Podcast - Radio Marc Bloch

Radio Marc Bloch - Der Podcast des Centre Marc Bloch

Radio Marc Bloch ist ein Podcast des deutsch-französischen Forschungszentum für Sozial- und Geisteswissenschaften Centre Marc Bloch. Unterteilt in 2 Rubriken (Dialog mit Forschenden & deutsch-französischer Partner) in französischer, deutscher oder englischer Sprache bietet das Radio Marc Bloch einen Einblick in die aktuellen Aktivitäten sowohl unserer 250 Forscher:innen, als auch unserer vielzähligen universitären und institutionellen Partner. Von politischen Konflikten über Migration, Globalisierung oder Philosophie bis hin zu Ökologie werden wir auf diesem Sender eine breite Palette von Themen behandeln, um gemeinsam die Entwicklung unserer europäischen Gesellschaften zu untersuchen. Wir wünschen Ihnen viel Spaß beim Hören und hoffen, Sie bei einer unserer zahlreichen Veranstaltungen in der Friedrichstraße im Herzen Berlins begrüßen zu dürfen!

Wenn Sie Fragen, Anregungen oder Kommentare haben, schreiben Sie uns bitte an: podcast@cmb.hu-berlin.de

#41-Série de l'été "En quête de savoirs (5/5)". Se reconvertir dans la recherche : dialogue avec Denis Laborde et Jonas Nickel

Beaucoup de chercheuses et de chercheurs ont des parcours académiques linéaires et plus rares sont celles et ceux qui se tournent vers la recherche après avoir exercé d’autres métiers. C’est le cas des invités de ce cinquième épisode : Denis Laborde est anthropologue, directeur de recherche au CNRS, directeur d’études à l’EHESS et chercheur au Centre Marc Bloch. Avant de s’être engagé dans un doctorat d’anthropologie à l’EHESS portant sur les improvisations poétiques et musicales des bertsulari basques, il a été musicien professionnel et chef d’orchestre. Jonas Nickel est doctorant contractuel en littérature et en histoire au Centre Marc Bloch et travaille sur l’antisémitisme chez Céline dans le cadre de ta thèse. Avant de se lancer dans la recherche, il a été footballeur pour l’équipe nationale allemande chez les moins de 17 ans, formé par le club berlinois Hertha. Ils reviennent sur leur parcours, sur les apports de leurs expériences préalables pour la recherche et sur l’influence de leurs professions sur leur identité.

Layla Kiefel est doctorante associée au Centre Marc Bloch.

#40-Série de l'été "En quête de savoirs (4/5)". Écrire une biographie : dialogue avec Corine Defrance et Andreas Wilkens

Ce qu'on retient des chercheur·es, bien souvent, c’est ce qu’ils ont trouvé. Or derrière l’objectivité des résultats se trouvent des personnes qui mènent des enquêtes, qui formulent des hypothèses, sur un temps long. Pour produire du savoir, il faut chercher, et ce chemin peut être tortueux, semé d’embûches et de doutes, mais on y fait aussi de belles rencontres et des découvertes stimulantes. Dans la série de l'été « En quête de savoirs », nous allons donc explorer comment la recherche est vécue par celles et ceux qui la pratiquent.

Dans le quatrième épisode de cette série, Corine Defrance, directrice de recherche au CNRS rattachée à l’UMR SIRICE et Andreas Wilkens, professeur à l’Université de Lorraine, reviennent sur l'enquête et les questions qu'ils se sont posées autour de l'écriture d'une biographie. Chacun·e a travaillé sur une femme méconnue de l’histoire du XXème siècle, Françoise Frenkel et Hilda Monte. Ces deux écrivaines juives, aux identités fluctuantes et aux parcours migratoires traversant l'Europe d'est en ouest, ont été victimes du nazisme et y ont résisté chacune à leur manière. 

#39-Série de l'été "En quête de savoirs (3/5)". L’accessibilité des archives : Dialogue avec Esther Möller et Sonia Combe

Ce qu'on retient des chercheur·es, bien souvent, c’est ce qu’ils ont trouvé. Or derrière l’objectivité des résultats se trouvent des personnes qui mènent des enquêtes, qui formulent des hypothèses, sur un temps long. Pour produire du savoir, il faut chercher, et ce chemin peut être tortueux, semé d’embûches et de doutes, mais on y fait aussi de belles rencontres et des découvertes stimulantes. Dans la série de l'été « En quête de savoirs », nous allons donc explorer comment la recherche est vécue par celles et ceux qui la pratiquent.

Dans le troisième épisode, les historiennes Esther Möller et Sonia Combe échangent autour de leurs expériences en archives dans les différents pays où elles ont mené leurs recherches, en France, en Allemagne, au Liban et en Égypte. Un problème majeur qu’elles ont rencontré est celui de l’accessibilité des archives. Comment l’accès aux sources a-t-il influencé leur recherche ? Comment faire quand les archives ne sont pas ouvertes au chercheur·es ? Elles y répondent dans une discussion mêlant méthodes de recherche et enjeux politiques.

Une série imaginée et réalisée par Layla Kiefel, doctorante associée au CMB.

#38-Série de l'été "En quête de savoirs (2/5)". L’enquêtrice et l’enquêté : Dialogue avec Ophélie Mercier et Mohamad El-Hadidi

Ce qu'on retient des chercheur·es, bien souvent, c’est ce qu’ils ont trouvé. Or derrière l’objectivité des résultats se trouvent des personnes qui mènent des enquêtes, qui formulent des hypothèses, sur un temps long. Pour produire du savoir, il faut chercher, et ce chemin peut être tortueux, semé d’embûches et de doutes, mais on y fait aussi de belles rencontres et des découvertes stimulantes. Dans la série de l'été « En quête de savoirs », nous allons donc explorer comment la recherche est vécue par celles et ceux qui la pratiquent.

Dans le deuxième épisode de cette série, Ophélie Mercier et Mohamad El-Hadidi discutent de leur rapport à l’enquête en anthropologie. Elle est doctorante à l’Université de Gand et au Centre Marc Bloch, il est cinéaste installé à Berlin depuis 2020, et elle dit en plaisantant qu’il est l’un des personnages principaux de sa thèse. Nous nous intéressons aux influences qu’ils exercent l’un sur l’autre, entre enquêtrice et enquêté, entre une chercheuse et un artiste. En partageant leurs réflexions sur l’exil, ils sont devenus amis, et interrogent les frontières entre l’enquête et l’intimité.

Rectificatif : en France, il est interdit de porter des écouteurs à vélo. Pour écouter Radio Marc Boch en pédalant, il vous faudra donc d’abord passer Outre-Rhin !

Layla Kiefel est doctorante associée au Centre Marc Bloch.

#37-Série de l'été "En quête de savoirs (1/5)". Positionnalité et légitimité: Dialogue avec Alexandra Oeser et Romain Tiquet

Ce qu'on retient des chercheur·es, bien souvent, c’est ce qu’ils ont trouvé. Or derrière l’objectivité des résultats se trouvent des personnes qui mènent des enquêtes, qui formulent des hypothèses, sur un temps long. Pour produire du savoir, il faut chercher, et ce chemin peut être tortueux, semé d’embûches et de doutes, mais on y fait aussi de belles rencontres et des découvertes stimulantes. Dans la série de l'été "En quête de savoirs", nous allons donc explorer comment la recherche est vécue par celles et ceux qui la pratiquent. 

Dans le premier épisode, Alexandra Oeser et Romain Tiquet reviennent sur leur positionnement vis-à-vis de leurs recherches. Elle est allemande, non-juive et travaille sur le rire sous le nazisme, il est français, blanc et spécialiste de l’Afrique de l’Ouest. Comment les débats autour de la positionnalité des chercheur·es les ont-ils influencé·es ? Dans un monde académique qui ne laisse de place qu’aux certitudes, Alexandra Oeser et Romain Tiquet prônent le doute et la remise en question des chercheur·es.

Une série imaginée et réalisée par Layla Kiefel, doctorante associée au CMB.

#36-Inutilité Publique. Histoire d'une culture politique française : Dialogue avec le chercheur Frédéric Graber

Les grands projets d’aménagement sont une cible privilégiée des mouvements écologistes. Dénoncés comme « inutiles et imposés », ces projets font l’objet de multiples résistances. Pourtant, la notion d’utilité publique est au cœur de leur légitimation par les pouvoirs publics français. Car aux yeux de l’administration, l’utilité publique ne renvoie pas à l’idée générale de bien commun, c’est un principe au nom duquel il est juridiquement possible de transformer l’état du monde, en sacrifiant certaines populations et environnements. La conformité ou non d’un projet à ce principe résulte d’une procédure administrative ancienne et méconnue, l’enquête publique, mise en scène par excellence du consentement de tous. Dans son livre Inutilité Publique. Histoire d'une culture politique française (2022 Éditions Amsterdam) Frédéric Graber propose un décryptage de ce rouage central de l’économie des projets. Retraçant l’histoire de la fiction juridique qu’est l’utilité publique et de la procédure participative qui la soutient, il montre comment la référence à ce principe, formulé sous l’Ancien régime pour favoriser certains intérêts tout en se prévalant d’une forme de justice, a été maintenue jusqu’à nos jours. Il s'entretient ici avec Anja Röcke.

Frédéric Graber est historien au CNRS, basé au Centre de recherches historiques (EHESS, Paris) et membre associé au Centre Marc Bloch. Ses travaux portent sur l'histoire environnementale des mondes contemporains et plus spécifiquement sur les outils administratifs du développement industriel et infrastructurel.

Anja Röcke est sociologue à l’Université de la Sarre, à l’Université Humboldt de Berlin et chercheuse associée au Centre Marc Bloch. Ses travaux portent sur la sociologie de la culture, notamment sur les théories et pratiques d’optimisation de soi, la sociologie politique et la sociologie de l'Europe.

#35-Balzac, auteur féministe? Dialogue avec l'essayiste Titiou Lecoq et le chercheur Andreas Mayer

Pour ce nouvel épisode de Radio Marc Bloch, nous vous proposons un échange entre l'essayiste féministe Titiou Lecoq et l’historien Andreas Mayer autour de l'oeuvre d'Honoré de Balzac!

A l’occasion de la traduction de son ouvrage "Honoré et moi" chez la Friedenauer Presse (Matthes und Seitz), Titiou Lecoq, essayiste et journaliste féministe, notamment connue pour son podcast "Rends l'argent", sur la place des arrangements financiers dans le couple, revient avec Andreas Mayer (historien, chercheur au Centre Marc Bloch/Centre Alexandre Koyré, EHESS), sur plusieurs thématiques centrales de l’œuvre de Balzac : le couple, l’argent et la modernité.

