Publikationen


Faire l'histoire des violences en guerre. Annette Becker, un engagement

09.Dezember 2021

Fabien Théofilakis , Andrea Brazzoduro, Ken Daimaru

Sammelband
Silex
Edition: Creaphis
Collection: Silex
ISBN: 978-2-35428-165-6

L’histoire culturelle de la guerre s’est affirmée depuis près de quarante ans ; presque autant que l’engagement professionnel de l’historienne Annette Becker. Cette concordance vaut reconnaissance de sa contribution protéiforme à ce renouvellement historiographique.
Après s’être consacrée à la Grande Guerre et à sa mémoire, -Annette Becker a travaillé sur les liens entre les deux guerres mondiales et sur l’ensemble des violences de guerre du xxe siècle jusqu’au génocide des Tutsi au Rwanda. L’historienne s’est aussi attachée à montrer comment les artistes, les écrivains et les intellectuels ont rendu compte des douleurs et des cicatrices qu’ont laissées les expériences traumatiques et les souffrances du siècle dernier. Elle est une des fondatrices de l’Historial de la Grande Guerre de Péronne et du parcours historique du Mémorial de la Shoah à Paris.
Ce livre propose une lecture panoramique de l’histoire des violences guerrières au xxe siècle et jusqu’à nos jours, de ses représentations et de ses mémoires. Deux générations de spécialistes en histoire, histoire de l’art, anthropologie mais aussi des gens de lettres, des artistes, des responsables de centres de recherche et de musées, pour qui la rencontre avec -Annette -Becker a laissé des traces fécondes, suscité de nouveaux -terrains, voire infléchi leurs questionnements, sont réunis ici.
L’ouvrage fait aussi le pari d’un dialogue possible entre espaces et lieux d’une géographie conçue au-delà des seules inscriptions nationales. Diversité, originalité, sensibilité et audace, autant de caractéristiques de ces contributions, à l’image de leur inspiratrice, Annette Becker.

Contributions de Maartje Abbenhuis, Stéphane Audoin-Rouzeau, K. W. Baird, Nicolas Beaupré, Fabrice Bouthillon, Marine Branland, Andrea Brazzoduro, Pierre Buraglio, Bruno Cabanes, Matteo Caponi, Sébastien Carney, Ken Daimaru, Octave Debary, Juliette Denis, Laurent Dornel, Hélène Dumas, Paul Emmanuel, Sarah Fishman, Caroline Fontaine, Dominique Fouchard, Rae Frances, Nicolas Ginsburger, Bénédicte Grailles, Haim Kern, Anouche Kunth, Jan Lambertz, Jean Lebrun, Claire Maingon, Stéphane Michonneau, Natacha Nisic, Philip Nord, Anne Rasmussen, Henry Rousso, Matteo Stefanori, Fabien Théofilakis, Bruce Scates, Alain Soubigou, Alexandre Sumpf, Isabelle Vonèche-Cardia, Jay Winter, Laurence van Ypersele

http://www.editions-creaphis.com/fr/catalogue/view/1245/faire-l-histoire-des-violences-en-guerre/?of=1



Von hinten alle gleich? Der Feminismus von Guy Hocquenghem

08.Dezember 2021

Cornelia Möser

Artikel (Online)
Soziopolis. Gesellschaft beobachten
Collection: Soziopolis. Gesellschaft beobachten

Die radikalen sexualpolitischen Ansätze der 1970er-Jahre – und damit auch die Texte von Guy Hocquenghem und dem Front homosexuel d’action révolutionnaire (FHAR) – erfreuen sich in den letzten Jahren wachsenden akademischen und politischen Interesses. Ist diese neue Aufmerksamkeit möglicherweise auf eine diffuse Unzufriedenheit mit der Beschränkung sexueller Kämpfe auf Antidiskriminierung zurückzuführen? Hocquenghem wird schließlich auch als französischer Vorläufer der Queeren Theorie bezeichnet, deren Einfluss nach einer Phase der breiten Rezeption zuletzt allerdings immer marginaler wurde. Was also macht die Faszination des Theoretikers und Aktivisten Hocquenghem aus und welche Ähnlichkeiten gibt es tatsächlich zwischen seinem Denken und der Queeren Theorie?

https://www.soziopolis.de/von-hinten-alle-gleich/



Paradoxical Right-Wing Sexual Politics in Europe

07.Dezember 2021

Cornelia Möser , Jennifer Ramme, Judit Takács

Sammelband
Global Queer Politics
Edition: Palgrave Macmillan
Collection: Global Queer Politics
ISBN: 978-3-030-81340-6

