans l'exposition.

Exposition réalisée pour le compte du ministère des Armées / DPMA, réalisée par l'Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONACVG), au Mont-Valérien, Haut lieu de la mémoire nationale du ministère des Armées.



Camus et la montée aux extrêmes. Commentaires d’un politiste sur les Lettres à un ami allemand

September 09, 2020

Mathias Delori

Artikel (Online)
Littérature
Edition: Armand Colin
Collection: Littérature
ISBN: 9782200933081

Les controverses sur le rapport d’Albert Camus à la violence ont surtout porté sur ses écrits relatifs au « terrorisme ». Cet article contribue à ces débats à partir d’une focale sur les Lettres à un ami allemand. Ces textes écrits alors que l’auteur participait à la Résistance entre 1943 et 1944 donnent à voir un Camus original, qui souligne que la violence constitue un problème moral mais appelle sans ambiguïté à la « destruction » de l’adversaire. Le propos est d’autant plus fort que l’Allemagne est littéralement en train de se faire détruire sous les bombardements alliés. Cette tension entre critique de la violence et consentement à elle conduit Camus à identifier plusieurs mécanismes de ce que les politistes appellent la « montée aux extrêmes ».

English

Camus and the rising to extremes. Comments of a political scientist upon the Letters to a German Friend

Controversies upon Camus’s relationship to violence mainly concerned his writings on “terrorism”. This article contributes to these debates in focusing on the Letters to a German Friend. These texts, written between 1943 and 1944, when the author participated in the Resistance, reveal an original Camus who emphasizes that violence constitutes a moral problem but requires unambiguously the “destruction” of the enemy. The word is all the more powerful as Germany is literally being destroyed under the Allies’ bombings. This tension between criticizing violence and consenting to it leads Camus to identify several mechanisms of what political scientists call the “rising to extremes”.



Migrants and the Making of the Urban-Maritime World. Agency and Mobility in Port Cities, c. 1570–1940

September 03, 2020

Christina Reimann , Martin Öhmann (Ed.)

Edition: Routledge
Collection: Routledge Advances in Urban History
ISBN: 9781003088950

This volume explores the mutually transformative relations between migrants and port cities. Throughout the ages of sail and steam, port cities served as nodes of long-distance transmissions and exchanges. Commercial goods, people, animals, seeds, bacteria and viruses; technological and scientific knowledge and fashions all arrived in, and moved through, these microcosms of the global. Migrants made vital contributions to the construction of the urban-maritime world in terms of the built environment, the particular sociocultural milieu, and contemporary representations of these spaces. Port cities, in turn, conditioned the lives of these mobile people, be they seafarers, traders, passers-through, or people in search of a new home. By focusing on migrants—their actions and how they were acted upon—the authors seek to capture the contradictions and complexities that characterized port cities: mobility and immobility, acceptance and rejection, nationalism and cosmopolitanism, diversity and homogeneity, segregation and interaction.

The book offers a wide geographical perspective, covering port cities on three continents. Its chapters deal with agency in a widened sense, considering the activities of individuals and collectives as well as the decisive impact of sailing and steamboats, trains, the built environment, goods or microbes in shaping urban-maritime spaces.



Very Discreet Experts: The “International Association of Penal Law” and the Nuremberg Moment"

July 22, 2020

Guillaume Mouralis

Artikel

Edition: Jus Gentium. Journal of International Legal History Vol. 5, No. 2

JUS GENTIUM Journal of International Legal History is the first dedicated journal in the United States addressing the history of international law. Much current scholarship on the history of international law is preoccupied not with international law, but with international legal doctrine; the doctrinal writings of remarkably few individuals dominate the discourse while the rest remain unseen or overlooked. This journal will encourage further exploration in the archives, for new materials and confirmation of the accuracy of past uses, and welcomes the continued reassessment of international legal history in all of its dimensions.



Herméneutiques contemporaines

July 22, 2020

Denis Thouard

Monographie
Le Bel Aujourd'hui
Edition: HERMANN
Collection: Le Bel Aujourd'hui

L’herméneutique n’est pas le nom d’une philosophie, mais d’un souci de la compréhension. En montrant, à travers plusieurs positions contemporaines, comment ce souci peut être articulé différemment, ce livre entend contribuer à complexifier l’herméneutique. L’herméneutique est essentielle aux sciences humaines, à la constitution de leur objet comme à leur réflexion. Elle s’attache aux traces, aux signes, à la lecture du monde : avec Carlo Ginzburg par la méthode de l’indice ; pour Josef Simon, en déployant une philosophie du signe ; suivant Hans Blumenberg, en lisant le monde. La compréhension du monde est une subjectivité. Elle se constitue dans le sentiment de soi pour Paul Ricoeur. Elle part en quête des « sources du moi » avec Charles Taylor. Elle est saisie dans le rapport à soi ténu de l’humour par Dieter Henrich.