Dans son approche de Balzac, Titiou Lecoq estime que l’argent est aussi un enjeu profondément balzacien, que l'on retrouve à la fois comme objet de ses romans, de ses obsessions personnelles, et enjeu dans ses relations amoureuses. Etonnamment, si Balzac a analysé avec brio les mécanismes financiers du capitalisme industriel naissant, dans ses romans, ses propres entreprises personnelles ont toujours échoué! Elle évoque aussi les prises de position relativement modernes de Balzac sur la question du mariage, des droits des femmes ou encore des violences sexuelles.

 

Andreas Mayer, qui dans le sillage de son histoire des études sur le mouvement au XIXe siècle  a traduit plusieurs oeuvres de Balzac pour la Friedenauer Presse (Traité des excitants modernes/ Abhandlung über moderne Stimulanzien, La théorie de la démarche/Theorie des Gehens), évoque quant à lui autre aspect de l’œuvre de Balzac, tout à fait révélateur lui aussi de sa modernité, la question du corps et de la démarche. Si Balzac lui-même n’aimait pas son corps, l’émergence de cette question est aussi propre à une époque où promenade et mondanité se conjuguent.

Cette conversation a été modérée par Marieke Louis, directrice adjointe du Centre Marc Bloch, avec le soutien de Maroussia Héron, stagiaire au Centre Marc Bloch. Il a été enregistré le 7 juin 2024 à l'occasion d'une journée d'études "Penser la société avec Balzac" qui s'est terminée par une conférence avec Titiou Lecoq, Andreas Mayer, et l'éditeur Andreas Rötzer de Matthes und Seitz. Vous pourrez retrouver cette conférence ici.

Pour aller plus loin, nous vous recommandons les ouvrages suivants:

Titiou Lecoq, Honoré et moi (L'Iconoclaste, 2019, Le Livre de Poche, 2021, trad. allemande Balzac und ich, Friedenauer Presse 2024); Les Morues (Au Diable Vauvert, 2011); Libérées ! Le combat féministe se gagne devant le panier de linge sale (Fayard, 2017)

Andreas Mayer, nouvelle édition de la Théorie de la démarche d'Honoré de Balzac (Editions Le Passage, 2025) et traduction allemande (Theorie des Gehens, Friedenauer Presse, 2022); Wissenschaft vom Gehen. Die Erforschung des Gehens im 19. Jahrhunderts (Fischer, 2013; trad. française à paraître en 2025, Les Belles Lettres)

#34 - Les révolutions arabes et la quête de dignité : Dialogue avec la chercheuse Leyla Dakhli

Leyla Dakhli est historienne au CNRS et chercheuse associée au Centre Marc Bloch. Ses recherches sur l’histoire des mouvements sociaux et des mondes intellectuels dans le monde arabe contemporain, notamment sur les mobilisations féminines et féministes, portent sur les intellectuel.les arabes et sur l’histoire sociale du Sud de la Méditerranée, en particulier sur l’histoire des femmes et sur la question des exilés intellectuels et activistes. Parmi ses publications figurent « Histoire du Proche-Orient contemporain » (2015), « Le Moyen-Orient (fin XIXe-XXe siècle) » (2016) et « L’esprit de la révolte. Archives et actualités des révolutions arabes » (2020).

Leyla Dakhli a coordonné le  projet DREAM (Drafting and Enacting the Revolutions in the Eastern Mediterranean), mené avec une quinzaine de chercheurs et chercheuses entre 2018 et 2024. L’équipe de DREAM a exploré les révoltes et soulèvements dans les pays du Sud de la Méditerranée. Alors que le mot de « révolution » évoque souvent d’abord les Printemps arabes (2010-11) et les luttes de décolonisation (1930-1960), le projet DREAM a exploré aussi les « entre-temps » et les continuités révolutionnaires. En résulte des histoires parfois personnelles, souvent sociales et politiques, qui tentent de préserver des récits souvent passés sous silence.

En février dernier, le projet DREAM s’est conclu par une exposition/conférence « Les cartes de la dignité » au cours de laquelle les membres de l’équipe ont présenté la représentation graphique de recherches menées sur le concept de dignité.

Ophélie Mercier, doctorante associée au CMB, revient avec Leyla Dakhli sur le parcours de recherche réalisé au cours du projet DREAM et les réflexions qui en émanent.

#33 - WuPiG, Ep. 6: Passt der Green Deal in die Blue Economy? Mit Felix Leinemann und Florian Lennert

Der Begriff der „Blue Economy“ ist jetzt in Mode, aber welche Sektoren verbergen sich tatsächlich hinter dieser „blauen Wirtschaft“? Und welchen Einfluss hat die Energiewende auf Bereiche wie Meeresschutz, maritimen Transport oder Fischerei? Sind Elektro-Containerschiffe in naher Zukunft vorstellbar?

Dies ist das Thema der sechsten Episode des Podcasts #WuPiG (Wissenschaft und Politik im Gespräch), der Vertreterinnen und Vertreter aus Politik und Forschung zusammenbringt.

Zu Gast ist Felix Leinemann, Referatsleiter für blaue Wirtschaftssektoren, Aquakultur und maritime Raumplanung in der Generaldirektion Maritime Angelegenheiten und Fischerei der Europäischen Kommission. Er spricht in dieser Folge mit Florian Lennert, Experte für nachhaltige Innovation und Entwicklung, Klaus-Töpfer-Sustainability Fellow am Research Institute for Sustainability.

Das Podcast-Projekt "Wissenschaft und Politik im Gespräch" (#WuPiG) wird wissenschaftlich begleitet und wir würden uns sehr freuen, wenn Sie sich ein paar Minuten Zeit nehmen, um den folgenden Fragebogen zum Thema Podcasts in der Wissenschaft auszufüllen:
evaluationsplattform.impactunit.de/show/719

Wissenschaftskommunikator Sébastien Vannier hat den Podcast am RIFS im vom Bundesministerium für Bildung und Forschung geförderten #FactoryWissKomm-Fellowship entwickelt. Dies in Zusammenarbeit mit dem deutsch-französischen Forschungszentrum Centre Marc Bloch. Die Wissenschaftsjournalistin Julia Vismann moderiert.
Musik: Nicolas Pannetier
Tonmastering: Yuliia Vlaskina

#32-Élections européennes 2024: Dialogue avec nos chercheur.e.s Arnaud Lechevalier et Elsa Tulmets

A moins d'une semaine des élections européennes, Elsa Tulmets (Université européenne de la Viadrina/Centre Marc Bloch) et Arnaud Lechevalier (Paris 1 Panthéon-Sorbonne/Centre Marc Bloch) nous éclairent sur la place des questions sociales et internationales dans l'agenda européen ces dernières années mais aussi sur les enjeux à venir.

Alors que sur le plan de la politique extérieure la guerre en Ukraine a rouvert la question de l’élargissement de l’Union européenne, et qu'au niveau intérieur la politique sociale est devenue centrale depuis la pandémie de Covid, les sondages annoncent pourtant un virage à l'extrême-droite, pourtant historiquement opposée à ce double agenda d'une Europe sociale et d'une Europe de la défense.

Après une mise en contexte de la campagne électorale (3:25), Arnaud Lechevalier est notamment revenu sur la tension historique entre l’Europe sociale et l’Europe du marché, ainsi que sur les récentes initiatives européennes pour une politique sociale commune (7:35 et suivantes). Elsa Tulmets s'est quant à elle penchée sur la position des pays du groupe de Visegrád (Pologne, République tchèque, Slovaquie et Hongrie) depuis l'agression russe de l'Ukraine et les enjeux de l’élargissement européen (31:50-54). L'échange s'est conclu sur une présentation de la Chaire « Pensées françaises contemporaines » (54:25), fruit d'un partenariat entre l'Université européenne de la Viadrina, l'Université Paris 1 Panthéon Sorbonne et le Centre Marc Bloch.

 

Arnaud Lechevalier est professeur d’économie à l’Université Paris I Sorbonne et chercheur associé au Centre Marc Bloch. Il est actuellement titulaire de la Chaire "Pensées françaises contemporaines". Ses recherches portent sur les systèmes de protection sociale dans l'Union européenne, l’État-providence et l’intégration européenne. Il a récemment publié "L'Europe sociale par-delà le "Socle européen des droits sociaux" (Note de l'Institut Veblen, 27 mars 2024).

Elsa Tulmets est en poste à l’Université de la Viadrina, à Francfort-sur-l’Oder et chercheuse associée au Centre Marc Bloch. Ses recherches portent sur la politique extérieure de l’Union Européenne, avec un focus sur l’Allemagne, les pays de l’Europe centrale et de l’Europe de l’Est. Elle a récemment publié "The EU Presidencies of Central Eastern European Members: A Framework for Mutual Socialisation and Normative Influence on the EU’s Agenda?" » dans Kolmašová, Š. et Reboredo, R. (eds), Norm Diffusion Beyond the West. Norm Research in International Relations(Springer, 2023).

 

Cette discussion a été modérée par Marieke Louis, directrice adjointe du Centre Marc Bloch, avec le soutien d'Emil Rau, stagiaire au Centre Marc Bloch.

#31 - WuPiG Ep. 5: Fußball: „Die nachhaltigste EM aller Zeiten“? Mit Michael Jopp und Jutta Katthage

Ein Gespräch mit Michael Jopp, (Senatsverwaltung Berlin) und Jutta Katthage (Bundesinstitut für Sportwissenschaft).

Die UEFA und der DFB haben nichts weniger versprochen, als „die nachhaltigste Fußball-Europameisterschaft aller Zeiten“ zu organisieren. Aber welche konkreten Maßnahmen sind damit gemeint? Welche Sektoren kann das Organisationskomitee in dieser Hinsicht überhaupt beeinflussen? Und wie sind die Auswirkungen auf die Nachhaltigkeit überhaupt messbar?

Dies ist das Thema der fünften Episode des Podcasts #WuPiG (Wissenschaft und Politik im Gespräch), der Vertreterinnen und Vertreter aus Politik und Forschung zusammenbringt. Zu Gast ist Michael Jopp, Nachhaltigskeitsmanager in der "EURO 2024 Host City Berlin" bei der Senatsverwaltung Berlin für Inneres und Sport und stellvertretender Sprecher der EURO 2024 Host City AG ESG. Er spricht in dieser Folge mit Jutta Katthage, Leiterin des Bereich Sportökologie bei dem Bundesinstitut für Sportwissenschaft.

Das Podcast-Projekt "Wissenschaft und Politik im Gespräch" (#WuPiG) wird wissenschaftlich begleitet und wir würden uns sehr freuen, wenn Sie sich ein paar Minuten Zeit nehmen, um den folgenden Fragebogen zum Thema Podcasts in der Wissenschaft auszufüllen:
evaluationsplattform.impactunit.de/show/719

Wissenschaftskommunikator Sébastien Vannier hat den Podcast am RIFS im vom Bundesministerium für Bildung und Forschung geförderten #FactoryWissKomm-Fellowship entwickelt. Dies in Zusammenarbeit mit dem deutsch-französischen Forschungszentrum Centre Marc Bloch. Die Wissenschaftsjournalistin JuliaVismann moderiert.