How did far-right, hateful and anti-democratic ideologies become so successful in many societies in Europe? This volume analyses the paradoxical roles sexual politics have played in this process and reveals that the incoherence and untruthfulness in right-wing populist, ultraconservative and far-right rhetorics of fear are not necessarily signs of weakness. Instead, the authors show how the far right can profit from its own incoherence by generating fear and creating discourses of crisis for which they are ready to offer simple solutions. In studies on Poland, Hungary, Spain, Italy, Austria, Ireland, Northern Ireland, Portugal, France, Sweden and Russia, the ways far-right ideologies travel and take root are analysed from a multi-disciplinary perspective, including feminist and LGBTQI reactions. Understanding how hateful and antidemocratic ideologies enter the very centre of European societies is a necessary premise for developing successful counterstrategies.

https://link.springer.com/book/10.1007/978-3-030-81341-3

Cornelia Möser is a Researcher at the French National Centre for Scientific Research (CNRS), France, working on feminist, queer and gender studies in France, Germany and the USA.

Jennifer Ramme is a Researcher and Lecturer at the European University Viadrina, Collegium Polonicum, and member of the Viadrina Institute for European Studies, Germany.

Judit Takács is a Research Professor at the Centre for Social Sciences, Hungarian Academy of Sciences Centre of Excellence, Hungary.



Aux côtés des artistes. Producteurs de cinéma et administrateurs de spectacle vivant

10.November 2021

Laure de Verdalle

Monographie
L'intelligence du social
Edition: Sorbonne Université Presses
Collection: L'intelligence du social
ISBN: 979-10231-0709-8

Comment naissent les films ou spectacles vivants ? Cet ouvrage aborde les univers du cinéma et du théâtre à partir des activités des producteurs de films et administrateurs de compagnies qui, aux côtés des artistes, contribuent à leur production. Ceux-ci ont en commun de pouvoir peser sur la définition et les conditions de réalisation des projets artistiques, par leurs interventions dans le processus de création, leur rôle de financement et de valorisation et leur proximité relationnelle avec les metteurs en scène et réalisateurs.
La perspective défendue met volontairement à distance les réalisateurs de films et les metteurs en scène de théâtre, figures artistiques valorisées dans le contexte français, pour s’intéresser à des professionnels de l’intermédiation dont l’activité, moins visible, est pourtant décisive.
Il confronte deux mondes de l’art, le cinéma et le spectacle vivant, souvent perçus comme relevant de dynamiques différentes, voire opposées et adopte, à partir d’un travail d’enquête approfondi, une perspective résolument comparative proposant de les penser comme relevant d’enjeux communs.
En s’appuyant sur un travail d’enquête au long cours auprès de producteurs et d’administrateurs, en suivant leurs interventions au fil des projets et en étudiant leur position vis-à-vis des artistes, l’ouvrage offre ainsi une perspective nouvelle sur le travail de création et ses enjeux.

https://sup.sorbonne-universite.fr/catalogue/philosophie-et-sciences-sociales/lintelligence-du-social/aux-cotes-des-artistes



Au-delà du rapport Duclert. Décentrer l'histoire du génocide des Tutsi du Rwanda

08.November 2021

Romain Tiquet

Sammelband

Edition: Revue d’Histoire Contemporaine de l’Afrique

Dossier spécial coordonné au sein de la revue par : Camille Evrard, Muriel Gomez-Perez, Martin Mourre, Florent Piton, Nathaniel Powell et Romain Tiquet

Pour l'éditorial commun avec la revue Sources. Matériaux & Terrains en études africaines dans lequel ce dossier s'inscrit, lire ici.

Ce dossier spécial s’articule autour d’un ensemble de réactions au rapport, portant le plus souvent sur d’autres aspects que la question française, à la méthodologie et aux conclusions de la commission. Marie-Eve Desrosiers, met ainsi en évidence ce qu’elle estime être un « biais présentiste » dans la manière dont la commission a analysé la période correspondant aux premiers mois de la guerre civile à la fin de l’année 1990.
Ornella Rovetta interroge  la possibilité d’« écrire l’histoire en commission », c’est-à-dire sur la base d’un corpus archivistique et dans une chronologie définie moins par une question de recherche que par le pouvoir politique.
Via une analyse qu’elle qualifie de « sexospécifique », Caroline Williamson Sinalo met quant à elle en évidence l’occultation des perspectives de genre dans le rapport, non seulement lorsque celui-ci examine les violences et les pratiques de cruauté commises avant et pendant le génocide sur les Tutsi, mais aussi, les accusations de viols formulées à l’encontre de militaires français lors des opérations Noroît et Turquoise entre 1990 et 1994.
Proposant une montée en généralité à partir du contenu du rapport Duclert, Étienne Smith s’intéresse d’une part à la manière dont le rapport examine les tensions et les contradictions qui ont traversé l’institution militaire à propos du Rwanda entre 1990 et 1994, d’autre part à la façon dont cette même institution a réagi à la publication des conclusions de la commission.
Le dossier de réactions au rapport Duclert s’achève par un texte au statut singulier, car n’émanant pas strictement d’une personnalité académique, en la personne de l’écrivain sénégalais Boubacar Boris Diop. Dans ce texte que nous nous réjouissons de publier simultanément en wolof, il propose une remise en contexte du rapport Duclert, dont il souligne bien qu’il est une étape parmi d’autres – et sans doute pas la dernière – dans le chemin vers la « vérité ».