Pour finir, le livre revient, à propos des « Cahiers noirs » de Martin Heidegger, sur l’héritage politique d’une certaine herméneutique et la nécessité d’opérer des distinctions critiques.



Ordnung durch Sprache. Francophonie zwischen Nationalstaat, Imperium und internationaler Politik, 1860–1960

July 06, 2020

Silke Mende

Edition: De Gruyter Oldenbourg
Collection: Studien zur Internationalen Geschichte, 47
ISBN: 978-3-11-065236-9

Mit dem Begriff „Francophonie“ wird meist die Sprachpolitik Frankreichs ab den 1960er Jahren assoziiert. Ihre eigentliche Prägekraft als politisches Projekt entfaltete sie jedoch vom letzten Drittel des 19. Jahrhunderts bis zur Dekolonisierung. Sprache und Sprachpolitik waren zum einen ein sensibler Seismograph französischen Selbstverständnisses. Zum anderen wurden sie zu einem politisch-kulturellen Ordnungsinstrument, das auf die Etablierung und Verbreitung von Normen und Vorstellungen sowie die Herstellung gesellschaftlicher Integration und politischer Kohäsion zielte. Von Beginn an war es in gleichem Maße nach innen wie nach außen gerichtet.
Das Buch untersucht die Genese und Weiterentwicklung der Francophonie, nimmt ihre zentralen Akteure, Ideen und Praktiken in den Blick und untersucht ihre konkrete Ausgestaltung. Im Zentrum steht das komplexe Wechselspiel zwischen dem französischem Nationalstaat, seinem Imperium und der internationalen Politik. Damit werden diese häufig getrennt voneinander behandelten Dimensionen französischer Geschichte konsequent aufeinander bezogen. Zugleich wird der anglophone Schwerpunkt der Imperial- und Globalgeschichte um einen zentralen Aspekt des „French Imperial Nation-State“ ergänzt.


Ordnung durch Sprache
Francophonie zwischen Nationalstaat, Imperium und internationaler Politik, 1860–1960

Reihe: Studien zur Internationalen Geschichte, 47
De Gruyter Oldenbourg | 2020
DOI: https://doi.org/10.1515/9783110656305


Silke Mende ist Neuzeithistorikerin mit einem Schwerpunkt in der gegenwartsnahen Zeitgeschichte. Seit dem 1. Oktober 2019 ist sie stellvertretende Direktorin am Centre Marc Bloch.



A Climate for Change in the UNSC? Member States’ Approaches to the Climate-Security Nexus. Policy Brief 05|20

June 22, 2020

Judith Nora Hardt

Edition: Institut für Friedensforschung und Sicherheitspolitik an der Universität Hamburg

Deutsch

Neuer IFSH Policy Brief: A Climate for Change in the UNSC? Member States’ Approaches to the Climate-Security Nexus

22.06.2020

Inwieweit nehmen die 15 derzeitigen Mitgliedstaaten des UN-Sicherheitsrates den Klimawandel als Bedrohung für ihre eigene und die internationale Sicherheit war? Inwiefern integrieren sie den Klimawandel-Sicherheits-Nexus, also die vielfältigen Sicherheitsbedrohungen, die vom Klimawandel ausgehen, in ihre Innen- und Außenpolitik sowie in ihre Position, die sie in den Vereinten Nationen vertreten? Im neuen IFSH Research Report stellen Dr. Judith Nora Hardt und Alina Viehoff bedeutende Forschungsergebnisse zu diesen Fragen vor. Die Analyse wurde mit Unterstützung eines großen internationalen und interdisziplinären Wissenschaftsnetzwerkes in dem Zeitraum von Dezember 2019 bis April 2020 erarbeitet und legt den Fokus auf traditionelle Sicherheitsakteure, aber auch auf andere staatliche Akteure und schließt ein breites Sicherheitsverständnis ein.