Musik: Nicolas Pannetier
Tonmastering: Yuliia Vlaskina

Dieser Podcast wurde in Zusammenarbeit mit dem Research Institute for Sustainability (RIFS) und dem Programm #FactoryWissKomm produziert. Die Erstveröffentlichung erfolge auf der Podcast-Seite von RIFS.

#30 - #WuPiG, Ep.4: Wie wollen wir in Zukunft wohnen? Mit Elisabeth Kaiser & Eike Roswag-Klinge

Ein Gespräch zum „Nachhaltigen Bauen“ mit Elisabeth Kaiser (SPD) und Eike Roswag-Klinge (TU Berlin)

Wie kann das Gebäudesektor seine Klimaziele überhaupt erreichen? Ist das Ziel der Bundesregierung 400 000 neue Wohnungen pro Jahr zu bauen überhaupt sinnvoll und nachhaltig? Welche realistischen Baustoffalternativen gibt es für den Klimasünder Beton? Dies ist das Thema der vierten Episode des Podcasts #WuPiG (Wissenschaft und Politik im Gespräch), der nun jede Woche Vertreterinnen und Vertreter aus Politik und Forschung zusammenbringt.

Zu Gast ist Elisabeth Kaiser (SPD), Parlamentarische Staatssekretärin bei der Bundesministerin für Wohnen, Stadtentwicklung und Bauwesen und Bundestagsabgeordnete aus dem Wahlkreis Gera. Sie spricht in dieser Folge mit Eike Roswag-Klinge, Professor für Architektur an der Technischen Universität Berlin und Leiter des Natural Building Lab.

Das Podcast-Projekt "Wissenschaft und Politik im Gespräch" (#WuPiG) wird wissenschaftlich begleitet und wir würden uns sehr freuen, wenn Sie sich ein paar Minuten Zeit nehmen, um den folgenden Fragebogen zum Thema Podcasts in der Wissenschaft auszufüllen:
evaluationsplattform.impactunit.de/show/719

Wissenschaftskommunikator Sébastien Vannier hat den Podcast am RIFS im vom Bundesministerium für Bildung und Forschung geförderten #FactoryWissKomm-Fellowship entwickelt. Dies in Zusammenarbeit mit dem deutsch-französischen Forschungszentrzum Centre Marc Bloch. Die Wissenschaftsjournalistin Julia Vismann moderiert.

Diese Folge wurde auf dem UFO-Boot Futuro 13 in Berlin-Plänterwald aufgenommen.

Musik: Nicolas Pannetier
Tonmastering: Yuliia Vlaskina

#29 - #WuPiG, Ep.3: Gibt's KI auch in Grün? Mit Maximilian Funke-Kaiser (FDP) und Stefanie Kunkel (RIFS)

Dieser Podcast wurde in Zusammenarbeit mit dem Research Institute for Sustainability (RIFS) und dem Programm #FactoryWissKomm produziert. Die Erstveröffentlichung erfolge auf der Podcast-Seite von RIFS.

Die Benutzung der Künstlichen Intelligenz gehört in vielen Bereichen inzwischen zum Alltag, aber gibt es schon genug wissenschaftlichen Daten, um ihre Auswirkungen auf Nachhaltigkeit zu messen? Und wo sollte die Politik den Cursor platzieren, um die Entwicklungen der KI zu regulieren?

Dies ist das Thema der dritten Episode des Podcasts #WuPiG (Wissenschaft und Politik im Gespräch), der nun jede Woche Vertreterinnen und Vertreter aus Politik und Forschung zusammenbringt.

Zu Gast ist Maximilian Funke-Kaiser, Digitalpolitischer Sprecher der FDP-Bundestagsfraktion. Er spricht in dieser Folge mit Stefanie Kunkel, Forscherin in der Gruppe „Digitalisierung und Transformation zur Nachhaltigkeit“ am RIFS. Sie arbeitet u.a zu den Auswirkungen von und Gestaltungsmöglichkeiten für Künstliche Intelligenz in Hinblick auf ihre ökologischen Effekte.

Das Podcast-Projekt "Wissenschaft und Politik im Gespräch"
(#WuPiG) wird wissenschaftlich begleitet und wir würden uns sehr freuen, wenn Sie sich ein paar Minuten Zeit nehmen, um den folgenden Fragebogen zum Thema Podcasts in der Wissenschaft auszufüllen: evaluationsplattform.impactunit.de/show/719

Wissenschaftskommunikator Sébastien Vannier hat den Podcast am RIFS im vom Bundesministerium für Bildung und Forschung geförderten #FactoryWissKomm-Fellowship entwickelt. Dies in Zusammenarbeit mit dem deutsch-französischen Forschungszentrzum Centre Marc Bloch. Die Wissenschaftsjournalistin Julia Vismann moderiert.

Musik: Nicolas Pannetier
Tonmastering: Yuliia Vlaskina

#28 - #WuPiG, Ep.2: Kiezblocks – Wem gehört die Stadt? Mit Almut Neumann und Dirk von Schneidemesser

Dieser Podcast wurde in Zusammenarbeit mit dem Research Institute for Sustainability (RIFS) und dem Programm #FactoryWissKomm produziert. Die Erstveröffentlichung erfolge auf der Podcast-Seite von RIFS.

Barcelona, London und jetzt Berlin: die „Kiezblocks“ (Wohngebiete ohne Durchgangsverkehr) sind nicht mehr nur Experimente der Mobilitätspolitik, sie sind Realität geworden in mehreren europäischen Metropolen und ernten Lob und Kritik in der Bevölkerung. Welche Mobilitätswende ist in der Hauptstadt möglich?

Dies ist das Thema der zweiten Episode des Podcasts WuPiG (Wissenschaft und Politik im Gespräch), der jede Woche Vertreterinnen und Vertreter aus Politik und Forschung zusammenbringt.

Zu Gast ist Almut Neumann (Bündnis 90/Die Grünen), Bezirksstadträtin für Ordnung, Umwelt, Natur, Straßen und Grünflächen im Bezirk Mitte in Berlin. Zuvor hatte sie sich bei der Initiative „Volksentscheid Berlin autofrei“ engagiert und war Verwaltungsrichterin in Berlin. Kurz vor der Veröffentlichung dieser Episode hat sie angekündigt, dass aus familiären Gründen aus Ihrem Amt zurückzutreten.

Sie spricht in dieser Folge mit Dirk von Schneidemesser, Sozialwissenschaftler und wissenschaftlicher Mitarbeiter im Projekt „Ko-Kreation und zeitgemäße Politikberatung“ am RIFS. Er leitet dort auch das Projekt „Kiezblocks als modulare sektorenübergreifende Anpassungsstrategie an den Klimawandel“.

Das Podcast-Projekt "Wissenschaft und Politik im Gespräch" (WuPiG) wird wissenschaftlich begleitet und wir würden uns sehr freuen, wenn Sie sich ein paar Minuten Zeit nehmen würden, um den folgenden Fragebogen zum Thema Podcasts in der Wissenschaft auszufüllen:
evaluationsplattform.impactunit.de/show/719

Wissenschaftskommunikator Sébastien Vannier hat den Podcast am RIFS im vom Bundesministerium für Bildung und Forschung geförderten FactoryWissKomm-Fellowship entwickelt.
www.rifs-potsdam.de/de/wissenschaft…ik-im-gespraech

Der Podcast entsteht in Zusammenarbeit mit dem deutsch-französischen Forschungszentrzum Centre Marc Bloch. Die Wissenschaftsjournalistin Julia Vismann moderiert.

Musik: Nicolas Pannetier
Tonmastering: Yuliia Vlaskina

#27 - #WuPiG, Ep.1 : Kann Demokratie Nachhaltigkeit? Mit Doris Fuchs und Andreas Jung

Dieser Podcast wurde in Zusammenarbeit mit dem Research Institute for Sustainability (RIFS) und dem Programm #FactoryWissKomm produziert. Die Erstveröffentlichung erfolge auf der Podcast-Seite vom RIFS.

 

Letzte Generation, Bauernproteste oder Einhaltung der Klimaziele: Es gibt viele Dossiers, um die nachhaltige Entwicklung auf die Agenda unserer politischen Vertreter und Verterinnen zu setzen. Aber ist der politische Rhythmus mit der Zeitskala kompatibel, in der die Herausforderungen unseres Planeten noch zu schaffen sind? Welche konkreten Vorschläge gibt es, um einen fruchtbaren Dialog mit Bürgerinnen und Bürgern zu führen, um nachhaltige Lösungen zu finden?

 

Dies ist das Thema der ersten Episode des Podcasts #WuPiG (Wissenschaft und Politik im Gespräch), der nun jede Woche Vertreterinnen und Vertreter aus Politik und Forschung zusammenbringt.

Zu Gast ist Doris Fuchs, wissenschaftliche Direktorin am Forschungsinstituts für Nachhaltigkeit oder RIFS Potsdam, von Research Institute for Sustainability. Die Politikwissenschaftlerin ist auch Professorin für Nachhaltige Entwicklung an der Universität Münster. Sie spricht mit Andreas Jung, klima- und energiepolitischer Sprecher der CDU/CSU-Fraktion am Bundestag und stellvertretender Vorsitzender der CDU.

 

Das Podcast-Projekt "Wissenschaft und Politik im Gespräch" (#WuPiG) wird wissenschaftlich begleitet und wir würden uns sehr freuen, wenn Sie sich ein paar Minuten Zeit nehmen würden, um den folgenden Fragebogen zum Thema Podcasts in der Wissenschaft auszufüllen:
evaluationsplattform.impactunit.de/show/719

Wissenschaftskommunikator Sébastien Vannier hat den Podcast am RIFS im vom Bundesministerium für Bildung und Forschung geförderten FactoryWissKomm-Fellowship entwickelt.
www.rifs-potsdam.de/de/wissenschaft…ik-im-gespraech

Die Wissenschaftsjournalistin Julia Vismann moderiert.

Musik: Nicolas Pannetier
Tonmastering: Yuliia Vlaskina

#26 - The Israel-Palestine conflict and the Gaza War in international media. A podcast with media researchers Jérôme Bourdon and Carola Richter

The Israel-Palestine conflict and the Gaza War in international media. A podcast with media researchers Jérôme Bourdon and Carola Richter (recorded on 08/02/2024)

Since the 7th of october, the attack of Hamas in Israel and the war of the Israeli army in Gaza, the Middle-East conflict has returned to our attention and has provoked very different reactions in Europe, especially in France and Germany. We take this as a starting point to adress the question of media coverage of the conflict in German and French, but also other Western and Israeli and Arab media. Esther Möller discusses with the two communication scholars and media researchers Carola Richter and Jérôme Bourdon conditions, constraints and problems of this coverage and situate it in a wider historical and political context.