Plusieurs autres textes complètent cet ensemble d’articles. Un article Varia de Florent Piton portant sur l'historiographie du génocide des Tutsi du Rwanda, un entretien avec François Graner, militant de Survie et très engagé sur le dossier Rwandais, ainsi que plusieurs comptes-rendus de lecture.

https://oap.unige.ch/journals/rhca/issue/view/rwanda



« Désescalade de la violence et gestion des foules protestataires. Quelle(s) articulation(s) en France et en Europe aujourd’hui ? »

15.Oktober 2021

Fabien Jobard , Andrea Kretschmann, Anne Wuilleumier (dir. INHESJ1), Olivier Fillieule (Université de Lausanne, IEPH), Fabien Jobard (Cesdip), Andrea Kretschmann (Centre Marc Bloch de Berlin), Aurélien Restelli (Cesdip), Pascal Viot (Université de Lausanne, IEPH)

Edition: Défenseur des droits

L’étude « Désescalade de la violence et gestion des foules protestataires. Quelle(s) articulation(s) en France et en Europe aujourd’hui ? » examine les épreuves du maintien de l’ordre en France au cours des dernières décennies ainsi que l’agenda européen de la désescalade de la violence en contexte
manifestant.

À partir d’un dispositif de recherche participatif avec les acteurs de la Police et de la Gendarmerie nationales françaises et de plusieurs enquêtes par entretiens et observations en France et en Europe, elle constate une distance persistante entre les conceptions françaises du maintien de l’ordre et celles promues notamment en Europe du nord, même si les acteurs français regardent désormais les pratiques européennes de maintien de l’ordre avec intérêt.

https://www.defenseurdesdroits.fr/sites/default/files/atoms/files/etres-desescviol-num-29.11.21.pdf

https://www.defenseurdesdroits.fr/sites/default/files/atoms/files/rapportcomplet_etudedesescalade.pdf



Die Straße ist die Tribüne des Volkes

01.Oktober 2021

Caroline Moine , Guillaume Mouralis , Laure de Verdalle

Sammelband
Forschungen zur DDR-Gesellschaft
Edition: Ch.Links Verlag
Collection: Forschungen zur DDR-Gesellschaft
ISBN: 978-3-96289-133-6

Caroline Moine, Guillaume Mouralis, Laure de Verdalle (dir.)
Berlin, Ch. Links Verlag
Date de parution : 25 octobre 2021
ISBN : 9978-3-96289-133-6
248 pages
25 €

Der 4. November 1989 ist ein Höhepunkt der Friedlichen Revolution. Dennoch wird dieser Tag im Rückblick oft übersehen. Sein großer Bruder - der Tag des Mauerfalls - steht im Rampenlicht. Dabei ging es auf der Kundgebung rund um den Berliner Alexanderplatz, »der größten in der deutschen Geschichte«, wie der Spiegel damals schrieb, gar nicht um die Öffnung der Mauer. Die erste genehmigte nichtstaatliche Demonstration in der DDR stand vielmehr im Zeichen der gesellschaftlichen Erneuerung. Prominente auf der Bühne und Zehntausende auf der Straße forderten: Die DDR sollte sich verändern. Eine Utopie, wie sich herausstellte. »Utopia 89« - so heißt auch das Projekt, das diesem Sammelband zugrunde liegt. Er macht den 4. November 1989 erstmals zum zentralen Gegenstand der zeithistorischen Betrachtung. Aus unterschiedlichen Perspektiven werden die vielfältigen, teils widersprüchlichen Dynamiken vor, während und nach der Großdemonstration beleuchtet. Warum konnte die Utopie keine Wirklichkeit werden? Darauf geben französische und deutsche Expert:innen aus Wissenschaft, Kunst, Politik sowie wichtige Zeitzeug:innen fundierte Antworten.

