Dr Mouhamadou Moustapha Sow | Assoziierter Forscher
Ehemaliges Mitglied
Mutterinstitut
:
UNIVERSTE CHEIKH ANTA DIOP
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Position
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Mouhamadou Moustapha Sow est Enseignant-chercheur en Histoire contemporaine au département d'Histoire de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Sénégal). Il est chercheur Fellow au Centre March Bloch dans le cadre d’une bourse de recherche du CNRS.
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Fachbereich
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Zeitgenössische Geschichte
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Biographie
Titulaire d’un doctorat d’histoire moderne et contemporaine de l’Université Cheikh Anta Diop soutenu en 2011, Mouhamadou Moustapha Sow est enseignant-chercheur au département d’Histoire de l’UCAD depuis Février 2017.
Ses recherches ont d’abord porté sur l’analyse des rapports complexes entre la chefferie locale et le pouvoir colonial au Fuladu (Casamance) et leur impact sur les organisations politiques et les luttes partisanes dans la région de 1867 à 1958. Il s’est agi de mettre en évidence les changements induits par ces mutations du contexte social, économique et politique au cours de cette période.
Monsieur Sow travaille aujourd’hui sur les crises politiques postcoloniales notamment celle de décembre 1962 qui, du reste, constitue un épisode politique majeur du Sénégal post-indépendant. En effet, ladite crise résume à elle seule les problématiques de l’Afrique postcoloniale à savoir : la discussion du projet politique des nouveaux États, leurs orientations économiques, leurs options diplomatiques et, surtout, les divergences entre les principaux leaders ayant cheminé ensemble vers la souveraineté nationale et jeté les bases du nouvel État indépendant. S’appuyant sur la micro histoire comme cadre d’analyse, ses recherches contribuent au renouvellement des réflexions menées en histoire politique contemporaine de l’Afrique et permettront, en même temps, d’explorer l’Histoire globale de l’Afrique francophone.
Auparavant Docteur SOW a assuré plusieurs charges administratives dont celles de Directeur du Centre national de documentation scientifique et technique et de Conseiller Technique en Communication au Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche entre 2010 et 2017.
Monsieur Sow est aussi titulaire d’un Diplôme Supérieur de Journalisme et de communication du Centre d’Etudes des Sciences et techniques de l’Information (CESTI) et d’un Certificat d’Aptitudes à l’Enseignement secondaire (CAES) de l’Ecole Normale Supérieure de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
Il est accueilli au CMB jusqu’à fin décembre dans le cadre d’une bourse de recherche du CNRS.
Front pour une révolution anti-impérialiste, populaire et panafricaine (FRAPP) : microhistoire d’une organisation citoyenne au Sénégal
01.April 2024Mouhamadou Moustapha Sow
Collection: Dans "Revue internationale et stratégique" 2024/1 (N° 133)2024/1 (N° 133), pages 143 à 153
ISBN: ISSN 1287-1672
https://www.cairn.info/revue-internationale-et-strategique-2024-1-page-143.htm&wt.src=pdf
L'apparition et le développement croissant de mouvements citoyens impliqués dans la contestation de l’ordre politique et institutionnel et de l’hégémonie capitaliste néolibérale sont un des faits marquants des deux dernières décennies en Afrique francophone. Le vent du « dégagisme » qui souffle au Mali, au Burkina Faso et au Niger combiné aux répercussions géopolitiques de la guerre en Ukraine ne semble ainsi pas près de s’essouffler.
Le Sénégal, tête de pont de la pénétration coloniale française en Afrique au XIX e siècle, n’échappe pas à cette tempête. Cette exception sénégalaise, perçue comme proche de la France, a connu ces cinq dernières années des contestations fréquentes liées à la présence encore importante des intérêts économiques de l’ancienne puissance coloniale. En mars 2021, des enseignes françaises – Total et Auchan, notamment – ont été saccagées ou brûlées par des manifestants, au point d’accréditer la thèse de l’existence d’un « sentiment antifrançais » au Sénégal.
Le présent texte se donne pour objectif de décrypter la réalité de ce « sentiment antifrançais » au Sénégal en s’appuyant sur l’exemple du Front pour une révolution anti-impérialiste, populaire et panafricaine (FRAPP), considéré comme le porte-étendard de ce « ras-le-bol ». Il s’agit de dépasser cette perception en montrant qu’à côté du combat anti-impérialiste et donc pour partie antifrançais, plus médiatisé, le combat principal du FRAPP s’oriente davantage vers la protection et l’encadrement des populations. En effet, l’engagement citoyen par le bas de cette organisation qui développe progressivement son action sur l’ensemble du territoire sénégalais reste une dimension encore très peu connue et médiatisée.