Carola Richter is professor for international communication at Freie Universität Berlin. Her fields of expertise are media systems and communication cultures in the Middle East and North Africa, media coverage of foreign affairs, media and migration and Islam and media. She is  engaged in many institutions related to these topics, she is for example co-editor of the Global Media Journal – German Edition. She has published an edited volume (2014) on the Israel-Palestine conflict in the media to be found open access here. She also intervenes in public media, for example in an interview with Deutschlandfunk Kultur about the role of al-Jazeera in the current conflict in the Middle East in January 2024.

Jérôme Bourdon is a professor at the department of communication at Tel Aviv University and an associate researcher at Paris University 2 (Paris Assas) and the Center of Media Research in Paris. He has a wide exertise on the history of television in Europe, the sociolgy of media professionals, Media, Memory and History in France and Israel, and the coverage of the Middle East conflict in Western media. On this topic he has widely published, including his book The impossible narrative. The Israeli-Palestinian conflict and the media (in French as Le récit impossible. Le conflit israélo-palestinien et les médias, De Boecke, 2009). He also intervenes in public media, recently on France Culture about the uses of the words colonist, colonisation, in the Israeli-Palesitnian context, or in Mediapart about the images of horror in the conflict between Hamas and Israel in November 2023. More at researchgate.net.

Moderation:Esther Möller, vice director of the Centre Marc Bloch

#25-Solidarity with Palestinians in West Germany: Dialogue with the researcher Joseph Ben Prestel

In this new episode of the "Dialogues" section of the Radio Marc Bloch podcast series, Nazan Maksudyan, historian, senior researcher at the Centre Marc Bloch and visiting professor at the Free University of Berlin, talks to Joseph Ben Prestel about his current research project, which analyzes the rise and fall of Palestinian solidarity movement in West Germany between the 1950s and 1980s. Author of a recent article on the topic, "A Diaspora Moment: Writing Global History Through Palestinian-West German Ties," Joseph Ben Prestel explains the changing trajectories of solidarity movements within a global historical framework and in particular in dialog with Palestinian migration to West Germany.

Joseph Ben Prestel is an Assistant Professor of History at the Freie Universität Berlin. He received his PhD from the same institution in April 2015. Before joining Freie Universität’s history department, he held a position at the Center for the History of Emotions within Berlin’s Max Planck Institute for Human Development. He has received fellowships from the Max Planck Society, the American University in Cairo, the University of Cambridge, and the Orient Institut Beirut. During the academic year 2018-19, he was a Fung Global Fellow at Princeton University. Prestel’s research and teaching focus on modern global and urban history with an emphasis on the entangled history of Europe and the Middle East. His first book Emotional Cities: Debates on Urban Change in Berlin and Cairo, 1860-1910 (Oxford UP, 2017) examines the parallel rise of arguments about specifically urban emotions in Berlin and Cairo during the second half of the nineteenth century. The book is the co-winner of the Urban History Assocation's Best Book in Non-North American History Award, 2017-18. An Arabic translation was published, in 2023. He is a co-founder of the Global Urban History Project and a co-editor of the new Cambridge Elements in Global Urban History. His work has also appeared in publications like Frankfurter Allgemeine Zeitung, Merkur, and Berlin Review.

#24-Le Berlin de Wim Wenders: Dialogue avec le chercheur Thierry Roche

Dans cet épisode de la rubrique "Dialogues" du podcast Radio Marc Bloch, Emmanuel Taïeb, professeur de science politique à Sciences Po Lyon, et chercheur associé au Centre Marc Bloch, part avec Thierry Roche sur les traces du Berlin des films de Wim Wenders, avant et après la chute du Mur, pour découvrir une ville qui se réinvente sans cesse architecturalement, tout en essayant de préserver sa mémoire. Nouvelle cité des anges, ceux des Ailes du désir et Si loin, si proche, Berlin capture ce qui a défini le cinéma de Wenders : l'errance, le cosmopolitisme, l'histoire qui ne veut pas s'effacer et l'exorcisation du nazisme. Entre récit de voyage et le journal intime, le portrait d'une ville-monde.

Thierry Roche est professeur en Études cinématographiques à l’Université d’Aix-Marseille. Il est spécialiste du paysage et de la question des lieux au cinéma, auteur de plusieurs ouvrages sur le cinéma, notamment le cinéma italien. Il signe le texte deWenders/Berlin. Une fiction, publié aux éditions Yellow Now en 2023, et illustré avec des photos de Guy Jungblut, directeur de la maison d’édition.

#23-Les guerres contemporaines (2/2): Dialogue avec le chercheur Dario Battistella

Pour ce nouvel épisode de la rubrique "Dialogues" du podcast Radio Marc Bloch, Mathias Delori, politiste, chercheur au CNRS et associé au Centre Marc Bloch, nous propose la deuxième partie de son échange avec Dario Battistella sur les guerres contemporaines, avec un focus sur la guerre en Ukraine.

Dans l'épisode précédent, Dario Battistella avait expliqué pourquoi les théories des relations internationales sont utiles pour comprendre les causes de cette guerre. Dans celui-ci, il présente plus en détail son explication "réaliste" de cette guerre, laquelle insiste sur les considérations de la Russie en termes de "puissance", et pronostique la victoire de l'Ukraine.

Dario Battistella est professeur de science politique à Sciences Po Bordeaux. De culture familiale italienne, il est né et a grandi au Luxembourg avant de faire ses études et sa carrière en France. Dans son travail, il défend une approche disciplinaire de l’étude des relations internationales, à contre-courant des approches sociologiques et pluridisciplinaires qu’on trouve majoritairement en France et en Allemagne. Il estime que la discipline anglo-américaine des relations internationales permet de constituer un espace délibératif au sens habermasien du terme, c'est-à-dire qui favorise l’accumulation de connaissances. Dario Battistella est l’auteur de plusieurs ouvrages de références sur les théories des relations internationales et sur le phénomène guerrier. Il tient aussi un blog très pédagogique sur ce sujet.


Battistella, Dario, Théories des Relations Internationales, Presses de SciencesPo, 2019, 6e édition.


Battistella, Dario, Un monde unidimensionnel, Presses de Sciences Po, 2015, 2e édition.Dans ce deuxième épisode de la série "guerres contemporaines", Dario Battistella revient sur l'actualité de cette guerre et les perspectives d'avenir.

#22-Les guerres contemporaines (1/2): Dialogue avec le chercheur Dario Battistella

Pour ce nouvel épisode de la rubrique "Dialogues" du podcast Radio Marc Bloch, Mathias Delori, politiste, chercheur au CNRS et associé au Centre Marc Bloch, nous propose un échange avec Dario Battistella sur les guerres contemporaines. Auteur d'un ouvrage sur la guerre en Ukraine qui sortira au printemps 2024, Dario Battistella explique, dans ce premier épisode de la série « guerres contemporaines », pourquoi les théories des relations internationales sont utiles pour comprendre les causes de la guerre en Ukraine.

Dario Battistella est professeur de science politique à Sciences Po Bordeaux. De culture familiale italienne, il est né et a grandi au Luxembourg avant de faire ses études et sa carrière en France. Dans son travail, il défend une approche disciplinaire de l’étude des relations internationales, à contre-courant des approches sociologiques et pluridisciplinaires qu’on trouve majoritairement en France et en Allemagne. Il estime que la discipline anglo-américaine des relations internationales permet de constituer un espace délibératif au sens habermasien du terme, c'est-à-dire qui favorise l’accumulation de connaissances. Dario Battistella est l’auteur de plusieurs ouvrages de références sur les théories des relations internationales et sur le phénomène guerrier. Il tient aussi un blog très pédagogique sur ce sujet.

 

Pour aller plus loin


Dario Battistella, Théories des Relations Internationales, Presses de SciencesPo, 2019, 6e édition.


Dario Battistella, Un monde unidimensionnel, Presses de Sciences Po, 2015, 2e édition.

#21-Entre Strasbourg et Berlin grâce à la Chaire Marc Bloch: Dialogue avec Roberto Dagnino

 « Je suis convaincu des bienfaits de la mobilité. » Dans cet épisode de la série « Par ailleurs – Desweiteren » de Radio Marc Bloch, le chercheur Roberto Dagnino,  interviewé par Alix Winter, revient sur la mobilité dans la recherche, les hasards de sa carrière et les différences culturelles dans l’enseignement universitaire en France, en Allemagne et au Pays-Bas.

Roberto Dagnino a achevé au printemps 2023 un séjour de recherche au Centre Marc Bloch dans le cadre de la Chaire Marc Bloch avec un projet de recherche portant sur l’iconographie nationale néerlandaise et notamment l’évolution visuelle et conceptuelle de la personnification nationale de la Vierge Néerlandaise.

Proposée aux enseignant.e.s-chercheur.e.s de Strasbourg par le biais d’une coopération entre l’Université de Strasbourg et le Centre Marc Bloch, la Chaire Marc Bloch lui a permis de donner des séminaires dans une université de la région berlinoise partenaire. Roberto Dagnino partage avec nous son expérience des différentes cultures universitaires et ses découvertes de nouveaux sujets de recherche à travers l’échange avec ses collègues.


Roberto Dagnino est maître de conférences en Langue et Culture Néerlandaises et directeur du département d'Études Néerlandaises à la Faculté des Langues de l'Université de Strasbourg. Il a fait des études de traduction et de langues en Italie et aux Pays-Bas et enseigné à l‘Université de Padoue et à Paris IV-Sorbonne avant de rejoindre l‘UniStra. Spécialiste de l'histoire littéraire et culturelle du 19ème et 20ème siècle, il a travaillé sur l'histoire religieuse (catholique) des Pays-Bas et de la Flandre, sur le nationalisme flamand et sur la circulation internationale de la littérature néerlandaise en traduction. À Berlin il enseigne les langues et cultures basques et néerlandaises à la Freie Universität (FU).

 

Les candidatures à la Chaire Marc Bloch sont encore ouverte jusqu’au 28 février 2024. Vous trouvez toutes les informations sur le dossier à soumettre sur le site de la MISHA de l’UniStra.

Pour en savoir plus sur les recherches de Roberto Dagnino, nous vous recommandons les publications suivantes:

Making the constitution more Catholic ? Catholic adaption strategies to the Belgian constitutional liberties of 1831, Journal of Constitutional History 2018.

Un corps pour la nation. Pour une première exploration des multiples représentations de la Vierge néerlandaise, in: Deshima. Revue d'histoire globale des Pays du Nord 2017.