"La rue est la tribune du peuple." Regards croisés sur le 4 novembre 1989 à Berlin-Est

Le 4 novembre 1989 est un des temps forts de la "Révolution pacifique" en RDA, souvent éclipsé par la chute du mur de Berlin, qui intervient à peine quelques jours plus tard. Pourtant, dans ce qui reste, selon la presse de l'époque, l'un des plus grands rassemblements de l'histoire allemande, les manifestant.e.s ne réclament ni l'ouverture du mur, ni la réunification des deux Allemagnes. Ils/elles revendiquent bien davantage un renouveau socialiste et une démocratisation du régime est-allemand. Les personnalités du monde artistique et politique est-allemand qui se succèdent à la tribune lors du meeting qui clôt la journée semblent partager, avec les manifestant.e.s, un horizon d'attente qui peut apparaître aujourd'hui comme utopique. "Utopia '89" est également le nom du projet collectif, théâtral et scientifique, à l'origine de ce volume, qui associe chercheur.euses français·es et allemand·es (historien·es, politistes, sociologues), mais aussi artistes et témoins, pour éclairer les dynamiques en partie contradictoires de l'événement et mieux saisir les enjeux d'une mémoire souvent conflictuelle du 4 novembre 1989.

Caroline Moine, Guillaume Mouralis, Laure de Verdalle, Die Straße ist die Tribüne des Volkes. Ansichten zum 4. November 1989 in Ost-Berlin, Ch. Links Verlag, 2021



Globale Bildungsmobilität 1850-1930. Von der Bekehrung der Welt zur globalen studentischen Gemeinschaft

01.Oktober 2021

Isabella Löhr

Monographie
Moderne europäische Geschichte, Bd. 21
Edition: Wallstein Verlag
Collection: Moderne europäische Geschichte, Bd. 21
ISBN: ISBN 978-3-8353-5020-5

Studieren im Ausland ist heute scheinbar normal. Die meisten Programme versehen dies dabei mit dem Auftrag, internationale Verständigung zu fördern. Isabella Löhr analysiert, wie diese Verbindung von Bildungsmobilität und Verständigung im Verlauf des Ersten Weltkriegs entstand. Die Europäische Studentenhilfe war eine aus der studentischen Missionsbewegung des 19. Jahrhunderts kommende humanitäre Organisation, die ab 1920 in den Universitätsstädten im östlichen Europa tätig wurde. Sie verband Bildungsmobilität mit humanitärer Hilfe und transformierte studentische Mobilität in ein gesellschaftspolitisches Sujet, das innerhalb weniger Jahre zu einem Gegenstand bildungspolitischer Interventionen auf globaler Ebene aufrückte. Die humanitäre Sorge für Studierende diente nach dem Krieg als Modell für eine Verständigungspolitik, die ein Denken in Kategorien von Nation, Minderheiten und Rasse/race als großes Problem der Zeit ansah und das Ideal einer globalen studentischen Gemeinschaft als Lösung propagierte. Ein wesentliches Element der modernen Universitätsausbildung - Mobilität für den Wissenserwerb - wurde damit von religiösen und humanitären Handlungslogiken und Weltsichten geprägt.



Positionality Reloaded: Debating the Dimensions of Reflexivity in the Relationship Between Science and Society

30.September 2021

Séverine Marguin , Cornelia Schendzielorz , Juliane Haus, Anna Juliane Heinrich, Antje Kahl, Ajit Singh

Sammelband
Historical Social Research
Edition: gesis Leibniz-Institut für Sozialwissenschaften
Collection: Historical Social Research
ISBN: 0172-6404

It cannot be denied that reflexivity has become a must in social science methodological discourse in recent decades. The uses and functions of reflexivity in the research process have been well addressed historically, be it with regard to researchers’ subjectivity, their perspectivity shaped by social origin and biographical life path, or their possible asymmetrical power relations with investigated actors. Nevertheless, we see an urgent need to discuss these issues. We claim that the practice of reflexivity, seriously shaken by the current transformation of (the understandings of) academic knowledge production, has become a challenging duty to fulfill. There is no straight and easy answer to the big questions of “for whom” and “for what purpose” do we produce “what kind of” knowledge and “how.” Struggling for an appropriate positioning within global societal developments, we dedicate this special issue to the search for a critical, and the exploration of a lucid, (self-)reflection of academic research. In this respect, this special issue, Positionality Reloaded: Debating the Dimensions of Reflexivity in the Relationship Between Science and Society, sets out to explore how coexisting yet diverse conceptions of academic research and knowledge production can be reflexively considered and related to each other from an epistemological, ethico-normative, and ontological point of view.