D’où vient le mouvement ? Comment fonctionne-t-il ? Pourquoi l’identité du FRAPP se confond-elle au slogan « France dégage ! » ? Quel est son mode d’implantation sur le terrain ? Quels sont les combats qu’il mène ? En quoi peut-il avoir des liens ou être influencé par les organisations politiques de la gauche sénégalaise ? Autant de questions dont les réponses aideront à faire une étude microhistorique d’un mouvement aux contours politiques et idéologiques encore non identifiés dans la littérature académique. Un corpus documentaire composé de textes officiels de l’organisation, de ses rapports d’activités, de ses publications sur Internet et les réseaux sociaux, des journaux, etc., et une série d’entretiens menés auprès des membres du FRAPP permettent ainsi de déconstruire la représentation antifrançaise de ce mouvement et de le situer dans une perspective de l’histoire des relations entre le Sénégal et la France.
Histoire de la politique du "développement participatif" de Mamadou Dia, (1958-1962): autopsie d'un projet économique "révolutionnaire" à l'heure de l'indépendance du Sénégal
01.Dezember 2021Mouhamadou Moustapha Sow
Collection: Revue sénégalaise d’histoire (RSH)
ISBN: ISSN: 0850-2560
À partir de l’exemple de la politique économique et sociale sous Mamadou Dia (1958- 1962), notre article s’attache à étudier les fondements éconimiques, politiques et sociaux et culturels du Sénégal contemporain. Il s’agit, de manière précise, de poser les jalons d’une réflexion sur les principes de base, les caractéristiques et modalités de sa mise en œuvre sous l’ère Mamadou Dia dans un contexte de transition de l’ère coloniale à l’ère
postcoloniale. L’article essaye sur la base des sources écrites et des enquêtes de terrain de dresser le bilan de la politique économique nottament agricole au cours des deux premières années de l’exécution du premier Plan quadriennal de développement (1961-1964)
Publikationen
1- Ordre colonial et désobéissance indigène au Fouladou (1883-1910) : l’impôt de capitation dans les relations entre Moussa Molo et la France, AFRICA Rivista semestrale di studi e ricerche N.S. I/2, 2019,
https://www.viella.it/rivista/9788833132556/4347
2- Les émissaires de Maba Diakhou Bâ à Fodé Kaba, une micro histoire des relations entre le Rip et la Casamance dans la deuxième moitié du XIXème siècle, Revue sénégalaise d’Histoire, n°9, 2019.
3- Yoro Kandé et la construction du leadership au Fuladu (Haute-Casamance), Annales de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines, N°48/B 2018.
4- La convention franco-portugaise du 12 mai 1886 et ses dynamiques politiques, territoriales et socioéconomiques, SIFOE, N° 11, Juin 2019, Revue électronique spécialisée en Histoire, Archéologie et Art, pp. 109-123.ISSN 2313-2647
5- Parcours de la première génération de leaders politiques en Casamance : Affirmation identitaire et luttes politiques au Fuladu (1946-1958) Afrika Zamani, No. 26, 2018, pp. 59-77 © Council for the Development of Social Science Research in Africa & Association of African Historians, (ISSN 0850-3079)
6- « L’Afrique dans les programmes d’histoire de Bamako et de Tananarive : contextes, enjeux et contenus », Labrune-Badiane C. Suremain de M.A. Bianchini P. L’école en situation postcoloniale, Paris, L’Harmattan, Cahiers Afrique n°27, Coll. Etudes Africaines, 2012, pp. 101-118. ISBN : 978-2-296-99289-4.
7- « Les Jeunes à l’épreuve de la démocratie et de l’union Africaine », in : Démocratie et développement en Afrique de l’Ouest et du Centre : mythe ou réalité, Dir, Elisabeth Annan-Yao&Ibrahima Thioub, CODESRIA, 2005, Dakar, pp 79-91.
REVUES DE VULGARISATION
1- « Sénégal : les événements de décembre 1962 ou la rupture entre Dia et Senghor », Revue trimestrielle PHARE, département d’Histoire, FLSH, UCAD, N°7, 2010.
2- Sow M. M. Kaling Cheikh : « Entretien avec Yandé Codou Sène, artiste », Revue trimestrielle PHARE, département d’Histoire, FLSH, UCAD, n° 7, janvier 2010.
3- « Entretien avec Mangoné Niang, directeur du Centre d’Etudes linguistiques et historiques et de traditions orales (CELTO), Revue trimestrielle PHARE, département d’Histoire, FLSH, UCAD, n° 7, février- mars-avril- 2009.
4- « Entretien avec Augustin HALL, archéologue », Revue trimestrielle PHARE, département d’Histoire, FLSH, UCAD, n° 8, octobre- novembre-decembre- 2009.
5- « entretien avec Djibril Tamsir Niane, historien », Revue trimestrielle PHARE, département d’Histoire, FLSH, UCAD, n° 3, octobre- novembre-decembre- 2008.
6- « Entretien avec Amadou Makhtar Mbow, ancien Directeur général de l’UNESCO », Revue trimestrielle PHARE, département d’Histoire, FLSH, UCAD, n°1, mai-juin- juillet 2008.