Twee Leeuwen, Een Kruis. De rol van katholieke culturele kringen in de Vlaams-Nederlandse verstandhouding (1830-ca. 1900) (Deux lions, Une Croix. Le rôle des cercles culturels catholiques dans les relations flamando-hollandaises), édition Verloren 2015.

 

#20- Pourquoi sourit-on sur les photos? Dialogue avec le chercheur André Gunthert

En cette période de fêtes, que ce soit aux côtés de votre grand-mère ou de votre cousin préféré, vous allez être amené à sourire sur les photos. Dans cet épisode de Radio Marc Bloch, Serge Reubi, chercheur associé au CMB, s'entretient avec André Gunthert maître de conférence à l'EHESS et actuellement chercheur fellow au Centre Marc Bloch. Ce dernier nous livre quelques éléments, tirés de ses recherches à la croisée de l'anthropologie et de l’histoire visuelle, permettant de comprendre "Pourquoi sourit-on en photographie ?", qui est le titre de son dernier ouvrage paru cette année dans la Collection Milieux aux Éditions 205.

On a longtemps cru qu’il ne s’agissait que d’un problème de temps de pose. Mais derrière cette question simple se cache une énigme passionnante : une évolution restée longtemps invisible. Pendant la seconde moitié du XIXe siècle, la photographie n’a fait que prolonger les conventions du portrait peint, où une mine sérieuse exprime la maîtrise des émotions dans l’espace social. L’arrivée du cinéma muet impose de nouvelles règles. Intensifiée par l’effet de loupe du gros plan, l'expressivité du visage devient une clé de la narration visuelle. A partir des années 1930, le succès de cette formule gagne la photographie. L'alliance de l'authenticité et de la lisibilité alimentent l'essor de l'illustration de presse. Dans le portrait, le visage souriant apparaît comme le garant d'une sociabilité moderne et égalitaire. Du moins en apparence : marqueur d'une mutation de la présentation de soi dans l'espace occidental, le sourire forcé de la pose photographique n'est plus l'expression d'une émotion, mais un signe de communication qui se normalise. Il incarne la nouvelle influence des images, dans un monde de plus en plus médiatisé.

André Gunthert est historien des cultures visuelles, enseignant-chercheur à l’EHESS. Il est spécialiste des médias d’enregistrement, de l’édition illustrée et des cultures populaires contemporaines. Il a publié ou dirigé une dizaine d'ouvrages et fondé la première revue scientifique francophone consacrée à l’histoire de la photographie (Études photographiques, 1996-2017). Militant de l’éducation à l’image, il a notamment étudié la construction narrative des images médiatiques, le tournant de l’authenticité documentaire ou le basculement vers l’image numérique (L’Image partagée. La photographie numérique, Textuel, 2015). Ses recherches récentes portent sur la politisation de la visibilité.

Nous vous souhaitons une bonne écoute au son de Radio Marc Bloch, et une très bonne fin d'année 2023!

#19-[Rediff.] Dialog mit dem Forscher David Fopp: Philosophie und Klimaaktivismus

Am Vorabend des Endes der COP28 in Dubai bieten wir Ihnen die Möglichkeit, die erste Episode unseres Podcasts mit dem Klimaforscher und Aktivisten David Fopp zu hören oder wiederzuhören.

In dieser Ausgabe unserem Podcast hat Marius Bickhardt mit dem Philosophen und Klimaaktivist David Fopp gesprochen, der seit 2022 am Centre Marc Bloch arbeitet. 2018 hat er den Gründungsprozess von Fridays und Scientists for Future als Assistenzprofessor in Stockholm verfolgt. Die verhandelten Themen beziehen sich sowohl auf fachwissenschaftliche Kontroversen um das Anthropozän bzw. Kapitalozän als auch auf die Fragen von Strategien und Taktiken der streikenden Schüler:innen.  

 

- Was ist der Stand der Bewegung heute? Wie verhält sich der Schulstreik zu Arbeitskämpfen?  Weshalb sind lokal-autarke Strategien der Selbstbestimmung im Hinblick auf die planetare Skala des Klimawandels begrenzt? 

 

All diese Fragen beantwortet David Fopp im Gespräch und zieht dabei auf Grundlage seiner persönlichen Erfahrung vorläufige Schlüsse über Erfolge, Ziele und Grenzen der Graswurzelbewegung.

Wenn Sie mehr über David Fopps Arbeiten erfahren möchten, können Sie folgende Bücher lesen:
David Fopp, Menschlichkeit als ästhetische, pädagogische und politische Idee. Philosophisch-praktische Untersuchungen zum “applied theatre”, Transcript, 2016.
David Fopp, Gemeinsam für die Zukunft. Fridays for Future und Scientists for Future,
Transcript, 2021.       

#18- Climate Security - Which discourses and practises around the world ? (with J.Hardt, D.Jayaram and C.Oliviera)

What are the most important cirscources and practices around climate security in the different regions of the world ? And how do the institutions and other actors mobilize there discourses and practices.

For Radio Marc Bloch, we had the opportunity to speak with three experts on this area of research:

 

Judith Nora Hardt works as a postdoctoral researcher at the Centre Marc Bloch. Her research is based on a critical-normative approach and aims to develop conceptualizations of security,
conflict, human well-being and justice via new readings of human-nature relations.  One of the central aims of her research is to overcome the several challenges of the climate security field and to thereby advance the development of the climate security agenda with the joined forces of the triangulation of theory and practice. Since 2021, she leads the BMBF funded
research project “Multiple Crises: Covid 19 and the Entanglements of Public Health, Ecology and Security in Europe” at the CMB. She is part of the research group “Climate Change
and Security” at the University of Hamburg since 2017 and associated researcher to the Institute for Peace Research and Security Policy (IFSH). Her work is bolstered by her engagement within the Scientists for Future movement. Her latest book, which she edited together with Cameron Harrington, Franziskus Von Lucke, Adrien Estève and Nicholas P. Simpson was published earlier this year with Springer with the title Exploring the Approaches of United Nations Security Council Member-States

  

Dhanasree Jayaram is an Assistant Professor, Department of Geopolitics and
International Relations, and Co-coordinator, Centre for Climate Studies, Manipal Academy of Higher Education (MAHE), Karnataka, India. She is also a Research Fellow, Earth System
Governance; Member, Climate Security Expert Network; Non-Resident Research
Fellow, Finnish Institute of International Affairs; Research Fellow, Centre for Public Policy
Research; and Member, Planet Politics Institute. She holds a PhD in Geopolitics and International Relations from MAHE. She was a Research Fellow at Centre Marc Bloch (CMB) and Guest Researcher at Freie Universität Berlin – under the Alexander von Humboldt Foundation’s International Climate Protection Fellowship during March 2022- August 2023. Her primary areas of research include: Environmental and Climate Security, Climate Diplomacy of Emerging Economies, Regional Environmental Policy in South Asia and the Indo-Pacific/Asia-Pacific region, and Gender and Climate Governance. 

  

Cecilia Oliveira is head of the transdisciplinary research group "Democratic Governance and Ecopolitical Transformations" (EcoPol) at RIFS Potsdam. She is currently working on a transdisciplinary case study in the Amazon Basin. Within the Amazon Basin, research areas include rights of nature, environmental crises, indigenous activism, knowledge production, populism, and climate security. Another area of interest is science communication, aiming to
connect art and politics through dialogue forums, documentaries, lectures, installations and podcasts.

 

All three currently work together in a bigger team of North-South-scholars on the topic of "challenges and dangers of intsitutionalizing climate security". 

 

Moderation : Sébastien Vannier, responsible for  science communication at the Centre Marc Bloch.

#-17: Penser les mots et les choses en historien: Dialogue avec Carlo Ginzburg

Dans ce nouvel épisode de la rubrique Dialogues de Radio Marc Bloch, Andreas Mayer,  chercheur au Centre Marc Bloch, s’entretient avec l’historien Carlo Ginzburg, professeur émérite à UCLA et à l’Ecole Normale de Pisa.

Dans cette conversation, Carlo Ginzburg revient sur son parcours et son œuvre, en commençant par le rôle marquant joué par Marc Bloch dans son cheminement intellectuel. La discussion tourne ensuite autour de la nouvelle édition augmentée de son ouvrage classique Miti emblemi spie. Morfologia e storia (Adelphi, 2023) en abordant les thèmes suivants: Si l’interprétation en histoire se comprend comme une façon de traduire les mots des acteurs, quelles en sont les implications épistémologiques et éthiques ? Comment pourrions nous élargir la notion de philologie aux choses et aux images pour rendre compte de la réalité historique ? En quel sens l’expérimentation peut-elle s’avérer fructueuse pour la méthode historienne ?  

 

Carlo Ginzburg est venu au Centre Marc Bloch pour la première fois en juin
2022.
De retour  en juin 2023, il a prononcé une conférence (que vous pouvez revisionner ici ) lors du colloque « Traduire en sciences humaines »,  organisé par Catherine König-Pralong et Andreas Mayer, en coopération avec le Centre Alexandre Koyré (EHESS) et l’Istituto
italiano di cultura
, Berlin.

 

Pour aller plus loin, nous vous recommandons les oeuvres suivantes: 

 

Miti emblemi spie. Morfologia e storia, Nouvelle édition augmentée, Adelphi, 2023. 

 

La lettera uccide, Adelphi, 2022. 

 

Les batailles nocturnes, Sorcellerie et rituels agraires aux XVIe et XVIIe siècles, Nouvelle édition, Flammarion, 2019. 

 

Le sabbat des sorcières, nouvelle édition, Gallimard, folio, 2022. 

 

Le fromage et les vers. L’Univers d’un meunier du XVIe siècle, Flammarion, 1993. 

  

Mythes, emblèmes,  traces. Morphologie et histoire, Verdier, 1989. 

  

« Ethnophilologie », Socio-anthropologie, 36, 2017, pp. 157-177. 

 

Carlo Ginzburg et Andreas Mayer, « Textual Criticism, Psychoanalysis and the Historical Method. A Conversation  », Psychoanalysis and History 25/1, pp. 173-188.  

 

#16-[Rediff.] Les frontières fantômes de l'Europe: Dialogue avec la chercheuse Béatrice von Hirschhausen

À l'occasion de la publication par le Tagesspiegels des 100 wichtigsten Köpfen der Berliner Wissenschaft nous rediffusons l'épisode consacré au travail de Béatrice von Hirschhausen sur les Frontières fantômes de l'Europe, avec Benoît Vaillot. 