Der vorliegende Forschungsbericht von Dr. Judith Nora Hardt und Alina Viehoff ist der erste, der sich systematisch mit oben genannten Fragen auseinandersetzt. Dabei legt er einen besonderen Schwerpunkt auf die Beziehungen zwischen nationaler und internationaler Sicherheit, indem der Bericht die nationalen Politiken der 15 Mitgliedstaaten des UN-Sicherheitsrat – dem einzigen internationalen Organ mit einem Mandat zur Aufrechterhaltung des Weltfriedens und der internationalen Sicherheit – ins Zentrum der Aufmerksamkeit rückt. Die Studie enthält die detaillierten Forschungsergebnisse, die bereits als Grundlage für den IFSH Policy Brief #5 „A Climate for Change in the UNSC? Member States’ Approaches to the Climate-Security Nexus“ dienten, der kurz zuvor erschienen ist.

Die beiden Autorinnen sehen es als essentiell an, dass der Sicherheitsrat die wechselseitigen Beziehungen von Klimawandel und Sicherheit und die unterschiedlichen Auswirkungen, die sich aus diesen Zusammenhang ergeben, anerkennt. Dabei wird die Notwendigkeit eines institutionellen Wandels des Sicherheitsrates hervorgehoben, der insbesondere durch den Einbezug von wissenschaftlicher Expertise fundiert und multilateral gestützt sein sollte. Zudem empfehlen sie, die traditionelle Sicherheitspolitik, die sich zumeist auf Sicherheit im engeren und traditionellen Sinne bezieht, um sozio-ökologische Aspekte, wie z.B. extreme Wettereignisse und existentielle Bedrohungen für Inselstaaten und zukünftige Generationen, zu erweitern.

Der Research Report entstand im Rahmen des Projektes „The role of climate change in security conceptions and perceptions of the UNSC member states“, das durch das Auswärtige Amt gefördert wurde. Das Projekt war eine Kooperation zwischen dem Institut für Friedensforschung und Sicherheitspolitik an der Universität Hamburg (IFSH) und der Forschungsgruppe Klimawandel und

Englisch

New IFSH Policy Brief: A Climate for Change in the UNSC? Member States’ Approaches to the Climate-Security Nexus

22.06.2020

Dr. Judith Nora Hardt

Traditional security actors and institutions facing complex socio-ecological dynamics stand on the brink of change. How do the 15 current UN Security Council member states approach the connections between climate change and security? In the new IFSH Policy Brief, Dr. Judith Nora Hardt presents the research results of the project "Climate Change and Security in the UN Security Council" [v2] (CLSEC UNSC) on this question. The results illustrate how essential it is for the Security Council to recognize the interrelations of climate and security and their multiple effects. The policy brief emphasizes the urgent need for institutional, multilateral and scientifically-informed change to ensure international peace and security.

The detailed research results will be published in the upcoming IFSH Research Report #5 "A Climate for Change in the UNSC? Member States' Approaches to the Climate-Security Nexus"


 [v1]Link zur Homepage: https://ifsh.de/forschung/klimaforschung/klimawandel-und-sicherheit-im-un-sicherheitsrat

 [v2]Link zur Homepage: https://ifsh.de/en/research/climate-research/climate-change-and-security-in-the-un-security-council



La division Handschar. Waffen-SS de Bosnie, 1943-1945

June 09, 2020

Xavier Bougarel

Monographie

Edition: PASSÉS / COMPOSÉS
ISBN: 978-2-3793-3365-1

En 1943, les partisans de Tito luttent avec succès contre l’occupant allemand et les fascistes croates, les oustachis. En accord avec le mufti de Jérusalem Amin al-Husseini, Heinrich Himmler décide alors de créer la 13e division de la Waffen-SS, dite Handschar (« Poignard »). Les 20 000 hommes qui la composent sont majoritairement des musulmans de Bosnie-Herzégovine, encadrés par des officiers allemands. Entre mars 1943 et mai 1945, ils s’entraînent en France et en Allemagne avant de combattre les résistants en Bosnie, où ils commettent les pires exactions, en particulier contre la population serbe et contre les rares juifs rescapés des massacres oustachis.

Pour la première fois, un historien spécialiste des Balkans reconstitue l’histoire de cette division en croisant les archives allemandes et yougoslaves. Xavier Bougarel va au-delà des clichés pour s’intéresser aux circonstances de la création de cette division SS atypique, au profil et aux motivations de ses combattants, à la vie religieuse en son sein et aux raisons de sa dislocation finale. Ce faisant, il propose une nouvelle lecture de la Seconde Guerre mondiale dans les Balkans, marquée par l’importance des enjeux matériels immédiats, la multiplicité des stratégies individuelles de survie, ainsi que les changements incessants d’alliances et d’allégeances.