Nous vous souhaitons une bonne (ré)écoute

L'épisode s'écoute sur toutes les plateformes. N'oubliez pas de vous abonner à Radio Marc Bloch depuis votre plateforme d'écoute préférée pour retrouver tous les épisodes

Bien cordialement

L'équipe de communication

 

#16-[Rediff.] Les frontières fantômes de l'Europe: Dialogue avec la chercheuse Béatrice von Hirschhausen

La chercheuse Béatrice von Hirschhausen a été distinguée parmi les 100 intellectuels berlinois les plus importants  par le journal Tagesspiegels (100 wichtigsten Köpfen der Berliner Wissenschaft). Le Centre Marc Bloch lui adresse toutes ses félicitations et à cette occasion, nous rediffusons l'épisode enregistré en avril dernier avec Benoît Vaillot, où elle revenait sur son dernier ouvrage.

 

Dans cet épisode, Benoit Vaillot s’est entretenu avec la géographe Béatrice von Hirschhausen, directrice de recherche au CNRS (UMR 8504 Géographie-Cités), ainsi qu’au Centre Marc Bloch depuis près de 20 ans, centre dont elle a été la directrice adjointe de 2009 à 2014, et qui a notamment publié Les Provinces du temps. Frontières fantômes et expériences de l’histoire  (CNRS Éditions, 2023)

 

Les travaux de Béatrice von Hirschhausen explorent la notion de région culturelle dans une perspective constructiviste. Ils interrogent la manière dont les acteurs ordinaires co-produisent l’espace géographique. Comment les acteurs se situent dans l’espace-monde et dans l’Histoire? Comment interprètent-ils l’histoire de leur espace et les futurs possibles? Comment leurs choix s’y éclairent au croisement de leurs expériences et de leurs horizons d’attente, pour reprendre l'expression de Reinhart Koselleck?

 

Dans cet entretien, Béatrice von Hirschhausen revient notamment sur le concept de « frontière fantôme », élaboré dans le cadre de programme de recherche « Phantomgrenzen », qu’elle a dirigé entre 2009 et 2017 au Centre Marc Bloch. Ce concept appliqué à l’Europe centrale et orientale est d’une grande portée heuristique et mériterait d’être saisi par l’ensemble des sciences humaines et sociales. Il est discuté ici à travers les cas de « frontière fantôme » que l’on décèle en Pologne, en Roumanie et en Allemagne, et par un détour par l’actualité de la guerre en Ukraine.

Si vous souhaitez en savoir plus sur les travaux de Béatrice von Hirschhausen, nous vous recommandons les livres suivants :

Béatrice von Hirschhausen, Les Provinces du temps. Frontières fantômes et expériences de l’histoire, Paris, CNRS Éditions, 2023 ; 

Béatrice von Hirschhausen (dir.), Phantomgrenzen – Räume und Akteure in der Zeit neu denken, Göttingen, Wallstein Verlag, 2015

Béatrice von Hirschhausen, Les nouvelles campagnes roumaines. Paradoxes d’un retour paysan, Paris, Belin, 1997

#15-Partenaires franco-allemands: Frédéric Petit: Représenter les Français à l’étranger

Pour ce nouvel épisode de Radio Marc Bloch, Cédric Pellen, chercheur asso cié au Centre Marc Bloch, s’est entretenu avec Frédéric Petit, député de la septième circonscription des Français établis hors de France (Allemagne, Europe centrale et Balkans), à l’occasion de sa visite à
Berlin pour le soixantième anniversaire de l’Office franco-allemand pour la Jeunesse (OFAJ). Dans cet entretien, Frédéric Petit a accepté d’éclairer plusieurs aspects de cette fonction méconnue.  

Quelles sont les priorités actuelles de la diplomatie culturelle et d’influence de la France ? Quels sont les différents acteurs qui participent à sa définition et à sa mise en oeuvre à l’étranger ? Quel est l’état des relations bilatérales franco-allemandes en matière de coopération culturelle et scientifique ? Comment s’assurer que les Instituts français de recherche à l’étranger puissent continuer à participer dans de bonnes conditions à la politique française de recherche ?

Dans cet entretien, Frédéric Petit revient également sur les conditions qui l’ont conduit à exercer le mandat de député des Français établis hors de France et sur la manière dont il s’est investi depuis 2017 au sein de la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale,
notamment en tant que rapporteur en charge de la Diplomatie culturelle et
d’influence. 

Pour aller plus loin:

#14- Prekarität in der Wissenschaft: Gründe und Lösungen? Dialog mit dem Politikwissenschaftler Kolja Lindner

In dieser Ausgabe des Podcasts Radio Marc Bloch kommt Kolja Lindner, Politikwissenschaftler an der Université Paris 8, in einem „Dialog mit einem Forschenden“ zu Wort. In der Serie „Par ailleurs – Desweiteren“ unterhält sich Alix Winter sich mit ihm über Mobilität in der Wissenschaft, über den Eurozentrismus von Marx und über die Prekarität von Forschenden in Deutschland und Frankreich.  

Kolja Lindner forscht zur politischen Theorie in Deutschland, insbesondere zu Marx, er behandelt Fragen sozialer Ungleichheit und Säkularismus in Frankreich und arbeitet derzeit an einem Forschungsprojekt zu problematischen Perzeptionen des globalen Südens in Essays der Autoren Marx, Adorno, Arendt und Foucault.  

Er hat an der FU Berlin, Sciences Po Paris und der École normale supérieure studiert, war Doktorand am Centre Marc Bloch, Lehrbeauftragter an Sciences Po Paris und hatte Postdoc-Stellen an der Universität Erfurt und der University of Warwick. 

Neben seiner wissenschaftlichen Arbeit engagiert er sich für die Verbesserung der Arbeitsbedingungen in der Wissenschaft und hat 2017 das Netzwerk für gute Arbeit in der Wissenschaft mitgegründet.  

Weitere Informationen zu Kolja Linder finden sie auf seiner Webseite und wenn Sie sich über seine Forschung informieren wollen, empfehlen wir folgende Publikationen:  

- „Marx, Marxism and the Question of Eurocentrism“, Cham Switzerland, Palgrave Macmillan 2022:  

- „Die Hegemoniekämpfe in Frankreich : Laizismus, politische Repräsentation und Sarkozysmus, Hamburg, Argument, 2017

  Auch der Podcast Politistes dans la Cité behandelt in einer Fol ge mit Manuel Cervera-Marzal das Thema Prekarität in der Forschung

#13-What does it mean to be an Arab Marxist ?Dialogue with the historian Fawwaz Traboulsi

In this new episode of Radio Marc Bloch, Saphe Shamoun, PhD candidate in anthropology at Columbia University and EUME fellow, together with Leyla Dakhli, CNRS researcher at the Centre Marc Bloch and the artists Bassem Saad and Joud Al-Tamimi, interview Fawwaz Traboulsi

Fawwaz Traboulsi is a renowned historian, writer, translator and journalist. He has taught Political Science, International Affairs and History at the Lebanese American University and the American University of Beirut. His twenty books and numerous publications deal with history, liberation and social movements, political philosophy, memoirs, folklore and art. He has translated into Arabic  Edward Said’s Out of Place (2003), Humanism and On Late Style (2015) as well as Antonio Gramsci’s Notes on Italian History (2017). Since 2012, Fawwaz Traboulsi is the editor of the quarterly cultural magazine Bidayat. 

The episode was recorded after a conference Fawwaz Traboulsi gave in Berlin in May 2023 at the Berlin Institute for Cultural Inquiry. This conference took place in collaboration with the ERC programme DREAM, the Orient Institute of Beirut (OIB ), the research programme Europe in the Middle East (EUME), a nd the Leibniz-Zentrum Moderner Orient (ZMO).  

Due to the exceptional character of the conference and the multi-voice recording, this episode is a bit longer than usual...!

To know more about Traboulsi's recent work we recommend :
A History of Modern Lebanon (2007, 2012)  
Al-Dimuqratiyah Thawra (Democracy is a Revolution) (2011)
Hareer wa Hadeed (On Silk and Iron, From Mount Lebanon to the Suez Canal, 2013) 
Al-Tabaqat al-Ijtima’iyyah wa-l-Sulta al-Siyassiyyha fi Luban (Social Classes and Political Power in Lebanon, 2106)
- Damm al-Akhawayn. Al-`Unf Fil Hurub al_Ahliyah (On Violence in Civil Wars, 2017) 

Sayks-Picot-Balfour: Ma wara’ al-Khara’it (The Sykes-Picot Agreement-Balfour Declaration: Looking Beyond the Maps, 2018)

Participants:
·  Leyla Dakhli is a full-tim e historian in the French Center for National Research (CNRS), presently settled in the Marc Bloch Center in Berlin where she leads the ERC programme DREAM 
·  Saphe Shamoun is PhD candi date in anthropology at Columbia University, currently an affiliated doctoral EUME fellow.
·  Bassem Saad  is a writer and artist based in Berlin.
·  Joud Al-Tamimi  is an artist and curator based between Amman and Berlin.  

#12-Summer serie "Cars and Political Struggles (4/4)": Dialogue with the researcher Jamieson Webster

In the final episode of our series "Cars and political struggles", Yasmin Afshar talked to the psychoanalyst Jamieson Webster about the psychic and affective aspects of the current polarizations around of cars.  

From the point of view of psychoanalysis, the libidinal investment in objects is particular to each individual; there is, however, in the human gesture of dominating technical tools the urge to overcome environmental hostility, death, unhappiness – even if these attempts only achieves artial satisfaction and end up being ridiculous. It doesn't seem to be any different with the car. In this conversation,  Jamieson Webster talked about representations of car culture in the light of psychoanalytic theory, its relationship to desire, masculinity and destructiveness.

Jamieson Webster is psychoanalyst in New York City and teaches in the psychoanalytic concentration in the Philosophy department at The New School for Social Research.

To find out more about her research, we recommend the following pieces:

#11-Summer serie "Cars and Political Struggles (3/4)": Dialogue with the researcher William Callison

In the third episode of the summer series "Automobiles and Political Struggles", Yasmin Afshar spoke with political theorist William Callison, a postdoctoral researcher in the Department of Human Geography at Uppsala University in Sweden and a member of the Zetkin Collective, a group of academics and activists working on far-right ecology.  

Taking the car as a symbol of individual freedom and the rejection of the state, Callison analyzed the anti-ecological drift of car culture in both Europe and the Americas. Taking the United States as a paradigm, our guest also addresses the masculinist and racist aspects that are expressed in driving behavior, as well as the centrality of the car in protests against measures to combat covid-19, the so-called "diagonalist" movement.

To find out more about William Callison's research, we recommend the following pieces:

“Extinguishing the Flames: A Call for Future Research and Action on Far-Right Ecologies” (with The Zetkin Collective) in Irma Allen, Kristoffer Ekberg, Ståle Holgersen, Andreas Malm (eds.) Fanning the flames: Political Ecologies of the Far Right (Manchester University Press, forthcoming 2024 ).

“Postwachstum von rechts und die Gefahr des Ökofaschismus” (with Tatjana Söding), Ökologisches Wirtschaften (forthcoming 2023).

“New Preface to White Skin, Black Fuel: On the Danger of Fossil Fascism” (with Tatjana Söding), Verso Blog (October 2022).

 

"Coronapolitics from the Reichstag to the Capitol" (with Quinn Slobodian), Boston Review (January 2021). 

In German:  "Querdenker: Der Aufstand des Mittelstands,"  Zeit Online (April 3, 2021). 

 

#10-Sommerserie "Auto und politische Kämpfe (2/4)": Dialog mit dem Forscher Simon Schaupp

In dieser zweiten Folge der Sommerserie „Auto und politische Kämpfe“ begrüßt Yasmin Afshar, assoziierte Doktorandin am Centre Marc Bloch in Sozialphilosophie, den Forscher Simon Schaupp, um über die Klassendynamiken unserer von Automobilität geprägten Gesellschaften zu diskutieren.  

 

Simon Schaupp ist Oberassistent am Lehrstuhl für Sozialstrukturanalyse an der Universität Basel. Er forscht vor allem zur Transformation der Arbeitswelt, zur Digitalisierung und zur ökologischen Krise.

 

Der „fossile Klassenkompromiss“, d.h. die Befriedung von Klassenkonflikten im Europa der unmittelbaren Nachkriegszeit, basierte weitgehend auf der Massenproduktion von individuellen Automobilen. In diesem Zusammenhang spielte insbesondere in Europa die Integration durch neue Konsumgewohnheiten eine Schlüsselrolle. Derzeit erleben wir jedoch die Erschöpfung dieses Sozialpakts, welche sich sowohl im sinkenden Lebensstandard als auch die Klimakrise infolge der Überschreitung planetarer Grenzen ausdrückt. Eine Konsequenz dieser Entwicklung ist laut Schaupp das Phänomen „ökologische Klassenkämpfe“, wofür die die Gelbwestenbewegung in Frankreich ein Beleg liefern soll. Wie lässt sich die gesellschaftliche Polarisierung über den Autoverkehr unter dem Aspekt von Klassenverhältnissen verstehen? Welche politische Perspektiven ergeben sich aus dem neuen Konflikt? Dies sind die zentralen Fragen, welche Simon Schaupp in der aktuellen Folge beantwortet.

 

Wenn ihr mehr über die Arbeit von Simon Schaupp erfahren möchtet, empfehlen wir euch die folgenden Texten:

- “Ende des fossilen Klassenkompromisses : Die Gelbwestenbewegung als ökologischer Konflikt des »Hinterlands« ”, PROKLA. Zeitschrift für kritische Sozialwissenschaft; Vereinigung zur Kritik der politischen Okonomie e.V. - Vol. 51, No. 204, 2021, p. 435-453.

- Bewusstsein, Praxis, Konflikt: Herausforderungen für eine arbeitssoziologische Widerstandsforschung. In: Heiland, Heiner and Schaupp, Simon, Widerstand im Arbeitsprozess: Eine arbeitssoziologische Einführung, Verlag, 2022

 

#9-Série de l'été "Voiture et luttes politiques (1/4)". Dialogue avec le chercheur Pierre Lannoy

Pour accompagner votre été, Radio Marc Bloch vous propose une série en quatre épisodes intitulée « Voiture et luttes politiques » ! Pour cette série, Yasmin Afshar , doctorante associée en philosophie au Centre Marc Bloch, est partie à la rencontre de spécialistes de mobilité et d'écologie politique. La voiture occupe en effet une place centrale dans les débats actuels en France comme en Allemagne, mais tout particulièrement à Berlin: réduction de la vitesse sur les autoroutes, restriction des places de parking dans les quartiers, ou encore construction d’un tronçon d’autoroute qui traverserait la capitale! Ces questions suscitent des réactions virulentes et polarisent le débat public. Afin de prendre un peu de recul sur ces questions, cette série propose de l'examiner dans une perspective historique critique.

 

Pour ce premier épisode, Yasmin Afhsar s'est entretenue avec le chercheur Pierre Lannoy, chargé de cours en sociologie à l’Université Libre de Bruxelles et spécialiste des questions relatives à la mobilité. Dans cette épisode, Pierre Lannoy revient sur la centralité politique et sociale de la voiture depuis le début du 20e siècle jusqu'à nos jours. Il rappelle comment la massification de l’automobile individuelle à partir des années 1920 a transformé les chaînes de production, les modes de vie et les paysages dans diverses régions du monde. Aujourd'hui, le lien entre la voiture et les idéaux de modernisation et d'ascension sociale a été remis en question. Quelles sont les conséquences politiques et sociales de cette transformation ? Comment se traduit-elle dans la sociabilité de tous les jours?

 

Pour en savoir plus sur les travaux de Pierre Lannoy et ses thématiques de recherche, nous vous recommandons les lectures suivantes :

 

- « Produire la voiture populaire et sauver le peuple de la ville. Les desseins du populisme automobile chez Ford, Hitler et Renault  », Articulo. Journal of Urban Research, 2009. 

-  Sociologie de l’automobile,  (avec Yoann Demoli), Paris, La Découverte (coll. « Repères », n°718), 2019.

- « Un territoire sans mobilité alternative. Ou quand des urbain.e.s parlent des déplacements en dehors de la ville », in Y. Demoli (dir.), Peut-on se passer de la voiture hors des centres urbains ?, Ed. de la Maison des  Sciences de l’Homme Paris-Saclay, 2021. 

- « La liberté de circuler. Tout est dans le titre », Recherche Transports Sécurité, 33/1-2, 2017, pp.49-65 (https://hal.science/hal-01670592/document).

- « Les mémoires d’une automobile (pas) comme les autres. La Coccinelle VW et ses mises en histoire », Conserveries mémorielles, 17, 2015 (https://journals.openedition.org/cm/2136).

- « Gérer l’histoire de sa naissance : les modes de production des récits d’origine chez Volkswagen », Sociologies pratiques, 29, 2014 (https://www.cairn.info/revue-sociologies-pratiques-2014-2-page-25.htm).

- « Raconter la production automobile fordiste », Culture & Musées, 18, 2011 (https://www.persee.fr/issue/pumus_1766-2923_2011_num_18_1)

 

#8-Partenaires franco-allemands: Cyril Blondel: Être conseiller culturel à Berlin

Pour ce nouvel épisode de Radio Marc Bloch, Louis Baudrin , doctorant associé au Centre Marc Bloch, s’est entretenu avec Cyril Blondel, conseiller culturel de l’ambassade de France et directeur de l’Institut français en Allemagne, au moment où celui-ci quitte ses fonctions après quatre ans d’exercice. En quoi consiste le métier de conseiller culturel ? Comment se manifeste l’action culturelle de la France en Allemagne ? Ce sont les questions auxquelles Cyril Blondel a accepté de répondre.

 

Dans cet entretien, Cyril Blondel dresse un bilan de ces quatre années, durant lesquelles l’action culturelle est tour à tour marquée par l’épidémie de Covid-19, par la présidence française du Conseil de l’Union Européenne et par les célébrations du soixantième anniversaire du Traité de l’Elysée. Il propose ainsi un tour d’horizon des champs d’intervention du service culturel de l’Ambassade, chargé du pilotage des instituts français et franco-allemands, du soutien aux industries culturelles et créatives ou encore de la coopération éducative et linguistique.

 

Pour en savoir plus sur l’institut français d’Allemagne :

https://www.institutfrancais.de/fr/allemagne/qui-sommes-nous/notre-reseau-en-allemagne

 

Et pour suivre l’actualité de l’ambassade de France en Allemagne :

https://twitter.com/FranzBotschaft

#7-Deutsch-Französiche Partner: Tobias Bütow und das Deustch-Französische Jugendwerk (DFJW)

In dieser neuen Ausgabe des Podcasts Radio Marc Bloch, bietet Mathias Delori , CNRS Forscher am Centre Marc Bloch, ein Interview mit Tobias Bütow, Generalsekretär des Deutsch-Französischen Jugendwerk (DFJW) - das auch als "OFAJ" auf frazösisch bekannt ist, ein.   

 

Tobias Bütow ist Historiker und Politikwissenschaftler, und ein Spezialist des National-Sozialismus. Bevor er zum DFJW kam, hat Tobias Bütow in vielen renommierten Institutionen gearbeitet (die  Holocaustgedenkstätte Yad Vashem in Jerusalem, die OSZE in Sarajevo und das Haus der Wannseekonferenz in Berlin). 

 

Als das DFJW sein 60. Geburtstag feiert, bietet dieses Jubiläum daher eine gute Gelegenheit, nicht nur über die historische Hauptimission, die vom Elysée Vertrag auskam, sondern auch die Gegenwart und Zukunft der Institution zu reden. In dieser Ausgabe, wird auch über die Aktivitäten des DFJW im Bereich Forschung diskutiert.  

 

Mehr zum DFJW/OFAJ: https://www.dfjw.org

  

Spezielle Ausgabe des Podcasts Radio Marc Bloch zum Elysée Vertrag mit Mathias Delori, Elsa Tulmets und Eric Sangar: https://smartlink.ausha.co/radio-marc-bloch/contrastes-1-le-couple-franco-allemand-60-ans-apres-le-traite-de-l-elysee 

 

 

Wenn Sie mehr über Tobias Bütow's und Mathias Delori's Arbeit erfahren möchten, können Sie die folgenden Bücher und Artikeln lesen: 

 

Tobias Bütow, Michaela Christ und Christian Gudehus, "Aborder la violence collective. Méthodes et perceptions", L'Europe en formation, n°357, 2010.   

 

 

Tobias Bütow und Franka Bindernagel, Ein KZ in der Nachbarschaft. Das Magdeburger Außenlager der Brabag und der „Freundeskreis Himmler“, Köln/Weimar/Wien, Böhlau, 2003.   

 

 

Mathias Delori, Gilzmer Mechthild, Catherine Teissier und Joachim Umlauf, "Die
Deutsch-Französische Beziehungen Und Die Europäische Integration", Lendemains. Études comparées sur la France, 2023. 

 

Mathias Delori, La Réconciliation Franco-Allemande Par La Jeunesse. La Généalogie, L'événement, L'histoire, Peter Lang, 2015.

 

Augenommen am 30. Juni 2023, kurz bevor Emmanuel Macrons Besuch in Deutschland verschoben wurde. 

 

#6-Partenaires franco-allemands: Sophie Coumel, l'Institut Français et Notre-Dame de Paris

Pour cet épisode de la rubrique Partenaires, Maiwenn Roudaut  , chercheuse au Centre Marc Bloch, s’est entretenue  avec Sophie Coumel, directrice déléguée à l’Institut français de Berlin, à l’occasion de l’exposition « Notre Dame de Paris, l’exposition augmentée », accueillie à l’Institut. Comment et pourquoi devient-on directrice d’une institution française à l’étranger ? Quelles sont les missions et les activités de l’Institut français de Berlin ? Ce sont des questions auxquelles Sophie Coumel a accepté de répondre.

Dans cet entretien, elle revient également sur l’exposition consacrée à Notre Dame de Paris, sur le format particulier qu’elle propose, le dispositif de réalité immersive et sur les enjeux des partenariats public-privé dans le monde de l’animation culturelle à l’étranger.

 

Pour avoir plus d’informations sur l’exposition : https://www.institutfrancais.de/fr/berlin/event/notre-dame-22502

 

L’institut français de Berlin propose une programmation culturelle toute l’année, ainsi que des cours et des certifications de français. Il dispose par ailleurs d’une médiathèque rassemblant près de 30 000 documents en langue française. Vers le site de l’Institut français de Berlin :

https://www.institutfrancais.de/fr/berlin

#5-Dialogue avec nos chercheur.e.s Elsa Tulmets et Eric Sangar sur le couple franco-allemand, 60 ans après le Traité de l'Elysée

Dans cet épisode, Mathias Delori,Eric Sangar et  Elsa Tulmets  s'entretiennent sur les relations franco-allemandes. Ces trois chercheurs du Centre Marc Bloch reviennent sur l'origine, l'histoire et l'actualité du partenariat spécial issu du traité de l'Elysée. Français et Allemands appréhendent-ils ce partenariat de manière différente? Quelles sont les forces et les faiblesses de la relation franco-allemande aujourd'hui? Le Brexit et la guerre en Ukraine constituent-ils des facteurs de dissensions ou au contraire d'approfondissement de la coopération entre les deux pays?

Cet échange est un prélude à une table-ronde  qui se déroulera au CMB le 12 juin 2023 avec ces trois chercheur.e.s et deux autres spécialistes: Henriette Heimbach  (doctorante à l'université du Luxembourg) et Valérie Rosoux (professeure- directrice de recherche au FNRS à l'Université Catholique de Louvain-la-Neuve). Pour approfondir, nous vous conseillons notamment:

  • Delori, Mathias. La Réconciliation Franco-Allemande Par La Jeunesse. La Généalogie, L'événement, L'histoire. Bruxelles: Peter Lang, 2015.
  • Sangar, Eric. Diffusion in Franco-German Relations: A Different Perspective on a History of Cooperation and Conflict, Palgrave Macmillan, 2020
  • Tulmets, Elsa. "L'Allemagne et la politique environnementale et climatique européenne", Allemagne d'aujourd'hui, 2022/1

#4-Partenaires franco-allemands: Séverine Lenglet: Photographier les Femmes à Berlin

Dans ce premier épisode de la rubrique « Partenaires », Sébastien Vannier s’entretient avec la photographe et vidéaste Séverine Lenglet qui expose actuellement au Centre Marc Bloch la série de photographies "Femmes", constituée de dix portraits de femmes posant avec leurs enfants. 

Cette série est le résultat d'une année d'un travail réalisé dans le cadre du séminaire "Intimate Portrait" de Michael Grieve à l'école de photographie Ostkreuz à Berlin. Il s'agissait d'explorer les possibilités de la photographie afin de réaliser des portraits sincères, sensibles et intimes, qui permettent de ressentir la présence de la personne photographiée et de combler la distance qui nous sépare d'elle. 

Dans cet échange, Séverine Lenglet revient sur la genèse des dix portraits exposés, du ressenti de ces mères, mais aussi de leur vie de femmes ne souhaitant pas rester cantonnées au seul rôle maternel. La photographe, installée à Berlin depuis de longues années et elle même maman, revient également sur les différences interculturelles entre la France et
l'Allemagne, qui restent encore très présentes au quotidien. Il est aussi question du rôle des pères, de la place du féminisme et du débat sur la « charge mentale ».  

La série « Femmes » est exposée au Centre Marc Bloch (Friedrichstraße 191 – 10117 Berlin) jusqu’à l’été 2023.

Plus d’informations sur le travail de Séverine Lenglet : 

https://severinelenglet.yourwebsitespace.com/ 

Instagram : https://www.instagram.com/sevelenglet/ 

#3-Dialogue avec Souleymane Bachir-Diagne: Penser l'universel après la colonisation

Dans ce nouvel épisode de la rubrique Dialogues, Katia Genel et Marieke  Louis s'entretiennent avec le philosophe sénégalais de renommée internationale, Souleymane Bachir Diagne , professeur à la Columbia University à New York.

Dans cet entretien, Souleymane Bachir Diagne revient sur son cheminement philosophique et personnel, partant de l'algèbre et des mathématiques pour aller vers la philosophie de la traduction, dans une carrière cosmopolite, notamment entre le Sénégal, la France et les États-Unis.

Quel peut-être l'apport d'une approche philosophique pour penser l'universel dans le contexte de la décolonisation puis post-colonial? Comment définir un universel qui ne soit pas un "universel de surplomb", qui hiérarchise et subordonne? Comment traduire la pensée de l'autre sans lui faire violence? Mais pourquoi ne faut-il pas pour autant renoncer à l'universel, dans une époque où cette notion est fortement remise en cause?

Telles sont les questions auxquelles Souleymane Bachir Diagne a répondu lors de sa venue au Centre Marc Bloch, le 1er mars 2023, jour de la conférence de clôture des 30 ans du Centre Marc Bloch  consacrée aux sociétés européennes face à leur passé colonial, en présence également de l'historienne de l'art Bénédicte Savoy. Cette conférence se visionne en ligne sur ce lien. 

 

Pour en savoir plus sur l'oeuvre de Souleymane Bachir Diagne nous vous conseillons notamment:

Souleymane Bachir Diagne, De langue à langue, Albin Michel, 2022. 

Souleymane Bachir Diagne, Le fagot de ma mémoire. De Saint-Louis à New York, itinéraire d’un philosophe musulman, Éditions Philippe Rey, 2021. 

Souleymane Bachir Diagne et Jean-Loup Amselle, En quête d’Afrique(s).Universalisme
et pensée décoloniale
, Albin Michel, 2018.  

Souleymane Bachir Diagne, L’encre des savants. Réflexions sur la philosophie en
Afrique
, Présence africaine & Codesria, 2013. 

Souleymane Bachir Diagne, Bergson postcolonial : l'élan vital dans la pensée de Léopold Sédar Senghor et de Mohamed Iqbal, CNRS Éditions, 2011. 

Souleymane Bachir Diagne, Léopold Sédar Senghor : l'art africain comme philosophie,
Riveneuve éditions, 2007.    

#2 - Dialogue avec Béatrice von Hirschhausen: Les frontières fantômes de l'Europe

Pour ce nouvel épisode de notre rubrique Dialogues, Benoit Vaillot s’est entretenu avec la géographe Béatrice von Hirschhausen, directrice de recherche au CNRS (UMR 8504 Géographie-Cités), ainsi qu’au Centre Marc Bloch depuis près de 20 ans, centre dont elle a été la directrice adjointe de 2009 à 2014, et qui vient de publier Les Provinces du temps. Frontières fantômes et expériences de l’histoire  (CNRS Éditions, 2023)

Les travaux de Béatrice von Hirschhausen explorent la notion de région culturelle dans une perspective constructiviste. Ils interrogent la manière dont les acteurs ordinaires co-produisent l’espace géographique. Comment les acteurs se situent dans l’espace-monde et dans l’Histoire? Comment interprètent-ils l’histoire de leur espace et les futurs possibles? Comment leurs choix s’y éclairent au croisement de leurs expériences et de leurs horizons d’attente, pour reprendre l'expression de Reinhart Koselleck?

Dans cet entretien, Béatrice von Hirschhausen revient notamment sur le concept de « frontière fantôme », élaboré dans le cadre de programme de recherche « Phantomgrenzen », qu’elle a dirigé entre 2009 et 2017 au Centre Marc Bloch. Ce concept appliqué à l’Europe centrale et orientale est d’une grande portée heuristique et mériterait d’être saisi par l’ensemble des sciences humaines et sociales. Il est discuté ici à travers les cas de « frontière fantôme » que l’on décèle en Pologne, en Roumanie et en Allemagne, et par un détour par l’actualité de la guerre en Ukraine.

Si vous souhaitez en savoir plus sur les travaux de Béatrice von Hirschhausen, nous vous recommandons les livres suivants : 

Béatrice von Hirschhausen, Les Provinces du temps. Frontières fantômes et expériences de l’histoire, Paris, CNRS Éditions, 2023 ; 

Béatrice von Hirschhausen (dir.), Phantomgrenzen – Räume und Akteure in der Zeit neu denken, Göttingen, Wallstein Verlag, 2015

Béatrice von Hirschhausen, Les nouvelles campagnes roumaines. Paradoxes d’un retour paysan, Paris, Belin, 1997

 

#1- Dialoge mit David Fopp: Philosophie und Klimaaktivismus

In dieser ersten Ausgabe unserer Sendereihe « Dialoge » hat Marius Bickhardt mit dem
Philosophen und Klimaaktivist David Fopp gesprochen, der seit 2022 am Centre Marc Bloch
arbeitet. 2018 hat er den Gründungsprozess von Fridays und Scientists for
Future als Assistenzprofessor in Stockholm verfolgt. Die verhandelten Themen
beziehen sich sowohl auf fachwissenschaftliche Kontroversen um das Anthropozän
bzw. Kapitalozän als auch auf die Fragen von Strategien und Taktiken der
streikenden Schüler:innen. 

- Was ist der Stand der Bewegung heute? Wie verhält sich der Schulstreik zu
Arbeitskämpfen?  Weshalb sind lokal-autarke Strategien der Selbstbestimmung im
Hinblick auf die planetare Skala des Klimawandels begrenzt?

All diese Fragen beantwortet David Fopp im Gespräch und zieht dabei auf Grundlage seiner
persönlichen Erfahrung vorläufige Schlüsse über Erfolge, Ziele und Grenzen der
Graswurzelbewegung.

Wenn Sie mehr über David Fopps Arbeiten erfahren möchten, können Sie folgende Bücher lesen:

David Fopp, Menschlichkeit als ästhetische, pädagogische und politische Idee. Philosophisch-praktische Untersuchungen zum “applied theatre”, Transcript, 2016.
David Fopp, Gemeinsam für die Zukunft. Fridays for Future und Scientists for Future,
Transcript, 2021.       


Zu dem Thema Fridays for Future und Jugendaktivismus organisiert das Centre Marc Bloch am 03. Mai die Podiumsdiskussion “The ecological activism of the younger
generation”.
Diese Veranstaltung findet mit und in der Französischen Botschaft
in Berlin und in Kooperation mit ARTE. Alle Informationen zu dieser Veranstaltung finden Sie auf unserer Website